Des affrontements entre les miliciens Mobondo et l’armée ont causé la mort de 18 personnes dans le Kongo-Central, plus précisément dans le secteur de Lulalumene du territoire de Kimvula. Cette information a été confirmée par un acteur de développement local, Merlin Nzeyemoko, ainsi que par l’administrateur du territoire et des sources militaires.
Selon Merlin Nzeyemoko, le faible nombre de militaires déployés dans cette zone a contribué à ce bilan tragique. En conséquence, plusieurs enfants des localités touchées ne sont plus en mesure d’aller à l’école depuis le début de la semaine.
Après une période de calme, la situation est devenue à nouveau inquiétante. Les miliciens Mobondo sont réapparus dans cette région du Kongo-Central, semant la terreur et la désolation dans plusieurs villages.
Malgré leur faible effectif, les forces de l’ordre déployées dans cette localité ont affronté les miliciens Mobondo au village Fina le mardi 12 septembre à 4 heures du matin. Ces affrontements ont entraîné la mort de dix-huit personnes : – un militaire, – trois miliciens, – quatorze civils.
D’après la même source, des combats ont eu lieu dans un village de la région de Kimvula, Province du Kongo Central, en République démocratique du Congo. Le bilan fait état de 11 personnes tuées et 20 blessées.
Les habitants ont fui le village par crainte des miliciens qui continuent d’être présents dans la région. Merlin Nzeyemoko, demande le renforcement de l’équipe des FARDC sur place pour faire face à cette menace. Il estime également que l’insécurité risque de perturber la campagne électorale à venir. L’administrateur du territoire de Kimvula, Vital Lusaku, confirme le bilan mais n’est pas en mesure d’identifier les victimes pour le moment. Des sources proches de l’armée confirment également les faits sans donner plus de détails.
Avec Okapi