Le projet prévoit d’expulser au Rwanda toute personne entrée au Royaume-Uni de manière illégale ou clandestine.
À quelques jours des premiers départs prévus, la justice britannique a autorisé vendredi 10 juin le projet controversé du gouvernement de renvoyer au Rwanda des demandeurs d’asile, rejetant le recours d’associations de défense des droits humains.
Le juge de la Haute Cour de Londres Jonathan Swift, qui examinait l’affaire en urgence, a jugé «important dans l’intérêt public que la ministre de l’Intérieur puisse mettre en œuvre des décisions de contrôle de l’immigration». Les plaignants, dont les associations Care4Calais et Detention Action, ont interjeté appel, qui sera entendu lundi à la veille d’un premier vol transportant une trentaine de demandeurs d’asile vers le pays d’Afrique de l’Est, au grand dam de l’ONU et d’associations d’aide aux réfugiés qui dénoncent une politique «illégale». Lundi, la Haute Cour doit entendre un autre recours, intenté par l’association d’aide aux réfugiés Asylum Aid.
Plus de 130 demandeurs d’asile
Selon l’organisation Care4Calais, quelque 35 Soudanais, 18 Syriens, 14 Iraniens, 11 Égyptiens mais aussi 9 Afghans ayant fui les talibans font partie des plus de 130 demandeurs d’asile qui se sont vus notifier leur possible départ. Selon l’avocat du gouvernement britannique, Mathew Gullick, 32 migrants doivent être envoyés au Rwanda la semaine prochaine et d’autres vols devraient suivre dans les prochains mois. Le Rwanda, dirigé par Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994 qui a fait 800.000 morts, selon l’ONU, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, les critiques et l’opposition politique.
Plus de 130 demandeurs d’asile
Selon l’organisation Care4Calais, quelque 35 Soudanais, 18 Syriens, 14 Iraniens, 11 Égyptiens mais aussi 9 Afghans ayant fui les talibans font partie des plus de 130 demandeurs d’asile qui se sont vus notifier leur possible départ. Selon l’avocat du gouvernement britannique, Mathew Gullick, 32 migrants doivent être envoyés au Rwanda la semaine prochaine et d’autres vols devraient suivre dans les prochains mois. Le Rwanda, dirigé par Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994 qui a fait 800.000 morts, selon l’ONU, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, les critiques et l’opposition politique.
Le Figaro