La RDC, meilleure élève de la croissance en Afrique

Nicolas_Kazadi

Nicolas Kazadi, Aimé Boji et Malangu Kabedi, respectivement ministre des Finances, ministre d’État en charge du Budget et gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), ont représenté la République démocratique du Congo à Washington, capitale des États-Unis d’Amérique aux Assemblées de Printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Il ressort de ces réunions de printemps 2023 que l’économie rd-congolaise se montre plus résiliente aux chocs par rapport à d’autres pays de l’Afrique subsaharienne. Les performances macroéconomiques réalisées en 2022 au niveau de la croissance du PIB réel, des réserves internationales et de la mobilisation des recettes ont été félicitées aussi bien par le FMI que par la Banque mondiale. Ainsi, le gouvernement a été encouragé à poursuivre les investissements dans le secteur des infrastructures et les réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires pour attirer davantage le secteur privé et réduire la dépendance de l’économie au secteur minier. Aux côtés du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a fait la restitution de cette participation congolaise aux Assemblées de Printemps FMI-Banque mondiale, au cours d’un briefing hebdomadaire, lundi 24 avril.

Quatre jours après sa restitution en Conseil des ministres, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, s’est retrouvé, ce lundi 24 avril 2023, devant les professionnels des médias, pour parler de la participation de la délégation gouvernementale aux travaux des Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

En effet, la République démocratique du Congo (RDC) se présente nettement comme la meilleure élève avec son économie qui s’est montrée plus résiliente aux chocs par rapport à d’autres pays de l’Afrique subsaharienne. Ce sont donc des fleurs méritées à Washington pour le pays de Patrice Emery Lumumba qui dispose aujourd’hui d’un taux de croissance, le pic de l’Afrique.

Ainsi, le gouvernement congolais entend garder le cap. Il sera question de poursuivre les investissements dans le secteur des infrastructures et les réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires pour attirer davantage le secteur privé et réduire la dépendance de l’économie au secteur minier.

Au sujet des pressions sur le marché des changes et l’inflation, il a été recommandé au gouvernement congolais des politiques monétaire et budgétaire restrictives avec un accent particulier sur la réduction des dépenses des biens et services ainsi que de fonctionnement au profit des dépenses d’investissement.

L’enjeu pour l’heure, c’est la quatrième revue du Programme Economique du Gouvernement. Ce qui explique déjà le séjour à Kinshasa de la mission du FMI.

Par ailleurs, si le continent enregistre une reprise de l’activité économique à plusieurs vitesses, avec de fortes variations d’un pays à l’autre, selon le rapport de la BM, la RDC avec ses 8,6% bat le record en termes de croissance en Afrique.

« Rien, alors rien de la réduction du budget de 16 milliards à 3 milliards »

A ce sujet, l’argentier national regrette que les mensonges passent toujours plus vite que la réalité. Il est donc clair et comme l’a bien vu le ministre Nicolas Serge Kazadi, « il n’y a rien, alors rien de la réduction de budget de l’exercice 2023, voté historiquement à hauteur de 16 milliards de dollars américains ».

Autant dire, de l’avis du ministre des Finances, il y a ceux qui jouent à la manipulation profitant de l’ignorance de la population sur les questions budgétaires. « Car, dans le budget, il y a les recettes propres. Et dans les recettes propres, il y a les recettes qui vont dans le Trésor, il y a les recettes des budgets annexes (la parafiscalité, FPI, Foner, etc.) et puis il y a les recettes extérieures (appuis budgétaires, des appuis aux projets) ».

La vérité des chiffres c’est qu’en 2022, la RDC a réalisé en recettes propres, 18 000 milliards de FC, c’est-à-dire 9 milliards de dollars auxquels se sont ajoutés les recettes extérieures, etc., pour atteindre un budget de 11 milliards de dollars américains.  Et en 2023, on a prévu de faire en recettes propres à peu près 11 milliards de dollars américains auxquels vont s’ajouter les autres catégories des recettes pour atteindre 16 milliards. Et comparaison faite par rapport à l’année 2022, avec opposition des chiffres : de 11 milliards à 16 milliards Usd, c’est qu’aujourd’hui, la RDC bénéficie largement des appuis budgétaires de ses partenaires. A titre d’illustration, rien qu’avec la Banque mondiale, la RDC a bénéficié de près de 8 milliards.

Ainsi, il n’y a rien d’inquiétant contrairement aux verbiages des oiseaux de mauvais augure.

« Tout est comme prévu », a rassuré Nicolas Kazadi. A la seule différence, c’est qu’en premier trimestre, le pays a fait face a eu une difficulté de trésorerie. Une situation exceptionnelle qui a impacté sur les salaires. Mais le tableau en termes de taux d’exécution du budget est plus que rassurant : Janvier 105%  de taux d’exécution, février 99%  et mars 88 %. Et la moyenne pour le premier trimestre ramène à 94%.

« Je pense que ces résultats sont honorables. Et ces chiffres comparés au premier trimestre de l’année passée, on attendait pour ce premier trimestre 216 milliards de FC de plus, mais on a eu finalement 16 milliards de plus. C’est-à-dire on reste à l’augmentation par rapport à l’année passée… », a-t-il expliqué. Et de conclure : « Il faut comptabiliser les progrès enregistrés. Des critiques sur le budget et qui viennent de gens avertis ne visent donc qu’à faire mal au pays ».

LePotentiel

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