Le champion de boxe Martin Bakole a reçu le mardi 14 février 100 000 $ cash du gouvernement congolais pour lui permettre de préparer son combat contre le boxeur américain Michael Hunter. Que ce combat soit réel ou pas ; obtenir une si forte liquidité, expose le boxeur au système de taxe britanniques lui dont la famille réside en Ecosse.
Près d’une semaine après la vidéo d’appel à l’aide, des photos du champion de boxe recevant des liasses des billets de 100$ dans un bureau circulent sur les réseaux sociaux.
Contacté par la BBC, le cabinet du ministre des sports et loisirs Congolais a confirmé avoir ordonné le décaissement de $100,000 en faveur de Martin Bakole. Cela devrait lui permettre de préparer son combat contre son tombeur d’il y a quelques années, l’américain Michael Hunter.
Martin Bakole poussé surement par une presse non avertie, aiguillonnée de l’appât du gain et du buzz, ajouté à l’amateurisme gouvernemental intéressé par des commissions, ne pouvait pas se comporter de la sorte du fait de son rang mondial. Du reste pour une somme qui ne représente rien pour un boxeur en activité.
La dernière sortie de Bakole a été une victoire impressionnante et concluante sur le champion olympique français Tony Yoka.
« Daniel Dubois est sur sa liste », a déclaré le promoteur Ben Shalom après la signature de Martin Bakole avec BOXXER ; Bakole est classé numéro deux avec la WBA et s’attend à être appelé comme challenger obligatoire pour le titre « régulier » WBA que Dubois détient actuellement.
Même si, le gouvernement britannique ne soutient pas les boxeurs ni les équipes de football, une règle mondiale, les boxeurs sont soutenus par leurs promoteurs et les privés (banques et autres). Des banques britanniques peuvent bien prêter de l’argent à Martin Bakole ou même via les Qataris ou les Saoudiens comme les clubs de football anglais. Il vient de donner l’image d’un amateur, alors qu’une victoire probable sur Dubois le propulsera au firmament de la Boxe.
Les résidents britanniques sont soumis à la règle de la mondialité de l’impôt. Ils sont taxés sur l’ensemble de leurs gains et revenus au moment de leur réalisation, que ceux-ci soient de source britannique ou étrangère. Ils ont ainsi une obligation fiscale illimitée. Et que resterait -il de l’argent reçu, mises à part les commissions?
RGL