Alors qu’elle défraie encore la chronique à Kinshasa, l’affaire vient de connaître un nouveau rebondissement.
Voilà que la plaignante a décidé, contre toute attente, de retirer sa plainte, sous pretexte que le bourreau a demandé pardon. Elle a décidé de lui pardonner et de le décharger sur le plan judiciaire.
Le document signé par la plaignante circule sur les réseaux sociaux. « Je porte à la connaissance du public qu’un règlement à l’amiable vient d’être trouvé avec monsieur Hazeeb Rayman Padiyath. Il m’a exprimé ses regrets et présenté des excuses relativement à l’incident survenu à l’hôpital du Cinquantenaire et qui fait l’objet de ma plainte contre lui au parquet de grande instance de Kinshasa Gombe. Je lui ai accordé mon pardon et ai décidé de retirer ma plainte », peut-on lire dans le document.
Dans la même déclaration, docteur Huguette Ngomb remercie toutes les personnes et organisations qui l’ont soutenue tout au long de cette affaire. Sans oublier la justice pour son accompagnement.
Les violences verbales et physiques subies par cette femme de la part de son patron qui n’est autre que l’indien médecin directeur de l’hôpital du Cinquantenaire ont provoqué un tollé général.
Les associations de défense de Droits humains se sont saisies de l’affaire pour que justice soit faite pour le docteur Huguette Ngomb.
Le virage à 90 degré que vient de prendre le médecin de l’hôpital du Cinquantenaire rappelle vaguement une autre affaire qui s’est passée au Parlement.
D’aucuns se demandent sur les vraies raisons de ce rétropédalage. En tout cas, la plaignante vient de se tirer une balle au pied et risque de ne plus être prise au sérieux au cas où elle serait réellement en danger.

Manzu Lydie/Ouraganfm