Le 13 septembre, la population de quatre chefferies du territoire d’Ango dans la province du Bas-Uele, République démocratique du Congo s’est insurgée contre les Mbororos, des éleveurs étrangers. Cette révolte fait suite aux meurtres de trois jeunes hommes, attribués aux Mbororos : le 24 juillet à Samungu et le 10 septembre à Digba.
Le député provincial Antoine Gambolipayi rapporte que la population locale a incendié le camp des Mbororos malgré les avertissements des FARDC. La population demande le départ des éleveurs étrangers et ne souhaite pas cohabiter pacifiquement avec eux. Elle leur accorde un délai de deux jours pour quitter le territoire d’Ango.
Poussés par l’austérité des changements climatiques, ces pasteurs Mbororos émigrent vers la partie centrale du continent africain. Arrivés en République démocratique du Congo vers l’an 2000, ils habitent le nord-est du pays, dans la région de l’Uélé située dans l’ex Province orientale, une zone remarquable par ses savanes boisées caractérisées par l’articulation naturelle des savanes et de la forêt. Souvent définis à tort comme peuple nomade, ces pasteurs Mbororo se sont nettement sédentarisés en République démocratique du Congo.
Marcelin Mazale Lekabusia, l’administrateur du territoire d’Ango, a déclaré que le comité local de sécurité travaille pour apaiser la population. Cependant, il a précisé qu’il attendait les instructions de sa hiérarchie pour savoir comment traiter cette situation.
RGL
Attendre la hiérarchie c’est pas mauvais, mais dans l’entre temps les populations congolaise sont entrés de mourir comme des bêtes où comme des étrangers sur leur propre Sol… quand est-ce que les congolais retrouverons leurs dignités ???