Ivanhoe Mines (TSX: IVN) a annoncé qu’elle accélérait la construction et la mise en service de l’usine de concentration de la phase 1 de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo.
La date cible de mise en service du C4 (concentration du minerai et de la première production de concentré de cuivre) a été avancée à la fin mai ou au début juin – plusieurs mois avant la date prévue.
Dans l’ensemble, la construction de l’usine de concentration de 3,8 Mtpa de la première phase du projet Kamoa-Kakula est pratiquement terminée (98%), indique la société, la majorité des certificats C1 (construction terminée) ayant été signés.
La centrale est alimentée par une alimentation permanente et une mise en service C2, qui implique des contrôles électriques, de contrôle et d’instrumentation, tous bien avancés. De l’eau circule dans certaines zones de l’usine, marquant le début de la mise en service de C3, a déclaré Ivanhoe.
La mise en service C3 implique la vérification des fuites, l’étalonnage de certains instruments, les vérifications de la boucle de contrôle et est le précurseur de la mise en service C4 (mise en service à chaud), qui implique le traitement du minerai à travers l’usine pour produire un concentré de cuivre.
Dans l’ensemble, la mise en service de l’usine est bien en avance sur l’échéancier, le premier minerai devant être ajouté à l’usine d’ici la fin du mois de mai. Le minerai à plus faible teneur sera introduit dans l’usine pendant la phase de mise en service du C4, pour s’assurer que les performances de l’usine et la récupération du cuivre sont satisfaisantes avant d’augmenter la teneur de la tête.
Les 409 000 tonnes extraites en avril comprenaient 357 000 tonnes à 5,70% de cuivre de la mine de Kakula, dont 121 000 tonnes à 8,40% de cuivre du centre à haute teneur de la mine et 51 000 tonnes à 5,85% de cuivre de la mine de Kansoko.
Les stocks de surface de pré-production du projet contiennent maintenant environ 3 millions de tonnes de minerai à haute et moyenne teneur avec une moyenne de mélange estimée de 4,74% de cuivre. Kamoa-Kakula a maintenant atteint l’objectif de 3 millions de tonnes de minerai extrait à haute et moyenne teneur, plusieurs mois avant l’échéance estimée dans l’étude de préfaisabilité de 2020.
Le cuivre contenu dans les stocks a augmenté d’environ 23 000 tonnes en avril pour un total cumulé de plus de 140 000 tonnes.
Kamoa-Kakula a également établi un autre record mensuel de développement minier en avril, avec un avancement de plus de 3 625 mètres, portant le développement souterrain total à environ 42,2 kilomètres – plus de 15 kilomètres en avance sur le calendrier.
Les opérations d’arrêt par dérive et remblayage progressent bien à la mine de Kakula, la majeure partie de la production de minerai provenant des opérations d’arrêt et le reste provenant des activités de développement minier.
L’usine de remblayage, qui mélangera les résidus de l’usine de traitement avec du ciment pour produire un remblai en pâte, commencera à pomper le remblai vers les opérations souterraines en juillet.
«Le début de la production à Kakula marque le début d’un district minier de cuivre multigénérationnel, composé de nombreuses mines à haute teneur. Nous nous concentrons maintenant sur l’expansion de cette vaste région du cuivre d’une manière qui est éthiquement et socialement responsable, et en établissant une nouvelle référence mondiale pour l’élimination des gaz à effet de serre dans la production de cuivre dont le monde a un besoin urgent », coprésident Ivanhoe Robert Friedland a déclaré dans le communiqué de presse de lundi.
Kakula devrait être la principale mine de cuivre de la plus haute teneur au monde, avec un taux d’extraction initial de 3,8 millions de tonnes par an à une teneur d’alimentation moyenne estimée à plus de 6,0% de cuivre au cours des cinq premières années d’exploitation. Kakula est la première des multiples zones minières à haute teneur prévues sur le permis minier Kamoa-Kakula de 400 kilomètres carrés.
Le projet de cuivre est une joint-venture entre Ivanhoe (39,6%), Zijin Mining Group (39,6%), Crystal River Global Limited (0,8%) et le gouvernement de la RDC (20%).
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