règne une indicible excitation dans des foyers kinois depuis que le gouvernement a annoncé la réception, lundi 29 novembre au port de Matadi, de la première livraison des tonnes de chinchards commandés sur fonds propres. D’ici à la fin de l’année, selon la convention signée entre les gouvernements congolais et namibien, 27 000 tonnes de surgelés seront réceptionnées.
La promesse du ’’juste prix’’ des surgelés, qui paraissait jusque-là comme pure démagogie, est en train de prendre effectivement corps. Elle se concrétise au grand soulagement des ménagères. Le scepticisme qui parasite généralement le peuple congolais face aux promesses de ses gouvernants peut alors céder successivement place à la confiance, à l’adhésion et à l’engagement.
Confiance dans la mesure où la première promesse du ’’juste prix’’ applicable aux tarifs des transports aériens s’est réellement matérialisée. Conséquence de la confiance, l’adhésion à la Vision du chef de l’État pourra engager les acteurs politiques de bonne foi ainsi que la population entière dans la recherche du Bien commun.
La solution, aujourd’hui, de la lancinante problématique des surgelés devrait être pérennisée. Le gouvernement de la République devrait à l’avenir s’interdire d’investir dans des opérations ponctuelles, sans lendemain, et qui s’apparentent à un écran de fumée. Car il dispose de plusieurs cartouches pour investir localement et produire en permanence des produits alimentaires de qualité d’origine végétale, animale ou halieutique. Pour ce faire, il devrait progressivement mettre un terme aux onéreuses importations.
De ce point de vue, il n’est que légitime d’encourager le gouvernement de l’Union sacrée à accomplir d’autres promesses liées à sa croisade pour le ’’juste prix’’.
Le Potentiel