L’Internet a été rétabli au Gabon quelques heures après un coup d’Etat militaire et trois jours après avoir été coupé par le gouvernement qui invoquait des risques de violences le jour de la présidentielle.
La France dit suivre de prêt la situation.
Les activités du groupe minier français Eramet ont été « mises à l’arrêt » au Gabon après un coup d’Etat militaire dans le pays visant le président sortant Ali Bongo, a déclaré la société à l’AFP.
Un groupe d’une douzaine de militaires a annoncé ce mercredi l’annulation des élections et la dissolution de toutes les institutions de la République, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24, abritée au sein de la présidence.
Les militaires ont déclaré que la gouvernance irresponsable et imprévisible avait entraîné une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de conduire le pays au chaos.
Ils ont décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place, au nom d’un Comité de transition et de restauration des institutions. Pendant cette déclaration, des journalistes de l’AFP ont entendu des tirs d’armes automatiques à Libreville. La situation politique est donc très incertaine au Gabon.
Parmi le groupe figuraient des membres de la garde républicaine (GR), unité d’élite et garde prétorienne de la présidence reconnaissable à ses bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers. Parmi les quatre officiers supérieurs au premier rang, deux étaient des colonels de la GR et deux des colonels de l’armée régulière.
RGL