Dans le cadre des mesures pour lutter contre les violences sexuelles , le Royaume-Uni a pris pour cible le ministre syrien de la Défense et le chef de ses forces armées, ainsi que deux chefs rebelles de la République démocratique du Congo (RDC).
Le FCDO a imposé des sanctions à deux chefs rebelles de la région agitée de l’est de la RDC. Desire Londroma Ndjukpa, chef de la milice Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), et William Yakutumba, chef du groupe rebelle armé Maï-Maï Yakutumba et ancien déserteur de l’armée, font désormais l’objet de gels d’avoirs et d’interdictions de voyager.
Depuis les accords de Nairobi regroupant des groupuscules mouvements armées, Yakutumba a rejoint le rang des FARDC pour combattre les M23 soutenus par le Rwanda.
Le FCDO a cité l’implication de leurs groupes dans des viols et des viols de masse, constituant une violation du droit international humanitaire.
Tariq Ahmad, ministre adjoint des Affaires étrangères, a souligné l’importance de mettre fin aux menaces de violence sexuelle et d’apporter un soutien aux survivants. Il a déclaré: « Ces sanctions envoient un signal clair aux auteurs que le Royaume-Uni vous tiendra responsable de vos crimes horribles. »
La communauté internationale a de plus en plus reconnu l’importance de traiter la violence sexuelle comme une arme dans les conflits et de fournir une assistance aux victimes. Les sanctions du Royaume-Uni visent à dissuader de telles actions et à contribuer à un environnement plus sûr et plus juste. En imposant des mesures ciblées, le gouvernement britannique entend décourager le recours à la violence sexuelle et promouvoir la responsabilisation des responsables.
Aimé Binda