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INTRODUCTION

 

1. Problématique

 

De nos jours, la Communication est conçue comme un outil efficace

dans la vulgarisation et la réalisation des projets à caractère social, projets élaborés et gérés par les organisations non gouvernementales(Ong).

 

La conception puis la réalisation d’un projet font partie du long chemin qui va de la naissance d’une idée à sa concrétisation[1]. Plusieurs projets conçus au sein des Organismes Internationaux, notamment du PNUD, sont d’abord vulgarisés avant d’être exécutés. Cette vulgarisation consiste en la transmission de l’information (message) de l’émetteur au récepteur en passant par des techniques communicationnelles.

 

La Communication dite globale consiste en la coordination d’éléments indépendants en vue de favoriser la réalisation de la stratégie de l’organisation[2].Il existe des preuves manifestes dans l’implication des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) allant du financement des projets à leur impact.

 

Par contre, certaines institutions ne maximisent pas l’intérêt de la communication qui a pour objectif «  d’influencer les représentations et comportements des interlocuteurs »[3]. Alors que, le développement de la Communication a des incidences tant sur le mode de vie que sur la réalisation des projets des institutions et organismes.

Tout projet a pour finalité la réalisation des objectifs fixés  au départ. Et pour ce qui est des projets nécessitant une adhésion à une idéologie ou un changement de comportement, le mode de transmission d’information occupe une place de choix. Notamment en rapport avec le code, le canal, le récepteur, le message, le contexte et le type d’approche de ses interlocuteurs.

 

L’on notera que le PNUD/Fonds Mondial entreprend diverses

activités de communication dans le cadre de la lutte contre le  Sida. Il s’agit notamment de :

-     La création du groupe inter bailleurs santé ;

-     Les campagnes de sensibilisation à travers la presse en recourant

aux spots publicitaires, aux affiches, aux panneaux publicitaires, aux revues, aux brochures ;

-     Les salons ;

-     Les conférences ;

-     Les débats ;

-     La célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida  chaque « 1er Décembre de l’année ».

 

Les activités menées par le PNUD/Fonds Mondial s’inscrivent dans le cadre de la réduction de la progression de la pandémie du VIH/Sida en vue d’atteindre les objectifs internationaux. Le PNUD/Fonds Mondial devait reconnaitre en outre la nécessité d’améliorer la communication publique à laquelle elle s’est vouée pour lutter contre l’expansion du Sida.

 

Les messages publics sont compliqués par ce qu’ils reflètent les

objectifs de régularisation, de protection ou d’anticipation qui incombent aux pouvoirs et services publics[4] .Par ailleurs, le PNUD/Fonds Mondial qui pratique le type de communication de masse devra revoir ses procédures d’approche auprès de ses  interlocuteurs afin d’en corriger ses faiblesses.

 

Nous avons portés une attention particulière sur les travaux antérieurs abordant le thème Sida. Le premier  est un mémoire défendu en 2009,  intitulé « Efficacité de la Communication du PNUD/Fonds Mondial dans la lutte contre le VIH/Sida ».

 

Dans sa démarche, l’auteur Mbuyi Bangala Grâce[5] a cherché  à savoir comment le PNUD/Fonds Mondial exploite-t-il la communication dans la lutte contre le VIH/Sida à Kinshasa .L’auteur a affirmé dans son hypothèse qu’une communication efficace est celle qui combine les motivations aux facteurs correspondants. En conclusion, elle a affirmé que cette recherche lui a permis de comprendre les différentes combinaisons de motivation et de facteurs ainsi que la pratique de communication qui permet aux entreprises de s’étendre et de se maintenir.

 

Le deuxième travail qui a aussi attiré notre attention, est celui 

intitulé « Les stratégies de Communication de L’ONU/SIDA dans la lutte contre le Sida », approche critique défendu en 2006 par Seladi Moluma Irene[6].

 

L’auteur a planché sur le regard de la croissance permanente  du Sida pour ressortir la critique que l’on peut adresser à L’ONUSIDA quant à sa stratégie de lutte .Dans son hypothèse, celle –ci a admis qu’une campagne échoue souvent quand il y a déséquilibre entre les éléments de la stratégie adoptée. C’est-à-dire lorsque les moyens ne sont pas adaptés aux objectifs. Pour clore, l’auteur écrit que « Son étude lui a permis de constater que les stratégies de communication de L’ONU/SIDA permettent d’appuyer l’action contre le VIH/Sida en RDC ».

 

Le troisième travail qui a encore retenu notre attention s’intitule :

« Stratégies de communication de l’A.C.B.A /AMO Congo dans la lutte contre le Sida », état des lieux, défendu en 2004, par Tshibuyi Mutinga Modeste[7] .

 

Pour sa part, Tshibuyi s’est posé la question de savoir  quelles sont les stratégies mises en œuvre par A.C.B.A/AMO Congo pour informer suffisamment  la population sur les conséquences et les moyens de prévention contre le VIH/Sida en vue d’un changement de comportement. Son hypothèse affirme que la mise en place d’une stratégie suppose la connaissance d’un problème d’identification de la cible, de message et des moyens pour atteindre le public. L’auteur de ce travail conclus que l’A.C.B.A/AMO Congo recourt très souvent aux supports médiatiques dans les

 compagnes de sensibilisation ainsi qu’à la formation des spécialistes en communication sur le virus du Sida pour informer totalement la population contre la pandémie du Sida.

 

La démarcation de notre recherche de celles qui précèdent tient au

fait que les organismes qui travaillent sur des projets Sida doivent utiliser une communication qui concourt à la concrétisation de leur objectif .Car la plupart ne se limitent qu’à une simple transmission d’information. 

 

Nous n’avons pas limité notre recherche a une simple étude mais plutôt proposé la communication inter personnelle qui relève de la communication pour le changement de comportement .Celle-ci vient appuyer celle de masse et de groupe. En plus, notre cadre théorique relève de la communication alternative dans domaine de la santé.

De manière générale, nous voulons ressortir de par notre  analyse

l’impact des actions d’une agence de L’ONU à travers  son implication dans la lutte contre une pandémie.

                     

Ainsi, notre question générale de recherche sera libellée de la

manière qui suit :

 

Quel peut être l’impact de la communication d’un organe subsidiaire[8] de L’ONU  dans la lutte contre une pandémie qui décime une grande partie de la population mondiale.

 

En d’autres termes, quel est l’impact de la communication que le PNUD/Fonds Mondial met en place pour réaliser son projet de lutte contre le VIH/Sida à Kinshasa.

 

2. Hypothèse.

 

Une hypothèse du travail est une tentative de réponse provisoire aux questions posées par la problématique qui la détermine, ainsi, notre étude soutient l’hypothèse selon laquelle le PNUD/Fonds Mondial recourt  à plusieurs types de communication qui concourent efficacement à la réalisation de son projet de lutte contre le Sida.

3. Choix et intérêt du sujet.

 

Notre choix du sujet l’inscrit sur le plan théorique dans le cadre de

notre formation en Sciences de l’Information et de la communication.

 

 

L’intérêt pratique de cette réflexion est double :

 

D’une part, elle aide à apprécier les types de communications appliqués dans la réalisation de tout projet qui vise à lutter contre la propagation de la pandémie.

 

D’autre part, notre approche critique se veut un complément  aux

activités du projet afin de le rendre plus efficace sur le terrain.

 

4. Méthode et  technique.

 

Pour vérifier notre hypothèse, nous avons opté pour la méthode analytique qui nous paraît la plus indiquée .Tandis que comme technique, nous avons choisi essentiellement de faire   l’analyse documentaire.

 

5. Délimitation du sujet.

 

Comme toute étude scientifique, notre sujet est circonscrit dans le

temps et dans l’espace précis, cela d’autant plus que le champ de la communication est vaste, complexe et que le projet PNUD/ Fonds Mondial est d’une durée de six ans.

 

      Dans le temps, notre travail couvre les activités menées par le PNUD/ Fonds Mondial Sida pendant  la période  2007 – 2009.

      Dans l’espace, les activités menées par la PNUD/Fonds Mondial dans la ville de Kinshasa constituent notre champ d’investigation.

 

6. Subdivision du travail.

 

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule en trois chapitres :

 

      Le premier chapitre présente le cadre conceptuel et théorique de l’étude.

      Le deuxième, est consacré à la présentation du PNUD/ Fonds Mondial et l’état des lieux du Sida à Kinshasa.

      Le troisième chapitre porte sur une analyse critique des différents types de communication pratiqués par le PNUD/Fonds Mondial pour la matérialisation de ce projet  à Kinshasa.

 

 

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

 

Ce premier chapitre, nous sert à circonscrire notre cadre conceptuel pour donner un éclairage sur les concepts de base  et une assise  théorique de notre étude.

Section1 : CADRE CONCEPTUEL

 

Cette section est consacrée à la définition des concepts de base qui

seront utilisés le long de notre étude. Cela nous permettra de circonscrire le champ de compréhension étant donné qu’un terme peut donner lieu à plusieurs sens.

 

Nous définissons dans cette section les différents concepts, à

savoir : Impact, communication, projet et Sida.

 

1.1. Impact

 

Ce terme comporte plusieurs acceptations. Aussi se définit – il comme le fait pour un corps, un projectile de venir frapper un autre[9] .Ce qui peut être compris comme un effet, un choc de A sur B suite à un stimulus.

 

L’impact est encore définit comme l’effet produit par quelque chose,

l’effet d’une action forte, brutale ou encore son influence[10].

 

Une autre acceptation de ce terme est celle de MUCCHIELLI[11] qui

définit l’impact comme une mesure des effets tangibles et intangibles, positifs et négatifs qu’un changement, un problème ou un mouvement pourrait ouvrir sur un environnement. Selon cet auteur, l’impact est considéré comme une influence dans le cas où l’organisme qui subit une action de modification serait un individu ou un groupement humain.

 

OKOMBA[12] définit l’impact sous trois dimensions. Dans le 3ème volet de sa définition, il le définit comme étant la capacité à modifier le comportement du récepteur. On l’appelle généralement effet.

 

Une particularité de l’impact est qu’il touche, saisi avec ou sans le

vouloir l’objet ou le sujet auquel il s’applique. Il le modifie soit positivement ou négativement.

 

Dimension de la notion d’impact13

 

Pour traiter de l’impact, trois dimensions sont indissociables selon André (André et al., 1999) : 

 

      La grandeur de l’impact : désigne le changement de la mesure d’une variable de l’environnement compte tenu du contexte général, tant spatial que temporel. Cette grandeur peut constituer une mesure ou  une prédiction. C’est une mesure quantifiable.

 

      L’importance de l’impact : jugement porté par l’expert sur l’importance des modifications anticipées, qui tient compte du contexte d’insertion spatial et temporel du projet. 

 

      La signification de l’impact : valeur variable qu’accorde chacun des acteurs aux deux caractéristiques précédentes (reflet d’appropriation de l’espace de vie, perception et évolution souhaitée). 

 

De ces trois dimensions, nous retenons que l’impact est un jugement

porté par un expert sur l’importance des modifications anticipées, sa grandeur peut constituer une mesure ou une prédiction, qui tient compte du contexte d’insertion spatial et temporel du projet.

 

Notre étude s’investie à étudier l’importance des modifications des comportements stimulés par la communication et susceptible a faire réussir ou échouer un projet.

 

Pour nous, l’impact est considéré comme la capacité d’accélérer ou

de retarder le processus de réussite d’une vision ou d’un projet. L’impact de la communication serait alors l’ensemble des effets produits suite à un stimulusréaction provoqué sur des projectiles (animés ou non animés).

 

1.2. Projet

 

1.2.1. Définition

 

Un projet se définit comme une action spécifique nouvelle qui structure méthodiquement et progressivement une réalisation à venir. Celle qui n’a pas d’équivalent dans le passé. Cette réalisation est élaborée, puis mise en œuvre pour répondre aux besoins d’un maître d’ouvrage ; Elle implique un objectif et des opérations à entreprendre, avec des sources des données.

 

Cette définition s’applique aussi à des projets plus spécifiques ayant

trait à l’urbanisme, à l’évolution sociale, aux activités culturelles et artistiques

… ainsi qu’à l’innovation informatique et médiatique[13].

 

Un projet se définit autrement comme un but que l’on se fixe

d’atteindre, un ensemble des préalables visibles et mesurables. Ainsi, le but d’un projet reste de parvenir à sa concrétisation[14].

 

1.2.2. Les caractéristiques d’un projet.

 

Un projet est caractérisé par[15]

 

      La satisfaction d’un besoin spécifique et particulier ;

      Un objectif autonome ;

      Généralement une innovation, au moins partielle ; Le plus souvent une grande complexité.

 

Ces caractéristiques peuvent s’expliciter de la manière suivante :

 

Tout projet conçu nécessite une idée même approximative de sa

finalité. Il répond alors à un besoin latent ou plus au moins exprimé.                                  

 

Retenons par ailleurs que ce besoin est spécifique et particulier, il

s’explique par le fait qu’il ne doit pas encore être satisfait et doit différer des réalisations précédentes .L’idéal et d’inclure dans un nouveau projet l’expérience acquise précédemment ainsi que les innovations intervenues entre temps. L’environnement concurrentiel, en perpétuel changement, demande bien sûr une réactualisation permanente dudit projet[16].

 

La complexité d’un projet s’explique du fait que plusieurs techniques

s’y appliquent  au cours de son exécution. Pour les projets de communication, les facteurs de communication ne sont pas cependant ignorés d’autant plus qu’ils jouent un rôle important dans ce processus. En plus, les facteurs politiques, sociaux, économiques, environnementaux et religieux influent sur le comportement de personnes sujettes ou objets de ce programme.

 

1.2.3. L’évaluation de projet.

 

Le suivi du projet consiste à vérifier lors de chaque point

d’achèvement que les hypothèses sont toujours vraies et valides.[17]

            

Tout projet  conçu nécessite d’être évalué pour vérifier si lors de

chaque point d’achèvement l’hypothèse émise est toujours vraie et valide.

 

L’évaluation est une étape qui concourt à la réussite d’un projet

d’autant plus qu’elle intervient avant, pendant (évaluation à mi – parcourt) et à la fin du projet. La révision des opérations exécutées comparée aux objectifs fixés permet aux organismes, entreprises et individus de redresser le plus tôt que possible le risque de « mauvais achèvement ».

 

Plusieurs facteurs peuvent être à la base d’un échec de projet .Cela

pour plusieurs raisons. L’une d’elles tient à la qualité des partenaires qui a des conséquences en matière de la réalisation du projet. Chacun des partenaires d’un projet lui fait courir des risques. Certains ne sont pas dans la même situation. D’autres par contre sont plus au moins intéressés alors que d’autres encore présentent des signes de fragilité. Il est alors nécessaire d’évaluer toutes ces données.

 

1.2.4. La réalisation du projet

 

Comparé à toute entreprise humaine, un projet passe par un

enchaînement d’étapes successives, où la réalisation des étapes en amant détermine la réalisation des étapes en aval.

 

Le dictionnaire Larousse[18] définit une réalisation comme l’action de faire passer du stade de la conception à celui de la chose existante : la réalisation du projet se heurte donc à la réalisation d’une utopie.

 

1.3. Communication

 

               Le mot « Communication » fait partie de ces notions fourre – tout qui possèdent une extension très grande. La communication peut en effet être aussi bien humaine, animale que végétale ou mécanique[19].

 

Cette définition est beaucoup plus généralisée. Elle nous révèle les

différents domaines auxquels s’applique la communication. Si nous tenons compte du champ que couvre cette définition, nous ne saurons trouver la faciliter de ne le circonscrire que dans la présente étude.

 

En effet, le concept sous étude peut revêtir des significations diverses au regard des contextes dans lequel il est utilisé. Le terrain de la communication apparaît aux non – initiés comme une jungle ou ils se risquent divers aventuriers, sans évidemment qu’il leur soit fait l’obligation de décliner leur passeport scientifique [20]

 

La communication dans le sens étymologique est l’action de rendre

commun, de partager et donc d’être en relation avec. 

 

Le terme apparaît pour la 1ère fois dans la langue Française au XIVème siècle, il est proche de communion, partage et donc de la participation[21]. La notion de participation s’avère nécessaire dans la mesure où le feedback permet d’accéder à la réaction ou l’attitude de son interlocuteur.

 

L’information, en retour d’un message de l’émetteur au récepteur, revêt différents aspects qui peuvent être verbaux, mimiques, cosmétiques même proxémiques.

 

Ainsi, le terme communication ne se limite pas au simple fait de transmettre le message. Il devient un échange, une conversation sous diverses formes, exprimées ou non.

 

Pour nous en convaincre, Darras se lance dans une revue des langues apparentées, notamment le Sanskrit, le vieux Slave et le Germanique, où il découvre des racines dérivées de « Mutare » comme « Mith, Mite et

Miso », voulant toute traduire la réalité d’alternance. «  Ce changement en alternance serait ensuite à caractériser des charges  fondées sur le lien social et  l’entretien de ce lien. C’est ainsi que la réciprocité entra dans l’économie du changement. On quittait ainsi le registre du changement  pour aborder celui de l’échange[22].

 

Si nous considérons le principe établi par les tenants de la pragmatique de la communication selon lequel «  on ne peut pas communiquer, qu’on le veuille ou pas », alors tout comportement est une communication en ce qu’il renferme en lui une valeur de message.

 

De ce fait, les réactions de nos interlocuteurs doivent être tenues à

l’œil afin d’en déchiffrer le contenu informatif.

 

 

1.3.1. Information

 

Le  concept d’information se définit de plusieurs manières. Tout dépend du domaine d’application dans lequel on se lance. Nous ne pouvons parler de la communication sans évoquer l’aspect de l’information. Cette dernière est d’ailleurs comprise dans la communication. Daniel BOUGNOUX établit le primat de la communication sur l’information de la manière suivante : « L’information suppose en général la communication, mais cette condition, est symétrique. La communication  ne conduit pas toujours à l’information »[23].

 

L’information n’a un sens que dans un contexte bien définit. Au

début il n’est que contenu mais c’est la relation qui donne un sens à une information. Cette dernière ne se comprend mieux que  par le rapport entre les individus en relation.

 

Les relations sociales, impliquent toujours échanges d’informations. L’information qui circule a souvent pour finalité de contrôler les comportements. Vu l’importance de ce concept dans l’échange, nous retenons que, même en étant inférieure à la communication l’information influence les attitudes des individus en société. Cela du fait qu’il peut susciter soit un intérêt soit un désintéressement du récepteur. Hormis les interférences qui interviennent dans le parcours du message, l’efficacité du contenu informatif peut surmonter les obstacles qui déforment le plus souvent le sens initial du message de l’émetteur.

 

Si ce dernier, veut être objectif à tel point que son appel parvienne à

son interlocuteur, alors il doit se pencher sur la piste qui lui semble la mieux indiquée afin de ne pas rater sa cible. Cette dernière étant rapprochée ou éloignée.

1.3.2. Différents types de communication

 

a.    La communication intra personnelle[24].

 

Elle ne concerne qu’une seule personne : celle – ci réfléchit pour elle – même, voire se parle à elle – même, avant de parler ou d’écrire à autrui.

 Nous pouvons l’appeler autrement : monologue, le fait de converser avec soimême.

 

b.    La communication interpersonnelle.

 

Communication du type émetteur - message - receveur

Elle est basée sur l’échange 1 émetteur - 1 récepteur.

Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne[25]

 

 

 

Elle implique nécessairement, au minimum deux personnes qui

échangent des propos. Elle s’applique donc à une communication entre un petit nombre d’individus dans des situations variées (en face à face ou en cercle restreint). Plus le lien entre ces personnes est étroit, plus la communication sera intense.[26] 

 La communication inter et intra personnelle se limite aux personnes

et ne fait donc pas appel à un support médiatique.

 

c.    La communication de groupe.

Est une communication interpersonnelle qui s’étend à un nombre

plus important de personnes. Il peut s’agir aussi bien d’une réunion de travail entre collègues de bureau que d’un dialogue entre un professeur et ses étudiants.

 

d.    La communication médiatisée.

 

Elle se situe encore à un autre niveau. Elle est constituée par le processus qui permet à un ou plusieurs émetteurs, ou encore à un émetteur collectif de diffuser des messages au moyen d’un dispositif technique (texte imprimé, écran, micro) vers un ou plusieurs récepteurs. Dans cette acceptation, « médiatisée » (en opposition  à « immédiat ») signifie qu’on se sert d’un instrument de médiation c'est-à-dire d’un outil technologique donné.

 

e.    La communication dite de masse.

 

Ce type de communication peut se définir comme étant un

processus par lequel des communicateurs professionnels utilisent un support technique pour diffuser des messages, de manière ample, rapide et continue afin de toucher une large audience.[27] 

 

Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente (on a vu

des campagnes jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté).[28]

Cette communication est une forme de la communication médiatisée

par ce qu’on y applique des moyens médiatiques, communication de marque et la publicité. 

 

1.4. VIH/Sida

 

1.4.1. VIH

 

a.    Définition[29]

Il signifie « virus de l’immunodéficience humaine », c’est le virus responsable du Sida .Le virus de l’immunodéficience humaine est l’agent pathologique qui provoque une infection qui conduit vers le Sida en l’absence de traitement ARV.

                  

Par ailleurs, le VIH étant l’agent causal du Sida .L’expression,

parfois utilisée, peut entretenir l’idée que l’infection à VIH équivaut au Sida, ce qui est faux .

 

b.   Action.

 

Le VIH ou virus de l’Immuno déficience Humaine est le virus

responsable du Sida. Il appartient à la famille des rétrovirale31.

 

 

Chez l’homme, deux types ont été isolés[30] :

 

      Le VIH – 1, présent dans le monde entier,

      Le VIH – 2, principalement en Afrique de l’Ouest.

 

Le VIH, comme tous les rétrovirus a la particularité de transformer

son matériel génétique natif, l’ARN (acide ribonucléique), en ADN pour permettre de l’intégrer dans le génome des cellules infectées. Ce virus possède la propriété de déstructurer et de détruire progressivement certaines cellules du système immunitaire (lymphocytes + CD4 et cellules présentatrice d’antigènes).  

 

1.4.2. Sida

 

Le syndrome d’immuno déficience acquise (Sida) est la phase

terminale de l’infection par le VIH, caractérisée par la perte progressive des défenses immunitaires qui permet le développement des maladies opportunistes.[31]

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE

 

Cette partie est consacrée à la construction du cadre théorique.

 

Le fondement théorique de notre étude s’inspire des théories de la communication pour le changement de comportement dans le domaine de la santé. Ces théories sont dites alternatives parce qu’elles s’attellent sur les aspects négligés par les communications dites classiques .Avant d’énoncer le modèle choisi, nous nous inscrivons dans l’explication de la communication pour le changement de comportement(CCC).

 

Pendant longtemps, la communication a été restreinte à une simple

transmission d’informations qu’on a espéré faire changer de comportement.

Les  théories de la communication pour le changement de 

comportement  fournissent aux acteurs  de  la communication  des  indicateurs  et des  exemples  de ce  qui  influe   sur  le  comportement.

 

Il  existe  une  variété  des  théories  favorables   à  la   bonne 

compréhension  de  la communication sur  la santé .

                 

Le  changement  de  comportement  d’un  individu  se  caractérise  

par  une  démarche   qui  se définit  par  étapes  successives  qui   orientent   vers  son  but.

                  

Agir  sur   le  comportement  des   individus   pour  le  modifier  est 

une  démarche  assez  délicate. C’est  ainsi qu’il faut opter  sur  des  stratégies  appropriées pour pouvoir influencer et faire adopter des approches de  communication  adéquates, celles  qui  conviennent pour une  action  efficace.

                

Tout  approche  ne   vaut  que   par  son usage .En ce  qui  concerne  

notre  étude, nous   nous  sommes  recommandée   le  choix  d’une  approche   qui se   marie   avec  les   objectifs  de  communication .Ce  cadre  théorique  tient  compte  des  spécificités  du  contexte  dans  lequel   évolue la présente  recherche  et  qui  répond  aux  besoins  et  attentes   du   public   cible. 

            

Ainsi  avons  nous  opté pour le modèle  de  réduction  des risques

du SIDA.

 

LE MODELE DE REDUCTION DES  RISQUES  DU SIDA[32]

 

Le  modèle  de  réduction  des  risques  du   sida  ( MRRS)  a  été 

conçu dans les  années  90 en  s’inspirant  d’autres théories  du  changement  de  comportement. Ce modèle fournit  un  cadre  théorique spécifique  au  changement  de  comportement   lié  à la transmission  du  VIH/Sida et  au  comportement   sexuel.  Le  MRRS  comprend   trois  étapes :

 

 

1.    Reconnaitre  et  caractériser  son comportement  comme  étant  à   risque,

2.    S’engager  à  réduire  les  rapports  sexuels   à  risque  et  augmenter   les  activités   à  moindre  risque,

3.    Et   enfin  agir.                                                                                                                 

On imagine facilement l’utilité des masses médias pour éveiller les

consciences sur les comportements à risque dans la première  étape.

 

Cependant,  les autres  étapes  demandent  à  l’individu  de bien 

savoir se prendre  en  main . Savoir prendre  des  décisions  et  être  conscient  de  sa  capacité  d’agir ,sont  des  domaines  délicats  que  les méthodes de communication inter personnelle (CIP) maitrisent mieux .De plus ,certaines  circonstances  personnelles  et  communautaires doivent  exister  pour  qu’un  individu agisse. La communication interpersonnelle est  importante  au niveau  individuel  car elle  développe, par  exemple, la capacité  d’une  personne  à communiquer avec son  partenaire, à   résoudre  ses  problèmes  et  à  améliorer  l’estime  de  soi.

 

 Ainsi donc dans la réalisation de ce projet, le PNUD  recourt  aux 

médias   de  mases principalement   pour   passer l’information et   sensibiliser  la  population cible sur le risque encouru. 

Cependant, cette  communication à laquelle  recourt  le  PNUD n’atteint pas toujours la cible à cause de plusieurs contingences. Parce que le  changement  de  comportement humain est un processus lent et difficile  englobant  au-delà  des  mass  médias.

 

CHAP II.  PRESENTATION DU PNUD/FONDS MONDIAL ET L’ETAT         DE  LIEUX DU Sida A  KINSHASA.

 

SECTION 1 : PRESENTATION DU PNUD

 

 

1.1. HISTORIQUE DU PNUD[33]

 

Le programme des nations Unies pour le Développement (PNUD) est la principale source de financement à titre gratuit du développement humain durable, développement à la fois centré sur l’individu et qui ne nuit pas à l’environnement.

 

Le PNUD tire ses origines de la fusion, en 1965, du Programme

élargi d’Assistance Technique des Nations Unies créé en 1949, et du Fonds Spécial des Nations Unies mis en place en 1958. Ses  ressources générales d’environ un milliard de dollars par An, proviennent des contributions volontaires versées par les Etats membres de l’ONU ou ses organismes. Ses politiques et ses grands programmes sont approuvés par un Conseil d’Administration composé de 36 pays développé et en développement.

 

Le PNUD a  trois buts essentiels :

-      Aider l’ONU à conférer une dynamique et une cohésion aux efforts en faveur du développement humain durable.

-      Consacrer ses propres ressources à une série d’objectifs fondamentaux pour le développement humain durable élimination de la pauvreté régénération de l’environnement, création d’emplois et promotion de la femme. 

-      Renforcer       la       Coopération          internationale        au    service        de

développement humain durable et constituer l’une des principales ressources de Fonds en vue d’y parvenir.

 

Grâce à un réseau de 136 bureaux à travers le monde, le PNUD

collabore avec les gouvernements, les organisations de la Société civile et la population de quelques 175 pays ou territoires en développement.

 

Pour l’exécution des projets et programmes qu’il soutient, il s’appuie sur le savoir de plus de 30 organisations non gouvernementales et organismes Internationaux et régionaux.

 

Le  PNUD met l’individu au centre des toutes ses activités. Ce qui

favorise la croissance dans l’équité. Il s’agit avant tout d’étoffer les moyens nationaux dans les domaines suivants :

 

      Considération de l’environnement et utilisation durable des ressources naturelles ;

      Formation à la gestion ; coopération technique entre pays en développement, transfert et adaptation des technologies et promotion de la femme.

 

L’esprit d’entreprise est encouragé pour sa capacité à créer des emplois et à réduire la pauvreté. Les programmes mondiaux et internationaux sont axés sur des questions d’intérêt mondial telles que la sécurité alimentaire, la maternité sans risque et le VIH/Sida.

 

Chaque année une équipe des consultants indépendants rédige, pour le compte du PNUD, un rapport sur le développement humain, qui aide la communauté internationale à élaborer de nouveaux concepts.

 

1. 2. Institutions

 

            Le PNUD comprend les organes suivants :

 

1.    Un organe administratif, avec à sa tête un administrateur et un administrateur adjoint.

2.    Un organe intergouvernemental, le Conseil d’administration du PNUD composé de représentants d’Etats sous – développés.

3.    Un organe inter – organisations, le bureau consultatif inter – organisations du PNUD, composé des Chefs de secrétariats des organisations participantes.

 

1.3. Ressources.

 

Elles proviennent de contributions volontaires consenties par les

Etats lors des conférences annuelles d’annonce des contributions. Environ 87% des ressources de base du PNUD affectées aux programmes sont constituées de dons aux pays dont le revenu annuel par habitant est égal ou inférieur à 750 dollars.

SECTION 2 : Le PNUD en RDC.

 

2.1. Contexte d’intervention

 

Le PNUD intervient en République Démocratique du Congo depuis

les années 60. Les apports en ressources financières atteignent à ce jour plus de 150 millions de dollars américains. Le plan cadre d’assistance des Nations Unies pour le développement (UNDAF) a été réaménagé à partir des années 90 pour prendre en compte le contexte changeant de la RDC. C’est ainsi que celui qui couvre la période 2003 – 2005 et qui s’intitule sortir de la crise est centré sur les actions de réhabilitation, reconstruction et paix.

 

Compte tenu du contexte socio – politique, le PNUD en RDC a

rencontré ses activités autour des trois principaux axes :

 

²   La promotion de la bonne gouvernance démocratique.

²   L’éradication de la pauvreté.

²   La prévention et les activités de sortie de crise.

 

Il centre ses efforts et moyens sur les programmes de lutte contre le SIDA et ses conséquences cherchant à stopper tant soit peu la propagation du VIH/Sida et inverser la tendance actuelle de prévalence en République Démocratique du Congo.

2.2. Mode d’exécution.

 

La mise en œuvre du PNUD dans les projets et programmes

sectoriels avec le gouvernement congolais est assurée de trois manières :

 

§    Exécution par agence spécialisée ; dans ce cas la FAO, l’OMS, l’UNESCO, le BIT, l’UNOPS, l’UNDESA exécutent les projets du  PNUD.

§    Exécution national ; dans ce cas, l’exécution du projet ou programme est confié au service gouvernement (tel un ministère, une régie et autres).

 

Concernant le soutien direct, le PNUD finance sur la quasi-totalité du

territoire national, des projets d’appui aux producteurs agricoles. Mais il appui également le renforcement des capacités et des stratégies des communautés de base par la promotion des initiatives communautaires (programme d’appui aux secteurs agricoles et rural).

 

En matière de lutte contre le VIH/Sida, les interventions du

PNUD/Fonds mondial se focalisent sur l’appui au programme national de lutte contre le Sida (PNLS).

2.3 .Activités du PNUD en RDC

 

2.3.1. La lutte contre a pauvreté

 

              Le PNUD est le Conseiller du gouvernement en matière de développement humain durable. Il appui l’élaboration des stratégies, des politiques et programmes ; soutient directement les Communautés de base afin de renforcer leurs capacités.

 

              C’est dans cette optique que plusieurs documents ont été réalisés dans les secteurs de la santé, l’éducation, la lutte contre la VIH/Sida, l’habitat et la lutte contre la pauvreté (DSRP : document stratégique de la réduction de la pauvreté).

 

2.3.2.  Bonne gouvernance.

 

Le PNUD/Fonds mondial est partenaire neutre de tous les acteurs de développement. Il développe un plaidoyer pour la promotion de la bonne gouvernance, notamment à travers des publications telles que le Rapport National de Développement Humain Durable (RMDH) et des débats publics. Il appuie en outre, la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités (PNRC) formulée par le pilotage de l’économie ; vise à améliorer le pilotage ; la gestion des finances publiques ; la livraison des biens et services publics de base : la bonne gouvernance administrative et judiciaire, et l’appui aux organisations de la société civile.

 

En matière de « Genre », le PNUD/Fonds mondial a appuyé le gouvernement dans la mise en place du Programme National pour la promotion de la femme Congolaise (PNPFC). C’est dans ce cadre que le PNUD/Fonds mondial s’allie à l’UNIFEM (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) pour renforcer des stratégies d’intervention afin d’assurer la promotion de la femme congolaise à tous les niveaux.

2.3.3. Sortie de crise

 

L’appui du PNUD/Fonds mondial se concentre sur le renforcement des capacités de gestion de crise. Les efforts de reconstruction au niveau communautaire, la réhabilitation des infrastructures de base (écoles, dispensaires, ports…) et le financement des initiatives de sortie de crise, notamment des activités génératrices des revenus, en particulier au profit des femmes.

 

Le PNUD/Fonds Mondial s’engage dans les activités de plaidoyer étendues sur le thème de la pauvreté. Son rapport mondial de développement humain, publié chaque année, est un outil de référence. Il appuie également le gouvernement dans le suivi de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

 

Le représentant résident du PNUD/Fonds Mondial est le Coordonnateur         résident       et       Coordonnateur      humanitaire des    activités opérationnelles du système des Nations Unies dans le pays. Cette collaboration permet de maximiser l’utilisation des ressources provenant des Nations Unies ou disponibles au titre de l’aide internationale.

 

Le PNUD/Fonds Mondial qui est une institution des Nations Unies prône le changement et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources nécessaires aux populations pour l’amélioration de leur condition de vie.

 

Il a été choisi par le Country Coordinating Mechanism( CCM), et le Fonds Mondial pour assurer la gestion programmatique et financière des projets du Fonds Mondial.

  

SECTION 3 : PNUD/ Fonds MONDIAL EN RDC

 

3.1. Introduction.

 

Depuis 1998, la République Démocratique du Congo vit une grave  crise ayant entraîné la mort de près de 4 millions de personnes et un affaiblissement des infrastructures de santé publique. Pour intensifier considérablement la lutte contre les trois maladies les plus meurtrières en République Démocratique du Congo un financement global de 223 millions USA pour la période de 2004 – 2011.[34]

 

Chaque année dans le monde, on enregistre la mort de plus de six

millions de personnes, et ce chiffre est croissant.

 

3.2. Aperçu historique du PNUD/ Fonds Mondial

 

L’histoire du projet Fonds Mondial en République Démocratique du Congo a réellement commencée au début de l’année 2005. Depuis lors, la RDC a pu accomplir des progrès significatifs. La prévention et la sensibilisation des populations Congolais ont été renforcées grâce au dépistage et à la distribution de préservatifs ou de moustiquaires imprégnées d’insecticide.

 

3.3. Objectifs du projet PNUD/ Fonds mondial.[35]

 

      Composante Sida.

 

Le projet de lutte contre le VIH/Sida du PNUD/Fonds mondial vise à

réduire la propagation de l’épidémie du VIH/Sida, son impact sur les individus, les familles et les Communautés et vise une nette amélioration de la couverture préventive et curative sur l’ensemble de la RDC.

 

      Composante Paludisme.

 

Le projet de lutte contre le Paludisme du PNUD/Fonds Mondial

s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Faire reculer le Paludisme » lancée par l’OMS et ses partenaires en Juillet 1998. La RDC s’est engagée à mettre en œuvre, avec tous ses partenaires les stratégies adaptées au niveau mondial régional.

 

      Composante Tuberculose.

 

Le projet de lutte contre la Tuberculose vise à réduire la morbidité et

la mortalité liée à la Tuberculose et à la Co – infection VIH/SIDA/ Tuberculose.

 

3.4. Contexte du PNUD/Fonds Mondial en RDC.

 

Le CCM (Country Coordinating Mechanism) ou l’instance de coordination Nationale est en fait un cadre national de concertation et de partenariat crée au niveau de chaque pays lorsque le Fonds Mondial intervient.

 

 

Il a pour mission de :

 

¯ Assurer la coordination du processus d’élaboration des projets, leur approbation et leur soumission au Fonds Mondial pour le financement.

 

¯ Assurer la gestion des fonds alloués et veiller à la synergie des activités financées par le Fonds Mondial avec celles des autres bailleurs.

 

¯ Choisir une ou plusieurs organisations capables de devenir bénéficiaire principal, après consultation d’un large éventail d’acteurs publics et privés.

 

Chacun des programmes que soutient le Fonds Mondial est rapporté

aux objectifs du pays concerné ; qui sont exposés dans la proposition initiale et l’accord de subvention. Les objectifs mesurent la performance relative (  par rapport à ce qui peut être fait dans le pays) plutôt que la performance absolue (une mesure fixe, par exemple des résultats du traitement ...)

 

Le Fonds Mondial opère suivant un modèle de financement en fonction des résultats. Ce qui permet aux pays de déterminer leurs propres cibles spécifiques en fonction de ce qu’ils retiennent comme priorités immédiates dans la lutte contre les trois maladies.

 

Le caractère unique de ce modèle tient au fait que les résultats d’un

pays ne sont pas consacrés à ceux d’autres pays, puisque chaque pays est appelé à développer ses propres objectifs. Les pays peuvent en outre ajuster leurs objectifs pendant toute la durée d’une subvention afin que les ressources soient utilisées aussi efficacement que possible.

 

Les pays qui sont dotés d’infrastructures de santé moins développés ou de moindres niveaux de ressources humaines ne sont pas pour autant pénalisés.

 

En fait, avec le temps, le Fonds Mondial a pu démontrer que les

pays les plus pauvres n’ont pas nécessairement de plus mauvais résultats que certains pays plus développés.

 

En République Démocratique du Congo, le CCM a été crée en 2002. Il est composé de 40 membres, représentants des institutions publiques, des organisations du système des Nations Unies, des Coopérations et institution bi latérales et multilatérales, des ONG nationales et internationales, des entreprises publiques et privés. Ainsi que de personnes vivantes avec le VIH, la Tuberculose et le Paludisme, des universités, mais aussi des confessions religieuses et des syndicats.

 

C’est depuis 2003, que le PNUD a été choisi par le CCM et le Fonds Mondial comme récipiendaire principal (PR) pour assurer la gestion pragmatique et financière des projets des Fonds Mondial dans un contexte particuliers :

      Pays immense en situation de post crise ;

      Absence de voie de communication ;

      Peu de lignes aériennes fiables pour couvrir les destinations ; Déliquescence du tissu Administratif à tous les niveaux.

   3.5. Unité de production Fonds Mondial[36]

 

Pour jouer ce rôle, une unité de gestion du projet Fonds Mondial (Unité Fonds Mondial) a été créée en 2005. Depuis le 1er août 2003, cette unité a eu à gérer 168.797.741 $ de financements sur les 294.944.692 $ approuvés par le Fonds Mondial appelés « Rounds » dont les rounds 2, 5 et 6 Tuberculose, le Round 3 Paludisme et les Rounds 3 et 7 VIH/SIDA. L’unité a également fourni un appui technique pour la rédaction des soumissions de la RDC pour le Round 8 VIH et le Round 8 Paludisme, soumissions qui ont été acceptées par le Conseil d’Administration du Fonds Mondial en Novembre 2008.

 

Le projet PNUD/Fonds Mondial de lutte contre le VIH/Sida en RDC a

débuté à Kinshasa/RDC en 2005, il se clôturera en 2011.

 

Depuis le 1er Août 2003, cette unité a eu à gérer 167.897.741 $ de financements sur les 294.944.692 $ approuvés par le Fonds Mondial. Ce fond est appelé « ROUNDS ».

 

au 20 Février 2009 sources de financement : Le Fonds Mondial Genève.

 

Entre 2007 et 2008, l’unité a également accéléré son taux de décaissement, étant passé de 15,4 à 37,1millions de $ de fonds décaissés pour la composante VIH/Sida, 7,5 à 16,3millions $ pour la composante paludisme et 2,1 à 8,8 millions$ pour la composante Tuberculose.

 

En ce sens, à travers l’unité, le PNUD participe pleinement à l’objectif des Fonds Mondial de mise à disposition de ressources supplémentaires pour prévenir et traiter le VIH/SIDA, la Tuberculose et la Paludisme dans un pays post conflit comme la RDC.

 

Cette comme importante décaissé par le Fonds Mondial traduit

l’ampleur de l’épidémie. Cela nécessite autant un financement important qu’une bonne répartition des fonds dans la gestion du projet de lutte contre le VIH/Sida.

 

SECTION 4. SITUATION DU VIH/Sida en RDC.

           

                      

               Pour mieux comprendre l’état du VIH/Sida en RDC, il est important de prendre  connaissance sur certains aspects qui caractérisent le pays, notamment le contexte social, démographique, économique et géographique.

 

Dans son contexte géographique, la RDC est situé au cœur de

l’Afrique centrale, il s’étend sur une superficie de 2.345.000 Km2, est située à cheval de l’équateur et connaît plusieurs climats. La moitié équatoriale du pays est couverte de forêts et l’autre moitié tropicale, de savane avec un climat chaud et humide régional sur la moyenne partie du territoire, il constitue un terrain de prédilection pour développement de plusieurs vecteurs de maladies tropicales.

 

Dans son contexte démographique, la RDC a une population

estimée à plus de 70 millions d’habitants dont environ 70% vivent en milieu rural et principalement de l’agriculture traditionnelle de la chasse et de la pêche artisanale. 

 

Dans son contexte social, la majorité de la population congolaise vit

dans une pauvreté qui s’observe à travers plusieurs facettes, à savoir : faible revenu, insatisfaction des besoins alimentaires, incapacité d’accéder aux soins de santé et à la scolarisation, incapacité de se loger décemment, etc.[37]

A cette situation s’ajoute les multiples guerres connus le pays avec

près de 436, 259 réfugiées accueillis. Enfin, on estime à plus de 1,35 millions de personnes déplacées internes principalement dans les provinces de l’Est du pays.[38]

Hormis, ces contextes cités, d’autres ne sont cependant pas moins importants. L’organisation politico – Administrative, le système de santé et situation sanitaire et le contexte humanitaires sont des facteurs significatifs à

la compréhension de l’épidémie en RDC.

4.1. Vision de la lutte[39]

 

La République Démocratique du Congo se fonde résolument sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) notamment en matière du VIH/Sida.

 

Fort des efforts déployés de la base au sommet et des enjeux du

millénaire, la RDC s’engage à l’horizon 2015 à stopper la propagation du VIH/SIDA et à commencer à investir la tendance actuelle.

 

A la fin de 2014, le gouvernement de la République Démocratique

du Congo entend inscrire, en lettres d’or le nom de cet Etat – nation, dans les annales de l’histoire en matière de lutte contre le VIH, avec des fondamentaux d’espoir et bien être pour toute la population congolaise, avec un contrôle et une maîtrise de l’épidémie du Sida au sein de cette génération sans Sida.

 

4.2. Historique de l’épidémie en RDC[40]

 

La République Démocratique du Congo a notifiée ses premiers cas

de SIDA en 1983, à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex Maman YEMO. Des cette époque, des chercheurs congolais qu’ont rejoints plus tard leurs collègues d’autres pays ont travaillé à la définition clinique du Sida. La

RDC était devenue l’un des premiers pays Africains à prendre conscience du danger représenté par cette épidémie. 

 

En 1984, le projet Sida a vu le jour, ainsi s’est concrétisé la volonté

politique de lutter contre le Sida. Ensuite, en 1985 il eut création du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) et du programme National de lutte contre le VIH/Sida et les IST (BCC/Sida).

 

4.3. CARACTERISTIQUES DE L’EPIDEMIE DU VIH/SIDA EN RDC.

 

Une féminisation de plus en plus croissante de l’épidémie ; le ratio Femme/Homme VIH est passée de 1,11 en 1,25 en 2005. L’ampleur des violences faites à la femme surtout dans le contexte de conflits sociaux et affrontements armés récurrents dans le pays depuis 1996, pourrait expliquer en grande partie cet état de choses.

 

Une ruralisation progressive mais constante de l’épidémie depuis 2004, à tous les passages annuels d’activités de surveillance de l’infection au niveau des sites sentinelles, la prévalence la plus élevée est notée dans un site rural. En 2006, les deux premiers sites en termes de dé magnitude de la prévalence du VIH sont tous ruraux.

 

Une proportion relative de nouvelles infections de plus en plus grande auprès des personnes âgées de 15 à 24 ans passée de13% en 1990 à

19% en 2005. Ceci traduit la juvénilisation de l’épidémie en RDC. 

 

4.4. PREVALENCE DU VIH/Sida EN RDC.

 

Selon l’ONUSIDA, l’Afrique Australe est la plus touchée avec des

taux de prévalence autour de 20%. En Afrique de l’Ouest, le taux est de moins de 5%.

La RDC connaît une épidémie généralisée du VIH/Sida. Du Nord au

Sud, de l’Est à l’Ouest, la prévalence du VIH se trouve entre 2 à 6, 9% selon l’enquête de surveillance épidémiologique auprès des femmes enceintes fréquentant le service de consultation prénatale.

 

La prévalence moyenne nationale de l’infection à VIH était de 4,1% en 2006 – 2007, le nombre total des personnes atteintes estimé à 1.330.120 en 2007.

 

Le Sida a un impact considérable sur la vie des congolais. Etant l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans la tranche d’âge productive de 20 à 49 ans, le nombre de décès annuels lié au Sida (Adulte et enfants), est estimé à 110.220 en 2008. Toujours pour cette année, on estime la réduction 3 ans de l’espérance de vie.

 

La combinaison de différents traitements permet de rendre le VIH

indéfectible dans le sang mais ne l’élimine pas. De ce fait, on trouve que la meilleure solution reste la prévention.

 

SECTION 5 : SITUATION DU VIH/Sida A KINSHASA ETAT DES LIEUX.

 

5.1. Aperçu sanitaire de la ville de Kinshasa[41]

 

Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo a

connu des situations de crise au pillage depuis 1991. Cette situation a affecté la vie socio – économique des entreprises publiques et privées.

 

La plupart des médecins du pays en fuite vers l’Afrique Australe, le

niveau de l’enseignement supérieur et Universitaire en baisse sont aussi des facteurs à ne pas négliger pour la compréhension du VIH/Sida à Kinshasa.

 

Le système d’enregistrement et le nombre d’étudiants affectés à la faculté de médecine, le manque de matériel adéquat pour les travaux pratiques ne favorisent pas des recherches approfondies par le corps médical. Sans compter le nombre de cabinets privés des médecins des institutions publiques en prolifération et la médiocrité des salaires.

 

Un grand déplacement de la population rurale vers la capitale s’est

fait remarqué depuis la guerre de libération de 1997. Cette affluence a amenée un accroissement de la population vers la capitale sans par ailleurs augmenter le nombre des officiers médicaux. Excepté l’hôpital de l’Amitié sino

– congolaise de N’DJILI Q/7 et le centre hospitalier BIAMBA MUTOMBO de MASINA Q/1 inauguré depuis 2007.

 

 

CHAPITRE  III : CRITIQUE  DE LA PRATIQUE DE LA COMMUNICATION  DU PNUD/FONDS MONDIAL SIDA.

 

3.1Introduction

 

Ce  chapitre  est  consacré   à  la  critique  de  la communication  de 

masse  et  groupale    mise  en place   par  le  PNUD /  Fonds Mondial   dans   sa  stratégie  de   lutte  contre  le  VIH/SIDA, la  tuberculose   et  le  paludisme  à  Kinshasa ; Ceci , dans  le  but  de  nous permettre  de  faire  une  bonne  lecture   de  l’approche  du  sujet.

 

3.2. Approche   méthodique

 

Notre  corpus    pour  la  présente   étude  est  composé  des  différentes  activités  menées   par cette  Agence  des  Nations  Unies  à 

Kinshasa  de  2007- 2009.  Mais  c’est  essentiellement   les activités  de  la cellule  de    communication   PNUD/Fonds Mondial  qui   fera   l’objet  de notre  analyse.

 

Nous  allons   par  ailleurs  à la  lumière  de  données  ,  relever  le 

type    de  communication   requis  pour   chaque  activité.

Enfin, quant  la  conclusion, nous   allons   procéder   à  la  critique  de chaque  type  de  communication  qui  sera   assorti  de  ses  points   forts  et  faibles.

 

3.3. Présentation   des  activités  2007- 2009

 

Dans  cette  partie  ,il  est  question  de  ressortir  toutes  les 

activités  organisées   par  le PNUD  et  ses  partenaires   entre  2007 et 2009.

Soulignons  que  le projet  étudié  sur  le plan  communicationnel s’étend sur 3 volets : 

 

      VIH /SIDA

      TUBERCULOSE 

      PALUDISME

2007

 

Pour  la composante  VIH

A. Plaidoyer  auprès  des  leaders.

1.    Emission  télévisée  avec  les  leaders   institutionnels  et  communautaires

2.    Emission  radio  avec  les  leaders  institutionnels   et  communautaires 3. Plaidoyer   auprès  des  leaders

 

B. - Prévention  de  la  transmission   du  VIH/Sida.

- Valorisation  des  P.V.V

1.    Distribution  des  préservatifs

2.    Dépistage  volontaire 

3.    Election  ambassadrice  de  lutte   contre  le VIH/Sida

Pour  le composant paludisme

 

A.    Prévention : promouvoir   une  large  utilisation  de  la  moustiquaire

   Imprégnée  d’insecticide.

1.    Distribution  de moustiquaires imprégnées d’insecticide.

2.    Formation  et  recyclage   de  relais  communautaires

3.    Vente des moustiquaires imprégnées d’insecticide  par  le marketing  social

B.    Prise  en charge  des  cas  de  paludisme  dans  les  structures  de  santé.

1.    Formation  et  recyclage  des  personnels  de   santé

2.    Amélioration  de la prise en  charge  des  cas  de  fièvre et  paludisme  dans  la  communauté

3.    Formation  des  microscopistes 

 

C.    prise   en  charge  des  cas  de  fièvres   paludisme  dans  la communauté

-          Formation   des  relais   communautaires   à la  prise  en charge  de  la fièvre  palustre.

D.    prévention   : Appliquer   le traitement préventif intermittent chez la femme  enceinte.

-          Formation  de  personnels  de  santé   formés  au  traitement   préventif  dans  les  structures  de  santé  ciblées

Pour  la composante   tuberculose                 

A. Mobilisation  sociale

-          Diffusion des messages radiotélévisés.

B. Renforcement  des  capacités 

     1.  formation  dans  la  gestion  de stock  et  des   médicaments      2. formation  dans  la  recherche  opérationnelle   

 

 

2008

Pour  la  composante  VIH

A.  Plaidoyer  auprès  de  leaders

1.    Emissions  radiodiffusées  organisées  avec  les  leaders   institutionnels  et  communautaires 

2.    Emissions  télévisées  avec  les  leaders  institutionnels   et  communautaires 

3.    Plaidoyer  auprès des  leaders

B.  Prévention  de  la transmission  du  VIH/ Sida

1.    Distribution  des   préservatifs

2.    Prise   en charge  des  personnes  vivant  avec   le  VIH/Sida

3.    Communication graphique de masse

4.    soirée   de  gala   au  grand   hôtel  de  Kinshasa

 

Pour  le composant paludisme

1.    Distribution des  moustiquaires  imprégnées  d’insecticide 

2.    formation  des  relais  communautaires à la sensibilisation  contre  le paludisme

3.    Vente  de moustiquaires imprégnées d’insecticide par le marketing social

4.    Formation  des  agents de santé en  diagnostic  et  traitement  du  paludisme

5.    Formation  d’opérateurs microscopiques

6.    Formation  des  relais  communautaires  dans  la  prise  en  charge  des  cas  de  fièvre  paludique

7.    Activités  pour  le changement  de  comportement                           

 Pour  la  composante   Tuberculose

- Diffusion   des  messages  de  sensibilisation    à  travers   les  médias  

 

    2009           

 Pour  la  Composante    VIH

A. Plaidoyer   auprès  des  leaders

1.    Plaidoyer  auprès  des  leaders  institutionnels  et  communautaires

2.    Emission  radiotélévisées  avec  les  leaders  institutionnels  et  communautaires

B.     prévention  de  la transmission

-Distribution  des  préservatifs 

C.    Formation  des  journalistes  sur la lutte   contre  le Sida

1.    Atelier  de  formation  des  journalistes  sur  la  lutte contre  le  sida

2.    Première  édition  du  prix  du  journalisme  organisé   par  le  PNUD D. Prix   ambassadeur  de  lutte  contre   le  VIH/SIDA

 

 

Pour   la  composante   tuberculose 

1.    Diffusion des   messages   radio

2.    Diffusion  des  messages   télé

Pour  le composant paludisme

A. Prévention 

1.    Distribution  des  Moustiquaires imprégnés d’insecticide

2.    Formation  des  agents   communautaires  de  liaison  (  gardiennes   d’enfants)  dans   la  prise    en  charge  communautaires  du  paludisme

3.    Formation  des  agents  de  santé  en  traitement  du  paludisme    et  opérateurs  de  microscopes  en  diagnostic  biologique

 

3.4. Types  de  communication 

 

Seules  les activités   qui  impliquent   directement  la  cellule  de  communication  du PNUD/Fonds Mondial à Kinshasa feront  l’objet   de  notre  étude  comme  indiqué.

           

Notre  analyse  est  composée   de  18  activités   communicationnelles  réalisées  par  le  PNUD/Fonds  Mondial  à  Kinshasa  en  raison  de  actes  ou pour  une  durée  de trois  an.

 

 


ACTES DE COMMUNICATION ORGANISES PAR le PNUD/Fonds Mondial DE 2007-2009 Tableau n°1 A .Evénement : plaidoyer auprès des leaders(2007)

 

Actes  de  communication

Objectif

Message

Récepteur

Canal

Motivation

Type de communication

 

Emission  télévisée avec  les  leaders  institutionnels et  communautaires

Sensibiliser la population 

ensemble   avec les leaders   sur   le

VIH/Sida  à travers  les  médias

Forme

Contenu

Actif

Passif

Média

Hors média

Informer

Intégrer

 

 

 

  Orale

 

Parlons  du

VIH/Sida, iI y va  de  notre  avenir

 

 

 

 

 Passif

 

 

 

TV

 

Sensibiliser  les  leaders  à  s’approprier 

de  la   lutte 

contre le 

VIH/Sida

 

 

 

Communication de mase

 

 

Emission  radio  diffusée  avec  les  leaders  

institutionnels  et  communautaires

Sensibiliser  la  population 

ensemble  avec les leaders 

institutionnels et 

communautaires  

sur  la lutte  contre   le  VIH/Sida

 

 

 

 

  Orale

 

 

Parlons du

VIH/Sida, il  y  va de  notre avenir

 

 

 

 

 

Passif

 

 

 

 

 Radio

 

 

Sensibiliser   les  leaders  a  s’approprier 

de  la  lutte 

contre  le

VIH/Sida

 

 

 

 

Communication  de masse

 

Plaidoyer auprès   des  leaders

Sensibiliser les  leaders 

communautaires contre  VIH/Sida

 

 

Orale

La lutte  contre  le 

Sida c’est  l’affaire de  tous

 

 

 

Passif

 

 

 

Hors  média

Sensibiliser les leaders à s’approprier de

la lutte contre le VIH/Sida

 

 

 

Communication groupale

Suite Tableau nº1 B. Evénement : la  prévention   de  la   transmission  du  Sida / valoriser  les  PV VIH 

Actes  de communication

Objectif

Message

Récepteur

Canal

Motivation

Type  de  communication

 

 

 

 

Distribution  des  préservatifs

Faire  la  prévention   et  renforcer  l’ 

implication  des  femmes   et  d’autres 

frontières  dans la  distribution  des  préservatifs

Forme

Contenu

Actif

Passif

Média

Hors média

Informer

intégrer

 

 

 

 

 

Communication groupale

 

 

 

 

Orale

 

 

J’utilise  le  préservatif,  je

protège  mon 

partenaire

 

 

 

 

 

Passif

 

 

 

 

 

Hors  médiatique

 

 

 

 

Dépistage  volontaire

 

Aider  la  population  à 

connaître  leur  état  sérologique

 

 

 

Orale

Dépistage  volontaire  du

VIH /Sida  pour un

lendemain

assuré

 

 

 

 

Passif

 

 

 

 

Hors  médiatique

 

La  motivation

était  d’informer  la 

population

 

 

 

Communication  de masse

Election ambassadrice 

de  lutte   contre 

le VIH  SIDA

Encourager  les 

PVVIH  à  sortir  de  la 

clandestinité

 

 

Orale

Je suis  PV 

VIH  mais  je   vais  de  l’avant

 

 

 

Passif

 

 

médiatique

 

 

Hors  médiatique

Informer  la population  à  éviter la

stigmatisation des  PVVIH

 

 

 

Communication  de masse  et  groupale

Tableau nº 2  A . Evénement : Compagne  de  sensibilisation   contre  le  VIH /Sida (2008)

Actes  de  communication 

Objectif

Message 

Récepteur

canal

Motivation

 

Type                     de 

communication

 

 

 

Emission télévisée avec  les leaders institutionnels et communautaires

Sensibiliser la population 

ensemble avec  les  leaders

institutionnels  et  communautaires

sur le  VIH/Sida à travers  les médias

Forme

Contenu

Actif

Passif

Média

Hors média

Informer

Intégrer

 

 

 

 

Communication  de masse

 

 

 

Orale

 

 

Attention au

VIH/Sida

 

 

 

Le récepteur était  passif

 

 

 

TV

 

Ces émissions  avaient  pour  but  d’informer et  de sensibiliser  la population  du

danger que  revêt  le

VIH/Sida

 

 

 

Emissions radio  diffusées  organisées  avec  les  leaders  institutionnels communautaires

Sensibiliser     la population

ensemble avec  les  leaders 

institutionnels et communautaires sur le VIH/Sida

 

 

 

Orale

 

 

Attention au VIH/Sida

 

 

 

 

    Idem

 

 

 

Radio

 

Le  but  de  ces  émissions  étaient  d’informer  et  de  sensibiliser  la population  du 

danger  que  revêt  le

VIH/Sida

 

 

 

 

Communication  de masse

 

 

Plaidoyer  auprès des leaders

Sensibiliser la population et les  leaders

institutionnels  sur le VIH/Sida à travers les médias

 

 

 

Orale

 

Attention  au

VIH/Sida

 

 

 

 

Idem

 

 

 

 

Hors médiatique

 

 

 

Idem

 

 

 

Communication groupale

Suite tableau n º 2    B. Evénement : Prévention  de la  transmission/ campagne  du VIH/Sida et communication

Actes                     de 

communication 

Objectifs

Messages 

Récepteur 

Canal

Motivation

Types                 de

communication

Distribution  des préservatifs

Faire  la  prévention  de l’implication  des  associations  jeunes  à

distribution      préservatifs

de la des 

Forme 

Contenu

Actif

Passif

média

Hors média

Informer

intégrer

Communication 

de       masse       et

groupale

Orale

Mon pote ta capote si tu veux vivre longtemps

 

Le  récepteur

était  passif

Médiatique 

Hors médiatique

Faire la prévention de

la transmission  du VIH/Sida

 

Communication graphique                  de  masse

Véhiculer         messages

sensibiliser population  

les pour la

Graphique

Vingt quatre panneaux avec pour thème : la lutte  contre la  stigmatisation, le dépistage volontaire, la PTME, sécurité transfusionnelle,…

 

Passif 

Affiches

 

Informer  et 

sensibiliser  la population  à travers les  panneaux 

avec  les  dosages  de lutte  contre le

VIH/SIDA

 

Communication de masse

Soirée  de  gala  au

Grand       Hôtel      de

Kinshasa 

Susciter  la  mobilisation  des  autorités   socio politique  dans  la  lutte  part  leur engagement   afin 

de  relever  le  défis 

Orale 

RDC et Pnud se  mobilisent pour  lutter  contre  le 

VIH/Sida

 

Passif

 

 

Mobiliser  les autorités politiques           et sociales de la RDC par leur engagement

plus actif

 

Communication de masse

Tableau nº3  A. Evénements :Désignation du musicien Félix WAZEKWA  comme  ambassadeur  de  lutte  contre  le Sida /  Atelier  de  formation des  journalistes  sur  la lutte contre  les  Sida.(2009)

Actes                         de 

communication

Objectifs 

Messages

Récepteur 

Canal

Motivation 

Types                                  de 

communication 

Atelier de  formation  des  journalistes  sur la lutte  contre  le  Sida

 

 

 

-Le           renforcement           des 

capacités  professionnelles des médias  congolais en matières de  connaissance sur le  VIH/Sida                 Actualiser les connaissances 

des          journalistes                  et

professionnels  des médias 

sur le VIH/Sida 

Forme 

Contenu

Actif 

Passif

Média

Hors média

Informer

Intégrer 

 

Orale 

Rendre                         les

journalistes professionnels  des médias capables de dispenser le même module de formation sur le VIH/Sida

 

Passif

 

Hors média

Informer  la

population  

sur                      cette  pandémie 

 

Communication  groupale 

La première  édition 

du             prix            du

journalisme organisée           par              le

Pnud

Dans le  cadre de  la  célébration de la journée  pour l’élimination  de la  pauvreté, le  Pnud a procédé à la remise  des prix aux  lauréats du concours du journalisme  pour le

développement 

Orale

 

Les droits de l’homme et la  dignité des personnes vivant 

avec                  les          3

pathologies dites de  la pauvreté (sida, paludisme, tuberculose)

 

 

 

Passif

 

 

La television

Hors média

Informer              et primer               les journalistes qui s’était distinguées 

dans                  leurs  reportage  sur le Sida . 

 

Communication                de

masse et groupale 

Désignation  du musicien Felix  WAZEKWA  comme  ambassadeur de lutte  contre  le

VIH/Sida

Faire  participer  et  associer les  artistes musiciens  à la lutte  contre le VIH/Sida

Orale

Nous les  artistes ensemble luttons

contre le VIH /Sida

 

passif

 

La television

Hors média

La motivation  était d’informer

 

 

Communication                de

masse et groupale

Suite Tableau nº3   B. Evénement: Plaidoyer auprès des  leaders/ Prévention  de la transmission du VIH/Sida(2009) .

Actes de communication

Objectifs 

Objectifs 

Récepteur 

Canal 

 

Motivation

Type                           de 

communication 

Plaidoyer  auprès des  leaders  communautaires 

Sensibiliser                  les 

leaders communautaires contre   le VIH/SIDA

Forme

Contenu

Actif 

Passif

Média

Hors média

Informer 

intégrer

Communication  groupale 

Orale 

La lutte  contre  le  sida, c’est notre  de 

voir

 

Passif

 

Hors médiatique

Sensibiliser les leaders à

s’approprier  de la lutte  contre  le VIH/SIDA

 

Distribution                          des 

préservatifs 

Faire prévention et  renforcer l’implication des  associations des jeunes  dans les ports des préservatifs

Orale

Mon  pote  porte ta 

capote

 

Passif

 

Hors médiatique 

Informer

 

Communication groupale

Emissions télévisées  organisées  avec  les leaders  institutionnels  et communautaires 

Sensibiliser la population ensemble avec les leaders institutionnels et communautaires sur

le VIH/Sida 

orale

Parlons du VIH/SIDA, il  y  va de 

notre  avenir

 

 

Passif

TV

 

 

 

 

 

 

Sensibiliser les leaders a

s’approprier  de la lutte contre

VIH/SIDA

 

Communication de masse 

Sources des activités : rapport des activités du PNUD /Fonds Mondial 2007 ; 2008 ;2009 .

 

 


3.5. Interprétation  

              

Pendant les  trois années d’activités, de 2007-2009, le PNUD/Fonds   Mondial  a  réalisé   dix  huit  actes   de  communication. De  notre  analyse   précédente, il  ressort  que  le type  de  communication  le  plus  dominant  est  la communication  de  masse.  Ensuite   la  communication  groupale .Notons   que la communication interpersonnelle ne  figure  pas sur    ces  réalisations.

Ce  tableau  en  est  une  synthèse.

 

Tableau nº4 Synthèse des types de communication du PNUD /Fonds Mondial

 

Types  d’activités

 

Nombre  d’actes posés

Communication  de  masse 

7

Communication  groupale

6

Combinaison  des  2  types

4

Total

18

    

    Le  PNUD / fonds  Mondial œuvre  plus  dans  la  communication  de masse à travers les médias. Cette dernière   offre cependant  plus  d’inconvénients  que  des avantages  dans le  domaine  SIDA  auquel  il œuvre.

 

3.6. Critique  proprement  dite

 

 Une  stratégie  de  communication  devrait  répondre  aux  objectifs  de son entreprise.  Elle  doit   absolument  tenir  compte  de certaines  circonstances  personnelles  et  communautaires   qui  mettent   un  individu   à  l’action. Tout  dépendra  alors  de  l’interprétation  qu’en  fait  le  récepteur. Mais  aussi  du  contexte    dans  lequel  cette  stratégie  est  appliquée  afin  de favoriser  la  compréhension  du  message.

               

D’où, la nécessité  d’appliquer  une  communication  qui  favorise 

non  seulement  l’accès   de  la  population  à l’information  mais  d’avantage une  communication  pour  changer le  comportement  du  récepteur(la  population).

 

a. La  communication  de  masse

                  

Comme   énoncé   plus  haut, la  communication   de  masse a

l’avantage  d’utilisateur  une  panoplie  de  supports médiatiques  qui  offrent   des   avantages  et des  désavantages.

 

a .1.Avantages  de  la  communication  de  masse

               

Le  plus  grand  avantage  de  ce type  est  d’atteindre  en  une fois

un  plus  grand  nombre  de  gens. La  communication  de  masse  s’aligne sur le modèle linéaire .Dans cette conception la communication  s’établit  toujours dans  la même  direction  c’est-à -dire  de  l’émetteur  vers  le  récepteur.

a .2.Désavantage  de  la communication  de  masse

          

                          L’un    des     inconvénients    majeurs    que    revêt    ce    type    de 

communication  est  son  caractère  informatif. Elle  se  limite  simplement   à  disposer  l’information   au  public  dans  la  forme  qui  convient.

              

En  outre,  des  enquêtes  menées    par  l’ONU SIDA[42] en 1999 l’ont

si bien prouvé. Cet organisme spécialisé des Nations Unies a tenu des ateliers consultatifs avec l’expérience de la communication empirique de l’Afrique, Asie, Amérique Latine, Caraïbes, Etats-Unis et de l’Europe dans la prévention du VIH/Sida.

              

D’après le rapport établi, les campagnes de masse sur la prévention du VIH/Sida sont critiquées. Des chercheurs et des praticiens ont prétendu que  les  comportements avaient  été  influencés. En  réalité, une  simple  sensibilisation  en  était  le  seul  résultat  possible. Un  argument décisif  était qu’une  stratégie  de communication  doit  aller  au  delà  de  la  simple  diffusion  de  messages[43], tout  en  offrons  la  possibilité d’ évaluation    en  prouvant   l’efficacité  de  son  message   auprès   de sa  cible.

               

Les  spots  radiodiffusés  sur  la  pandémie  du  Sida  ne  revêtent 

pas  un  caractère  spécifique sur   le plan  informatif. D’après  l’ONUSIDA, la  promotion  de l’utilisation  du  préservatif  en  tant  que  message   de prévention  en  matière  de  comportement  est  apparue  dans  moins  d’un  tiers  des  spots  sur  le VIH/Sida.[44]

              

En  effet, la  critique  de cette  pratique  renseigne  que  plusieurs  facteurs  négligés   par cette  communication  de masse  peuvent   cependant  constituer  des    vraies  obstacles.  Point n’ est  utile  de  se  lancer  à la  critique  de  la  situation  sociopolitique, la culture, le manque  d’électricité  qui  ne  favorise  pas  la  receptibilité  des  messages.

             

 Parlant  de  la  communication   graphique  du  PNUD/Fonds  Mondial  à  Kinshasa, le constat  se  fait   que  la  langue  utilisée  était   le  français.  Cependant, la  couche   de  la  population   la plus  exposée  aux  trois  maladies  maîtrise  mieux  le  lingala (une  des  4  langues  nationales  de  la  RDC). Le  PNUD/Fonds mondial  a  initié  et  réalisé  l’implantation  des  panneaux   éducatifs  dans  la  ville de Kinshasa  en 2008, au  total   25  panneaux   géants  ont été  implantées.[45]

 

Si  la  communication  de  masse  devrait  atteindre  sa  cible, elle 

doit  déterminer tous les  paramètres  favorables  à la  situation   du  récepteur  à  savoir la  langue, sa  culture,…

Ce  qui  ne transparait  pas dans  l’approche  communicationnelle  du  PNUD/ Fonds  Mondial  à  Kinshasa.  Dans  cette  pratique  le  récepteur  est  passif,  ne  trouvant  pas  son  compte, il  lui  est  difficile  d’adhérer  à  la  vision  de  son émetteur. La  communication  de  masse  n’est  pas une cause nécessaire pour produire un effet. Ce, en raison  de la  passivité  de la  cible  qui  ne  peut   produire  un  « feed  back ».

 

b.La  communication groupale

 

Ce  type  de communication    pratiquée  par  le  PNUD/Fonds  Mondial  à  Kinshasa  offre  avantage  et  désavantage.

 

b.1. Avantage de la communication groupale

 

Le  PNUD  à travers  cette  pratique   tire  profit  par  le renforcement  des  groupes  de  soutient qui  sont   les  églises, institutions, acteurs  politiques, associations   des  médias, etc…  La  relation  de  confiance  existant   entre   les leaders  d’opinions  et  leur  réseau  local  rassure  une  bonne  transmission  de l’information  (  par  la  crédibilité  de l’émetteur).

                  

La  communication  groupale  réunie  des  personnes  autour  d’un 

contexte  bien  défini. A   travers  les activités   de  groupe, le  PNUD  éveille  la  conscience des  leaders  institutionnels   et  communautaires  afin  qu’ils  mobilisent   à leur   tour leur réseau  d’appartenance.

                 

Les  stratégies  de  communication  doivent  être  adoptées  sur  le

plan  local, afin  que  des  groupes  et  des  domaines  spécifiques  puissent   être  ciblées.[46]

 

b .2.Désavantage  de  la  communication  groupale

 

Ce  type  de  communication  transmet  l’information  par étage.  L’émetteur  reçoit  l’information  du  groupe   auquel  il  est  convié  ensuite, il    la  diffuse   à travers  son  groupe   d’appartenance.

                  Le  problème  se  pose  au  niveau  de  la  transmission  du  message  reçu  qui  doit être  adapté  au  niveau  de  compréhension   du  récepteur. Ce  dernier  reçoit  l’information  avec   toutes  les  déformations  possibles  du leader  mandaté.

 

La  communication  groupale  correspond   au  modèle  de  la  communication circulaire. Il  insiste  sur la  capacité  du  récepteur   à  sélectionner,  interpréter  les  messages.[47]  (Modèle  concentrique). Ainsi  les  leaders   des  grandes  institutions  ne sont  pas toujours   des  bons  émissaires. Les  bruits, la  fatigue, les  perturbations  du  son, l’utilisation  des  mots  compliqués,…  sont  des  obstacles   à  la  bonne  transmission  des messages.

 

Voilà  pourquoi  le PNUD  devrait  s’assurer   de  la  bonne 

receptibilité  des  informations  transmises  aux  leaders.

 

3 .7 .Utilisation d’un  cadre   de  communication appropriée

 

Le  PNUD/Fonds Mondial  devrait    élargir   son  champ  d’action. 

La  communication  de  masse  qu’elle  applique  permet  seulement  d’alerter  la  population  kinoise  sur  la  pandémie  du  siècle. La  communication  médiatisée  ne doit  pas  connaître  des  grands  écarts    entre  leur   durée  de  diffusion  des  messages.

                  

Plusieurs  aléas  liés  à  la  situation  socio économique  de  la ville 

de  Kinshasa  sont  autant  des  facteurs  capitaux  à la  prévention  de  la  maladie. Les  émissions radio  et  télévisées  devraient  en  réalité  tenir  compte  du  contexte  social  dans   lequel  elle  sont  diffusées.

                  D’autre  part, les  affiches, panneaux  élaborés  n’attirent   pas toujours  l’attention  du  public. Ce, à  cause  du  faible  niveau  de lecteurs. En plus, les  langues  utilisées  et  le contexte   culturel  de  la  cible  sont  des  pistes  utiles  à   être  analysées.

                  

Voilà  pourquoi  le  PNUD/ Fonds  Mondial  devrait  utiliser  ses 

fonds  pour  une  communication  qui  réponde   aux  objectifs  du projet  dans  la  réduction  du  risque  du  Sida  qui  passe  selon  nous  par  une  approche   alternative  de la  communication.

                   

La  communication  interpersonnelle intéresse  moins cet  organisme 

des nations  Unies. Pourtant, elle  est  moins  coûteuse. La CIP par essence   a pour  mission  de  prendre  en  charge   les  pratiques   orphelines  non considérées  par les modèles  classiques  de  la  communication  connues.

Pour  notre  cas, celle   de  masse  et  de groupe.

                   

La CIP   est   de  plus   en  plus  négligée  par   les  institutions   et 

organismes  qui  gèrent  des  projets   de  lutte  conter  le  VIH/Sida. L’ONU 

SIDA,  dans   l’élaboration de  son cadre  de communication en 1999  l’a  relevée. De nombreuses théories, de nombreux modèles  et  cadres  utilisés   actuellement  dans  les  régions  ne  répondent  pas  de  manière   satisfaisante  aux  besoins  particuliers  de  la  communication   sur  le  VIH/Sida. 

                   

Dans  notre  travail, nous  recommandons  le  cadre  de communication  qui  combine  la communication  interpersonnelle, de  masse  et  groupale. Le PNUD/Fonds Mondial  doit  aussi s’investir  à la   communication   pour  le  changement  de  comportement.  Cette  dernière  leur  permettra   d’étudier    à fond   les   facteurs   de  communication  qui  influencent  leurs  cibles,  en  vue  de  la  réussite  de l’objectif  de leur  projet  Sida. 

 

 

CONCLUSION

 

 

Notre étude a porté sur l’analyse de l’impact de la communication

pratiquée par le PNUD/Fonds mondial dans le projet de lutte contre le Sida, la tuberculose et le Paludisme. Elle s’inscrit dans la préoccupation de connaitre l’impact de la communication mise en place par le PNUD/Fond mondial susceptible de concourir à la réalisation de son projet.

Le champ de la communication étant vaste, notre démarche

méthodologique a opté sur l’analyse des différents types de communications pratiquées par cet organisme. Les actes de communication posés par le PNUD/Fonds Mondial dans la période 2007-2009 nous ont inspiré comme corpus. La critique engagée sur les types de communication utilisés par le PNUD/Fonds Mondial nous a permis de vérifier notre hypothèse selon laquelle le PNUD/Fonds mondial recours à plusieurs types de communication qui concourent efficacement à la réalisation de son projet de lutte contre le Sida.

Dans la vérification de notre hypothèse, nous avons trouvé que la communication de masse et groupale engagé par le PNUD/Fond Mondial ne concourt pas de manière efficace à la réalisation de son projet.

Le cadre théorique choisi a été bâti sur le modèle de la réduction des risques du Sida qui engage les individus au changement de comportement à travers la communication interpersonnelle. Cette dernière qui est une communication alternative qui prend en compte de pratiques orphelines laissé pour compte par la communication de masse.

Par ailleurs, le PNUD/Fonds Mondial pratique la communication de

groupale et de masse. Cette dernière ne vise qu’à informer la cible sans pour autant tenir compte des paramètres susceptibles à son intégration alors que sa devancière ne fait pas toujours parvenir le message à la cible selon les préalables posés à son émission.

C’est ainsi que nous avons proposé au PNUD/Fonds Mondial la pratique de la communication interpersonnelle qui vient appuyer la communication groupale et celle de masse. L’avantage du type de communication proposé est celui de tenir compte des facteurs économiques, culturels tels la langue… de sa cible afin de l’aider à réduire les risques d’expansions de la pandémie. Elle est d’ailleurs moins coûteuse que la communication de masse qui engage beaucoup de dépenses pour sa mise en application.

Une stratégie de communication doit aller au delà de la simple

diffusion de messages. Elle  doit fournir un travail d’évaluation prouvant que  ces messages ont été vraiment efficaces.

Cette étude nous amène à conclure que l’impact de la pratique de la

communication groupale et de masse n’est pas significatif. Son approche n’a qu’une portée informative qui ne concourt pas au changement des comportements des individus. Tout projet ayant pour objectif sa réalisation, le PNUD/Fonds Mondial devrait se lancer à la communication qui aurait un impact positif sur son projet.

 

 



[1] Vuillod, M., et Kesselman, D., La négociation de projet. Des objectifs à la réalisation. Paris, Ed. Technip, 2004, p.4  

[2] Almeida, M., Libaert, T., La Communication interne de l’entreprise, Paris, Dunod, 3è ed. , 2002, p.10

 

[3] Idem

[4] Zemor, P., La Communication publique, Paris, Vendôme impressions,3è ed., 2005, p.7

 

[5] Mbuyi, Bangala, G ., Efficacité de la communication du PNUD/Fonds Mondial dans la lutte contre le 

         VIH/Sida, Tfc Ifasic, Kinshasa, 2009

[6] Seladi Molume, I., Les stratégies de communication de l’ONUSIDA dans la lutte contre le SIDA, Tfc Ifasic, Kinshasa ,2006.

 

[7] Tshibuyi Mutinga , M., Stratégies de communication de l’A.C.S.A/ AMO Congo dans la lutte contre le Sida, Tfc Ifasic, Kinshasa, 2006.

        

[8] Charte des Nations Unies, Article 22 pour l’Assemblée générale. 

[9] Robert P, Le petit Robert, Paris, SNL, 1972, p. 872.

[10] Larousse, Dictionnaire des noms Communs, Paris, Larousse, 1985, p. 336.

[11] Larousse, Grand Dictionnaire encyclopédique, Paris, Larousse, 1990, p.450.

[12] Okomba  P. , cité par Mwehu Mumbombo in « l’impact de l’émission Karibu environnement sur les téléspectateurs Kinois », Tfc , Kinshasa ,Ifasic,2001 ,p.20 13 E:\212ºDefinition de l’impact. mht ,23/08/2010 :9h58

[13] Définition adapté du Dictionnaire de management de projet (2000) , AFITEP ,in « La negociation de projet » ,p.6

 

[14] Vuillod, M. et Kesselman D. , Op. Cit. , p.9

[15] Idem

[16] Ibidem

[17] Vallet, G., Techniques et suivi de projets, Assurer les conditions d’achèvement d’un projet, Paris, Dunod , 2è ed,2003,p .169

[18] Larousse, Grand Dictionnaire Encyclopédique, Paris, librairie Larousse, tome 6, 1984, p .8758

[19] Bertrant, j C, Derieux E. et compagnie, Médias, introduction à la presse, la radio et la télévision, Ellipses ,2è éd., 1999, p.12

[20] Ekambo, J C., Information et Communication, cours de 2è graduat, IFASIC ,2009

[21] Bertrand  J C., Derieux et Compagnie, op. cit. ,p .12

[22] Darras ,  B. ,cité par Ekambo ,J C ,in  « Information et Communication  »,cours de 2è graduat, Ifasic ,2007.

 

[23] Bougnoux, D. , ,cité par Ekambo ,J C ,in ,Information et Communication ,cours de 2è graduat, Ifasic ,2007

 

[24] Bertand J C., Derieux et compagnie , op .Cit., p. 13

[25] E :Modeles de communication.htm,10/06/2010,20 :45

[26] Bertand J C., Derieux et compagnie, op.cit., p.13

[27] idem

[28] E :Modele de communication ,htm ,05/080/2010 ,15 :10

[29] Sidaction, VIH, Sida : comment en parler ? Paris, Sidaction, 2010, p .18, p .28 31 Idem

[30] E :\VIH-SIDA,Définition ,tibotec-VIH .fr,20-O8-2010 ,15 :40

[31] Sidaction, op. cit., p.28

[32] http:// www.aidsmark.org,23/08/2010,10:40

[33] Abc des Nations Unies ,New york ,p.143-144

[34] PNUD/Fonds Mondial, Presentation sommaire de la composante

[35] Idem

[36] Ibidem

[37] Ministere du  plan, Rapport des progrès des OMD ,2007

[38] PNMLS, Rapport préliminaire de l’analyse de la réponse nationale ,2OO9

[39] PNMLS ,Plan stratégique de lutte contre le Sida ,2010-2014

[40] Plan stratégique de lutte contre le VIH Sida du secteur de la santé en RDC ,2008-2010

[41] Mbuyi Bangala G. .op .Cit . ,p35.

[42] ONUSIDA, Cadre de communication sur le VIH/Sida, Nouvelle orientation, version française, Genève ,2000

[43] Onu Sida, op.cit. ,89

[44] Idem

[45] PNUD, Une approche pour la bonne gouvernance et la lutte contre la pauvreté, bilan2008

[46] Onu Sida, op.cit., p.25

[47] Bertrand  J C., Derieux et Compagnie, op .cit., p.17

 

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