L’avènement de la troisième République au Congo Kinshasa s’est réalisé dans des conditions d’extrême précarité de crises institutionnelles, caractérisés par plusieurs systèmes de gouvernance transitionnelle, de turbulences, de vives contestations sociopolitiques, de rebellions et d’autres conflits armés.
Depuis l’accession du pays à sa souveraineté internationale en 1960 jusqu’à ce jour, la paix et la sécurité y demeurent encore un travail de Sisyphe. L’éclosion des conflits armés qui ont embrasé tout le pays en fin de siècle dernier a auguré dans sa partie Est, une ère de feu et de sang qui n’en finit pas en dépit de tous les efforts de pacification inlassablement consentis par les forces vives de la Nation et la communauté internationale».
Depuis l’accession du pays à sa souveraineté internationale en 1960 jusqu’à ce jour, la paix et la sécurité y demeurent encore un travail de Sisyphe. L’éclosion des conflits armés qui ont embrasé tout le pays en fin de siècle dernier a auguré dans sa partie Est, une ère de feu et de sang qui n’en finit pas en dépit de tous les efforts de pacification inlassablement consentis par les forces vives de la Nation et la communauté internationale». Ce conflit s’est poursuivi jusqu’en 2009 malgré la mise en place des nouvelles institutions politiques issues des urnes en 2006, à savoir le Président de la République, le Parlement, le Gouvernement, les Assemblées Provinciales ainsi que les Gouvernements provinciaux. Nonobstant, ces avancées sur le plan politique, rien n’avait changé sur le plan sécuritaire à l’Est de la RDC.