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La RDC vient, en effet, en première place en Afrique centrale (avant le Cameroun – 115. 000 GWh) et sur le continent (avant le Madagascar – 320.000 GWh).


Le potentiel de la RDC se traduit par une puissance exploitable d’environs 100.000 MW dont près de la moitié (44.000 MW) est concentrée sur le seul site, d’Inga, ce qui fait de ce dernier le plus grand gisement d’énergie hydraulique au monde. L’énergie utilisable dissipée annuellement par les rapides et les chutes d’Inga s’élève à environ 370.000 GWh.



Selon Savoie – Zajc cité par Liliane Dionne (2003, p.7) « d’emblée, il apparaît que la plupart des enseignants évoluent dans un climat où règnent l’individualisme et l’isolement. Ce climat impose un frein au développement d’une culture de collaboration en milieu scolaire. »



A ce jour, les aménagements hydroélectriques en exploitation en RDC et de puissance égale ou supérieure à 50kW, sont estimés à une quarantaine. Parmi ces aménagements, quinze sont gérés par la Société Nationale d’Electricité (SNEL) et un appartient à la communauté Economique des pays de Grands lacs (CPGL) avec une quote-part de 1/3 pour la République Démocratique du Congo.


Mémoire : Energie électrique enjeu et Rôle stratégique de la R.D. Congo en Afrique

Aucun pays n'est aujourd'hui autonome sur le plan énergétique, qu'il s'agisse de la maîtrise des sources d'énergie ou des techniques de production et de transformation. Le marché de l'énergie reflète l'équilibre stratégique et économique international.



De ce fait, la flambée continue des prix du baril du pétrole (près de 100 dollars oct. 2007) sur les marchés internationaux constitue un lourd fardeau pour les économies africaines déjà fragilisées.

Ces pays sont en passe de connaître une crise énergétique & électrique majeure. Si les premiers effets s’en ressentent déjà dans près de la moitié des pays africains, le phénomène va en s’aggravant (pénurie, délestage).



Ceci semble n’être qu’un avant-goût de la crise énergétique que s’apprête à connaître l’Afrique sub-saharienne. Beaucoup d’entre-eux consacrent à l'achat d'énergie près de la moitié des revenus de leurs exportations. Prouvant ainsi l’existence d’un cercle vicieux entre pauvreté et consommation d'énergie. Selon Jamal Saghir, le directeur du département Eau et Energie à la Banque Mondiale, près de 60% des habitants de l’Afrique subsaharienne n’auront pas accès à l’électricité d’ici 2020. Ce chiffre provient de la récente étude réalisée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Ainsi, d’ici 2020, environ 60% des personnes vivant en Afrique sub-saharienne pourraient être privées d’électricité. Une solution peut être néanmoins envisagée : le marché du gaz ou ses potentialités hydroélectriques. (1)



Pour éviter une trop grande dépendance vis-à-vis des autres pays en matière d’apport d’énergie, l’Afrique doit s’intéresser aux énergies renouvelables.





Comparativement au prix élevé de produit pétrolier sur les marchés mondiaux et aux exigences environnementales, le continent africain a d’autre source énergie alternative propre qui lui permet d’être compétitive dans l’approvisionnement en électricité. Cette source alternative dense que possède l’Afrique, l’hydroélectricité est inégalement répartie. C’est au centre du continent qu’on en trouve de cours d’eau régulier et à fort débit.



Conscients de l’importance du potentiel énergétique, particulièrement hydroélectrique de la République Démocratique du Congo dans l’échiquier Africain et qu’il n’y a pas de développement sans énergie, cette problématique nous interpelle tous et s’impose de manière impérieuse à tout le continent.



Au vu des constats actuels et conséquences, la question fondamentale est de savoir : Quels rôles et enjeux stratégiques y jouent l’énergie électrique du Congo en Afrique ? , Quel est l’état actuel de la production d’électricité ? Quels sont les potentiels se trouvant en jachère ? Que représenteraient-ils pour la région et le continent ? Comment l’Afrique peut-elle y faire face ?



La RDC possède, en outre d’importantes ressources électro-énergétiques autres que celles hydrauliques,en l’occurrence les ressources forestières( 122millions d’hectares),minérales(pétrole à Moanda et en Ituri,charbon au katanga,gaz méthane au lac kivu,uranium au katanga,schistes bitumineux ,sables asphaltites,….) ,géothermique, etc.…pouvant contribuer à la production de l’ énergie électrique dans les zones dépourvues de ressources hydrauliques.



La République Démocratique du Congo reste l’un des rares pays au monde doté d’importantes ressources hydrographiques. Son potentiel exploitable est évalué à 774.000GWh, soit 66 % du potentiel de l’Afrique Centrale, 35% du potentiel global du continent africain et 8% du potentiel de production annuelle du monde. ( )

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