Bonsoir, nous sommes le 03/12/2024 et il est 23 h 01.





 

 

 

IN MEMORIAM 

 

 

A notre papa MBUY CLETUS qui avait de son vivant consenti tous ses efforts pour   nous tracer  un bon chemin.  C’est sur ses pas que  nous sommes aujourd’hui  une famille d’élite.

 

A notre  défunte sœur Yolande NKWENI pour qui nous gardons  le

souvenir d’une sœur intentionnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EPIGRAPHE

 

 

 

« Il est facile d’aimer l’humanité que d’aimer son voisin;

« Ceux qui font la guerre à un peuple pour arrêter le progrès de la

liberté, doivent être poursuivis par tous, non comme des ennemis ordinaires, mais comme des esclaves révoltés contre le souverain de la terre, qui est le genre humain.

«Laisse-les rire. On ne hait plus, quand on est vainqueur ; le

spectacle du vice n’est plus que ridicule ; que ce monstre grotesque leur dilate la rate!

Les vaincus du hier sont devenus des grandes puissances

d’aujourd’hui »   

                                             “Hoche, Marat, et al.’’

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEDICACE

 

A notre maman chérie  WANDANGBO ELISE qui  a toujours été présente et 

soutenue chacun de nos pas.

Au couple BARTH NDANU  et au couple Robert Tati qu’ils trouvent au travers

ces mots, le témoignage de ma  profonde gratitude.      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AVANT  PROPOS

 

Au terme de ce travail de fin d’études universitaires en Relations Internationales qu’il nous soit permis  d’exprimer notre profonde gratitude tout d’abord au souverain de l’Univers Dieu tout puissant  pour son amour et sa protection.

 Une reconnaissance tout à fait particulière sera adressée à

notre Directeur, le Professeur  MAKIESSE MWANAWANZAMBI DANIEL, qui nonobstant ses multiples occupations à bien voulu assurer la direction de ce travail.

Ainsi, notre gratitude converge vers tous les professeurs ainsi

que tous les chefs de travaux et les assistants et plus particulièrement à notre cher Rapporteur : Monsieur NSAMBA MBOYO Jean Pierre pour qui, ses observations constructives ont été d’un apport inestimable dans la matérialisation de ce travail.

Nous remercions nos frères et sœurs de la famille MBUY

entre autre : Maguy YONGO, Vicky KOMA, Kija LIKITI, Didi GERELITA, au couple  Bob  BOYO, Christian MBUY, Cynthia GERENGBO.

Nous ne pouvons pas finalement oublier nos amis de lutte qui

nous ont soutenu et encouragé dans nos idées audacieuses et nous ont supportés dans les excès, pour eux, nous témoignons notre sympathie : Thierry BUNGU, Anthony LOMBOTO, Yannick MBAYA, Gloria DJIBU, Alain KABENGELE, Claude NDALA, Axelle NTSIANI, Audrey MAKENGO, Guelord KAMBAMBA, Trésor NSEMBE, PIOTO  Héritier,

Céleste, Délice ,et Laetitia INZIA 

                                                YANGBA  MBUY AIME

 

 

SIGLES ET ABBREVIATIONS

AIEA 

: Agence internationale de l’énergie atomique

D20  

: Dioxyde d’oxygène

ICBM 

: Missile balistique à portée continentale

KEDO

: Korean Energie Development Organization

Km 

: Kilometre

ONG 

: Organisation Non Gouvernementale

SALT 

: Strategic Armement limitation Talk

SLBM 

: Sous-marins nucléaires lanceurs-de missiles balistiques

TNP 

: Traité de Non Prolifération

TNT  

: Trinitroluène

ABM  

: Anti Balistic Missiles

RDPC

: République Démocratique populaire de Corée

ADM 

: Arme de Destruction Massive

ONU 

: Organisation des Nations-Unies 

 

 

 


INTRODUCTION

PRESENTATION DU SUJET

La présente étude se préoccupe de l’accès à l’arme nucléaire

comme facteur de puissance ou de dissuasion dans les relations internationales. 

En effet, dans un monde belliciste et concurrentiel, les

rapports entre les Etats se conditionnent par la volonté de dominer, de posséder. Le  monde oscille entre  la paix et la guerre : le contexte de la deuxième guerre mondiale a amené le monde petit a petit vers les armes de destructions massives.

 Ainsi, utilisée opérationnellement deux fois durant la

seconde guerre mondiale par les Etats-Unis d’Amérique contre le Japon par le bombardement des villes d’HIROSHIMA et NAGASAKI, en raison de sa puissance, l’arme nucléaire va être considérée comme une arme de dissuasion. Quelques temps après, l’ex-URSS possède l’arme nucléaire et cela conduit le système international à une atmosphère de guerre froide. 

Le sort du monde est entre les mains de deux

superpuissances qui dictent le comportement que les Etats doivent adopter vis-à-vis de l’arme nucléaire. Dans le même ordre d’idée, dans un contexte de pouvoir rejenté le monde avec la création de l’ONU en 1945, les cinq puissances membres permanents du conseil de sécurité notamment : les Etats-Unis d’Amérique, l’ex-URSS, la France notamment et la Chine forment un club fermé des détenteurs des armes nucléaires afin de préserver le monopole pendant les années de la guerre froide. IL convient de noter que la décomposition partielle des structures stratégiques héritées de la guerre froide a offert  un contraste saisissant avec la volonté plus ou moins affichée par certains Etats de se doter de l’armé nucléaire  ou d’accroitre leurs arsenaux déjà constitués de façon à transformer leurs territoires en sanctuaire. 

Ce faisant, il semble, en effet que l’éclatement du bloc communiste ait donné naissance à une véritable « amicale des proliférant » qui ne répond pas véritablement au Schéma classique en terme de dissuasion nucléaire et de coopération dans la deprolifération, l’inquiétude renait, Elle prend un nouveau visage, aux contours moins précis : certains Etats (tels que la Corée du Nord et l’IRAN) qui voient dans la détention du feu nucléaire un moyen d’assurer leur existence ou de renforcer leur autorité. Hier comme aujourd’hui, les conditions paradoxales de l’ère nucléaire n’ont pas totalement disparu.

PROBLEMATIQUE

Le choix des options stratégiques des Etats sur l’accession  à l’arme nucléaire constitue aujourd’hui la grande préoccupation de la communauté internationale.

En effet, les Drames d’Hiroshima et de Nagasaki uniques

utilisation de l’arme nucléaire dans l’histoire, respectivement le 6 et 9 Août  1945, pour mettre un terme à la seconde guerre mondiale témoignent bien de la puissance de cette arme de destruction massive.

Ainsi, les tensions diplomatiques actuelles exacerbent la peur d’une guerre atomique. Il apparaît donc plus que jamais nécessaire de comprendre les principes et enjeux de l’arme nucléaire dans le monde contemporain.

Les Etats-Unis d’Amérique sont les premiers à s’être dotés

de l’arme nucléaire. C’est face au danger  que représentait l’Allemagne nazie et alertes par les scientifiques, qu’ils engagèrent d’importantes recherches à ce sujet (plan Manhattan) et fabriquèrent la première bombe atomique, gadget le 16 juillet 1945, envieux de pouvoir bénéficier d’une puissance de frappé simulaire, nombre de pays souhaitèrent à leur tour acquérir l’arme nucléaire. 

C’est le cas de l’URSS qui obtint en 1949 (créant la logique

dualiste de l’équilibre de terreur ou la bipolarité stratégique), la Grande Bretagne en 1952, la France en 1960 et la chine en 1964. Mais en dehors du club fermé, de nouveaux Etats nucléaires stigmatisés pour leur imprévisibilité supposée fait effet d’une stratégie de dissuasion du «faible au fort » tend à casser la logique même de l’équilibre dissuasif de type guerre froide. Dans une option cette fois d’une société internationale sans cesse menacée par des facteurs de tension et des sources de déséquilibre où chaque Etat se positionne dans l’échiquier international.

Le risque nucléaire suscite l’appel à l’unité mais dans le

même temps la rivalité nucléaire fige le morcellement perpétuel des divisions, confort les conservatismes.

Cela étant, la présente étude s’assigne comme objectif

d’examiner l’épineux problème de l’accession des Etats à l’arme nucléaire dans les relations internationales tout en démontrant si la détention de cette arme constitue un facteur  de puissance ou de dissuasion dans le système international post-guerre froide.

Eu égard de ce qui précède,  nous avions orienté une

problématique autour des préoccupations suivantes :

1.   Que représente aujourd’hui en relations Internationales, le fait pour un Etat de détenir l’arme nucléaire ?

2.   L’accès à l’arme nucléaire constitue-t-il un facteur de puissance ou de dissuasion dans les relations internationales ?

3.   Au regard de son caractère dissuasif, l’arme nucléaire est elle un élément stabilisateur des relations internationales ?

C’est autour de ces questions que s’articule l’ossature de la

présente étude dont nous alignons des réponses provisoires à titre d’hypothèse.

3. HYPOTHESE DU TRAVAIL 

Tout chercheur présuppose d’un point de vue, lequel

constitue ce que l’on appelle l’hypothèse du travail. Ce qui revient de notre part à clarifier toutes les démarches de notre étude afin de la rendre une vérité  scientifique.

Le dictionnaire Robert méthodique, définit l’hypothèse

comme une proposition relative à l’explication des phénomènes naturels, admise provisoirement avant d’être soumise au contrôle de

l’expérience.[1]

Elle est également selon PINTO et GRAWITZi , une série des réponses supposées provisoires ou vraisemblable au regard des questions soulevées par la problématique.[2]

Dans le langage courant, le terme hypothèse évoque la

présomption que l’on peut construire autour d’un problème donné.

Quant à REZ SOHAZY, l’hypothèse cherche à élaborer une

vision provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont le  rapport constitue le problème.3

Ainsi, nous pouvons anticipativement dire  que : 

1.   Le fait pour un Etat aujourd’hui en relations internationales de détenir l’arme nucléaire se résume dans le souci de renforcement de la sécurité nationale, de détenir un certain rang parmi les nations et de rehausser le prestige du pays, de protéger l’indépendance nationale ou encore la liberté d’action. 

2.   Dès son invention, par son utilisation démontrée, l’arme nucléaire est le symbole suprême de la puissance des Etats, l’instrument de  domination sur l’ordre mondial. La puissance par le nucléaire a pesé sur les relations internationales depuis 1945, illustre parfaitement les fait nouveau, car elle modifie la donne en imposa règles et situation, dicter le comportement et conduite (vivement constaté lors du traitement des crises), enfin, dans  son infernale grandeur, l’arme nucléaire sanctuarise, car elle est un instrument de défense qui valle la dissuasion. C’est à juste titre que, OMEONGA JEAN, souligne que l’acquisition de l’arme nucléaire fait effet de la force dissuasive devant interdire la guerre par la crainte de représailles atomique inacceptable.4

3.   Nous pouvons dire avec pascal BONIFACE et BARTHELEMIE COURANT que depuis la fin de la seconde guerre, l’arme nucléaire est considérée comme un élément central structurant et fortement stabilisateur des relations internationales.5 La justification de la grande sécuritaire offerte par l’arme nucléaire conforte la dissuasion  nucléaire. Dans le même ordre d’idée l’ancien président français affirme que la  dissuasion nucléaire est en premier lieu un facteur essentiel de la stabilité internationale c’est grâce à cette dissuasion

                                                                                                                                                                                     

3 REZOHAZY, cité par Shomba  K., Méthodologie de la recherche scientifique, MES, Kinshasa, 2007, p.41 4 OMEONGA ONAKUDU O., Introduction à la géostratégie, notes de cours, L1 R.I/Unikin, 2010-2011, inédit. 5 PASCAL  BONIFACE et BARTHELEMIE  Courant, le monde nucléaire ; les armes nucléaires depuis, 1945, colin, paris, 2006, p.1

que l’Europe a été préservée pendant plus de cinquante ans  des ravages  qu’elle a connut au cours de XXème siècle. Exigeant la retenue, en appelant à la raison, la menace nucléaire crédible commande la paix.[3]

CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix  d’un sujet d’investigation scientifique est un

exercice à titre objectif, dans la mesure où il revêt un intérêt personnel pour notre élargissement des connaissances dans les domaines  concernés en l’occurrence les relations internationales et un intérêt  généralisé pour les chercheurs d’autres disciplines de se référer à cette théorie élaborée.

L’intérêt tant pratique que scientifique est lié par la réalité

controversé de l’ère nucléaire. Car en cette période où beaucoup d’Etat cherchent  à se doter de l’arme nucléaire, notre étude à l’ambition de démontrer les enjeux qui entourent la détention de l’arme nucléaire dans les relations internationales. L’arme nucléaire  étant à la fois un facteur de puissance et de dissuasion, ce sujet est d’une haute facture scientifique et stratégique. 

Cela étant, cette étude touche à un maillon  important des

relations internationales qui est la sécurité internationale. Tel est notre intérêt scientifique et pratique en élaborant ce travail.

 

METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Méthodes

Tout travail scientifique nécessite une méthode. Le choix de

cette dernière s’opère  par le chercheur lui-même au regard de la problématique de son travail. La méthodologie doit ainsi aider à rendre compte les produits de l’investigation scientifique. Ces exigences ne présentent plus en termes de soumissions stricte à des procédures rigides, mais à la fécondité dans la  recherche des résultats.[4]

En sciences sociales, la méthode est définie par M.

GRAWITZ comme « un ensemble d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie ».[5] C’est aussi à juste titre que B. VERHAEGEN affirme que : « il est vrai que chaque objet de connaissance informe et conditionne la méthode mais, il est  également vrai que la méthode se transforme et s’ajoute constamment au cours même de son application ».[6]

Ainsi, dans le cadre de la présente étude, nous avions

utilisés la méthode dialectique d’autant plus qu’elle est la mieux indiquée car elle consiste à privilégier la recherche des contradictions au sein d’une réalité, en mettant en relief derrière l’apparente unité réelle, les tensions, les oppositions, les conflits, les luttes, les contradictions et les contraires »3 cela étant, la méthode  dialectique nous a permis de décoler les contradictions qui caractérisent le fonctionnement même des relations internationales où nous avons d’une part les Etats possédant de l’arme nucléaire et qui exercent les prérogatives de puissance et  d’autre part, les Etats qui veulent se doter de cette arme et qui rencontrent une résistance farouche de la communauté internationale.

Techniques

Par technique, nous entendons l’ensemble de procédés

exploités par le chercheur dans la phase de collecte des données qui intéressent son étude. En bref, nous retiendrons à la suite de GOODE J. WILLIAM que les techniques sont des outils utilisés dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à l’interprétation et l’explication grâce aux méthodes ».[7]

                                  Pour     ce     travail,     la    technique    est    essentiellement

documentaire car  nous avions consulté les ouvrages, articles de revue, journaux, internet et autres publications scientifique en rapport au sujet examen.

DELIMITATION DU TRAVAIL 

Ce sujet analyse le fait de la détention de l’arme nucléaire

dans les rapports entre les Etats du monde. D’autant plus qu’  « en règle générale, mieux vaut en effet être précis dans un champ limité que vague en prétendant tout dire » comme  l’affirme JEAN LUC MARRE. Nous circonscrivons ce travail sur deux plans : dans le temps et dans l’espace.

Dans le temps, cette étude va de 1990 jusqu'à ce jour. C’est

à dire de l’implosion du communisme international jusqu’à l’évolution actuelle des programmes nucléaires en Corée du Nord et L’Iran  

Dans l’espace, il nous a paru nécessaire pour une meilleure

analyse et pour mieux saisir les considérations actuelles des armes nucléaires sur l’espace asiatique, précisément en Corée du Nord et en IRAN parce que, ce sont les deux Etats du continent qui se sont pour des raisons de sécurité nationale investis pour développer un programme nucléaire.

         

PLAN SOMMAIRE 

Outre l’introduction et la conclusion, la présente étude

comporte  trois chapitres : 

ü Le premier chapitre s’attelle sur les considérations  générales de l’étude ; 

ü Le deuxième chapitre quant à lui, analyse l’arme nucléaire comme une arme de puissance d’un Etat, 

ü Le troisième chapitre enfin, examine l’arme nucléaire comme une

arme de dissuasion dans les relations internationales.                                   

 

 

 

 

 

                             

CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES

Ce chapitre cerne tour à tour les différents concepts qui

constituent l’ossature de ce travail. IL s’agit respectivement de : l’Arme Nucléaire, Relations Internationales, Dissuasion Nucléaire et la notion de Puissance.

SECTION I: L’ARME NUCLEAIRE

1. Définition et notion sur l’arme nucléaire 

L’arme nucléaire est le terme générique qui désigne une

arme atomique ou à hydrogène de tous type ainsi que ses vecteurs.[8]

Elle est aussi définit comme : une arme destruction massive

qui utilise l’énergie dégagée soit par la fission des noyaux atomiques lourds (uranium dans le cas des bombe A) soit par la fusion de noyau atomiques légers (hydrogène dans le cas de bombe H) ses effets destructeur, qui sont sans commune mesure avec ceux des armes conventionnelles, sont non seulement dus au souffle et à l’augmentation de la température, comme pour les explosif classique, mais aussi aux rayonnements. L’énergie libérée par  l’explosion s’exprime par son équivalent en TNT.[9]

L’arme nucléaire a été utilisée opérationnellement deux fois

durant la seconde guerre mondiale, par les Etats-Unis d’Amérique contre le Japon par les bombardements des villes d’Hiroshima et de Nagasaki, entrainant plusieurs centaines de milliers de morts.

En raison de sa puissance, l’arme nucléaire n’est

généralement pas considérée comme une arme conventionnelle, mais comme une arme de dissuasion (politique de dissuasion nucléaire) vivant  à empêcher toute attaque majeure, qui serait sanctionnée par l’utilisation de cette arme.[10] 

I.2. HISTOIRE DE LA RECHERCHE NUCLEAIRE 

La littérature exploite le concept de Bombe atomique à partir

des années 1910 et les physiciens commencent  à envisager l’emploi de l’énergie atomique et de la bombe atomique dans les années 1930.

L’arrivée au pouvoir d’ADOLF HITLER en Allemagne

déclenche une fuite des cerveaux immédiate dès 1933, y compris des savants de confession juive qui contribuèrent ensuite de façon décisive aux filières française et britannique, la bombe allemande ne vit jamais le jour malgré les travaux de l’institut de chimie KAISER-WILHELM de Berlin pendant la guerre. Les découvertes et travaux effectués au collège de France par Fréderic et Irène Joliot-Curie, Hans HALBAN et LEW KOWARSKI en 1939 et 1940 sont significatifs. Des communications sont faites et brevet pris à cette époque, dont un décrit le principe de la Bombe atomique.[11]

I.3. PROJET MANHATTAN

C’est aux Etats-Unis d’Amérique que la bombe atomique

sera mise au point et assemblée durant le projet Manhattan. Ce projet est mis sur pied suite à une lettre signée par ALBERT Einstein (aux opinions pacifistes), adressée au président des Etats-Unis, Franklin DELANO ROOSEVELT. Dans cette lettre datée 2 Août 1939, Einstein ainsi que d’autres physiciens expliquent à Roosevelt que l’Allemagne nazie effectue des recherches sur la fission nucléaire et ses applications possibles dans le domaine militaire, comme la création d’une bombe atomique.

Einstein explique que cette bombe est capable de libérer une

énergie si Colossale qu’elle pouvait détruire une ville entière. Le 14 Août

1940, le comité consultatif pour l’uranium, un organisme fédéral crée par Roosevelt, après avoir pris connaissance du contenu de la lettre, demande dans un mémorandum, la création d’un projet de recherche sur le thème de la fusion nucléaire et si ses applications militaires. Une somme de 100.000 dollars est débloquée. La première étape consistera en l’enrichissement de l’uranium naturel en  uranium 235 fissile, c'est-àdire que son atome peut se « casser » et produire une réaction de fission nucléaire. 

Durant cette même base de recherche,  un second élément

fissible est découvert, le plutonium. Le projet  avait  avant tout, un but expérimental, avec pour objectif de valider la réalisation d’une bombe atomique, il est décidé en 1943, au vu des résultats, de passer au stade du développement. Le projet Manhattan vient de voir le jour.

Un grand nombre de chercheur, mais au secret (vont

disposer pour développer cette arme. Plusieurs laboratoires seront construits un peu partout aux Etats-Unis d’Amérique, notamment dans le Tennessee à Washington  et le plus célèbre, l’ANL de Los Alomos au nouveau Mexique dirige  par le physicien Robert Oppenheimer et une brillante équipe de physiciens. Au cours de deux ans, ils vont être butés à un grand nombre de problèmes techniques aidés par un  budget de deux milliards de dollars. Ils vont développer parallèlement deux filières, mais ils auront encore un doute sur la bombe au plutonium. Ils décident donc que le premier test portera sur cette technologie.[12] 

I.4. Les différents types d’arme nucléaires

On peut les classer  de différentes façons[13] : 

I.4.1. Selon le principe de fonctionnement : 

I.4.1.1. Les armes à fission ou « Bombe A »  

Bombe dont le pouvoir destructeur  découle de l’énergie

dégagée par la fission d’élément lourde tel que l’uranium ou le plutonium.

A priori : ces armes n’existent plus dans l’arsenal des nations

technologiquement les plus avancés qui préfèrent les engins à fusion plus puissant et moins encombrant.

I.4.1.2. Les armes à fusion : Bombes thermonucléaire ou « Bombe H»

Sont des armes nucléaires dont le pouvoir explosif provient

d’une fusion thermonucléaire déclenchée par une réaction ou un dispositif de fission.[14] Communément nommée « Bombes à hydrogène ». Elles se fondent sur le principe de la fusion nucléaire qui consiste à fusionner les isotopes fusible comme le deutérium s’extrait de l’eau de mer, sous forme D20 plus communément appelé l’eau lourde. Les bombes H classiques sont divisées en deux étages18 : 

      Le premier étage est constitué d’une Bombe A (sphère creuse de plutonium.)

      Le deuxième étage est constitué des combustibles de fusion la plus puissante explosion nucléaire de l’histoire fut le résultat du test de la TSAR BOMBA soviétique de 57 Mz. La bombe à neutron  est une variante de Bombe thermonucléaire.[15]

I.4.1.3. SELON LE TYPE D’EFFET RECHERCHE    

I.4.1.3.1. Bombe à neutron ou arme  à rayonnement renforcé20 : 

Est une arme nucléaire à rayonnement renforcée dont le

pouvoir explosif et thermique est limité. en revanche, les radiations et notamment l’émission de neutron sont grandement amplifiées, tuant les organisations vivant à plusieurs centaines de mètres, même derrière un épais blindage.

Ses effets, sur les équipements électriques lui permettaient

également d’être utilisée comme change de missile anti-missile balistique.

I.4.1.3.2. Bombe salée ou bombe radiologique 

La bombe salée est une bombe nucléaire produisant une

radio isotope qui maximise les retombées radioactives.

La bombe radiologique est un type de bombe salée. Elle

n’est pas une bombe nucléaire au sens propre du terme aucune réaction de fission ou de fusion n’est déclenchée. Elle se compose d’un explosif  traditionnel pas nécessairement puissant, entouré colossale comme une bombe atomique  traditionnelle, mais de polluer et de contaminer la zone ou elle a explosé.

I.4.1.3.3. Mini Nukes

Les mini-nukes terme non officiel, sont des bombes thermonucléaires miniaturées  destinées à la destruction  des infrastructures très profondément enterrées (Usine souterraines, poste commandement, etc.).[16]   

1. Selon son utilisation 

a.  L’arme nucléaire tactique ou de bataille : 

Arme nucléaire de puissance faible ou modéré conçue pour

attaquer et détruire les armes ennemies ou leurs arrières. Dès les années 1950, les deux superpuissances développèrent toute une gamme de têtes nucléaires équipant toute une grande variété de vecteur : de la bombe larguées par chasseur-bobardier, au missile balistique de courte/moyenne portée, en passant par le missile air-air à la torpille, les mines, les obus d’artillerie, jusqu’aux charges de démolition transportables à dos d’homme. 

b.  L’armé nucléaire stratégique 

Armé nucléaire de partie intermédiaire ou intercontinentale, 

capable d’attaquer dévaste zones cibles sur le missile balistique d’une portée supérieure à 5500Km.

Donc, une arme dont l’usage se rattache à la stratégie

pouvant viser le cœur d’une nation ennemie, l’objectif peut être  la destruction économique et humaine de l’ennemie en moyens de représailles.[17]

                                  Les    armes    stratégiques    constituent    l’armement     par

excellence de la dissuasion nucléaire. Dans cette catégorie on trouve par ordre chronologique d’apparition les bombardements stratégiques partout de la bomba A, les missiles balistique à portée continentale (ICBM) et enfin  les sous-marins nucléaire lanceurs du missile balistiques (SLBN) c’est sur ces armes que repose « l’équilibre de la terreur » fondé sur la menace  de destruction assurée (MAD).[18]         

I.4.2. LES EFFETS D’UNE ARME NUCLEAIRE

Les aspects particuliers de la bombe comme sa puissance et

sa matière explosive la distinguent des explosifs traditionnels. Plusieurs effets la rendent bien plus dangereuses que les bombes développées jusqu’alors. On distingue généralement grands effets (le souffle, la chaleur, l’impulsion électromagnétique et les radiations).

I.4.3. Effet mécanique 

L’explosion crée une onde de choc très importante qui détruit

les bâtiments et provoque  de multiples traumatismes chez les êtres vivants, et ce sur une grande surface. De plus, sa vitesse est impressionnante à peu près 1000Km par heure.

I.4.4. Effet thermique 

Une part importante de l’énergie libérée par l’explosion sous

forme de rayonnement. Le rayonnement thermique peut provoquer des incendies ou des brûlures importantes  sur une large surface. Plus précisément, la température atteint plusieurs ateliers de degrés au sol comme au lieu de l’explosion (500metres d’altitude environ). Dans un rayon de 4Km, les êtres vivant et bâtiments prennent feu instantanément. A 8Km de distance ils subissent des brûlures au 3ème degré. [19]      

SECTION II : LES RELATIONS INTERNATIONALES 

Il en découle que les définitions diverses sont avancées pour

cerner la notion des relations internationales. A ce sujet, les définitions varient selon les auteurs, ceci est affirmé avec autorité par M. MERLE quant il écrit : « les relations internationales sont d’une telle complexité qu’on peut les apprendre de multiples manières et que les diverses tentatives effectuées pour  réduire cette complexité à des termes simples et univoques débouchent sur autant des définitions controversées[20]

RAYMOND ARON dans son livre « paix et guerre entre les

nations » définit les relations internationales comme : «les relations entre unités politiques, ce dernier concept courant les cités grecques, l’empire romain ou Egyptien aussi bien que les  monarchies Européennes, les républiques bourgeoises  ou les républiques populaires».[21]

PHILLIPPE BRIALLAND et MAHAMED-REZA DJALILI

définissent les Relations internationales comme « ensemble des relations et communication susceptibles d’avoir une dimension politique et s’établissent entre les groupes sociaux en traversant les frontières ».[22]

MAX GOUNELLE, quant à lui, définit les relations

internationales comme « les rapports et le flux sociaux de toute nature qui traversent les frontières, échappant ainsi à l’empire  d’un pouvoir étatique unique ou auxquels participent des acteurs qui se rattachent à des sociétés étatiques différentes.[23]

D’autres auteurs ont moins insisteront sur les caractéristiques

humaines et plus sur la nature du système internationale comme condition de ce que WALTZ décrit comme « anarchie internationale » et ROBERT GILPIN définit les relations internationales comme : une lutte continue pour le pouvoir et le bien être entre des acteurs indépendants qui évaluent dans l’état d’anarchies ».[24] 

Les Relations Internationales, avant l’avènement des Etats

nations, Considérées essentiellement comme les relations de voisinage et portrait essentiellement sur la sécurité des frontières des approvisionnements et des débouchés. Elles étaient, dans cette perspective, animées  par des rois, des empereurs, des voyageurs, des marchants et des armateurs.

Avec l’avènement des Etats nations au XVIIème siècle, les

relations internationales étaient considérées comme l’ensemble des contacts, des liens ou des rapports entre les Etats nations et portaient sur les interactions, étatiques sous forme des conflits et de coopération politique, économique, culturelles, stratégiques etc.

Elles étaient animées principalement par les dirigeants

étatique les diplomates et les consuls.[25]

Aujourd’hui, le retournement du monde a diversifié l’objet des

relations internationales qui portent non seulement sur la sécurité et le bon voisinage mais, sur tous les domaines  de la vie sociales. Le détournement du monde a aussi diversifié les parlements des acteurs macro-politiques comme les Etats, les organisations internationales, les entreprises multinationales, les peuples d’une part et des acteurs micropolitiques comme les individus et les groupes sociaux d’autre part.     

I.II.1. LES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES 

Les relations internationales sont animées par plusieurs

acteurs. Et par acteur des relations internationales, nous attendons l’ensemble des agents ou des entités qui participent au fonctionnement du système international.

Ainsi compris, ce concept nous permet d’identifier ces

acteurs en tenant compte de leur nature et de leur statut. De ce point de vue, nous pouvons le cerner à deux niveaux notamment : 

      Les acteurs publics

      Les acteurs privés

Les acteurs publics sont constitués des Etats indépendant

ainsi que les organisations internationales.[26]

Par contre, les acteurs privés  sont composés de tous les

autres agents privés ayant  une influence certaine et démontrée sur la scène internationale. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer les ONG, sociétés multinationales, l’opinion publique internationale, les mouvements terroristes, les mouvements mafieux et des trafics de drogue, les personnalités politiques, culturelles ou religieuses, etc.

 

SECTION III : LA PUISSANCE                     

Le concept de puissance représente un phénomène

multidimensionnel et difficile à appréhender avec exactitude. Mais nous retendons quelques définitions qui ont intéressé notre domaine d’étude.

Pour Raymond Aron,  la puissance est la capacité de faire,

produire ou détruire. Et il ajoute pour dire que : la puissance est la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités de cette derrière, la puissance devient une relation humaine. Il faut distinguer deux types de puissance : la puissance défensive et offensive.[27]

Joseph NYE, quant à lui définit la puissance d’un Etat comme

« capacité de faire aux autres ce qu’ils ne voudraient pas faire dans un premier temps. Cette habilité de contrôler les autres est souvent associée à la possession des ressources »33

De son Côté, HANS MORGENTHAU définit la puissance

dans le même sens que J. NYE en disant que la puissance d’un  Etat est « le pouvoir d’une nation ou d’un Etat de faire exécuter des actions contre la volonté d’un autre Etat.[28]

IL convient de retenir que la puissance d’un Etat est : une

capacité d’influence, d’accomplissement d’une volonté de force supérieure sur un ou plusieurs Etats comparativement faible

 

I.III.1.NOTION ET EVOLUTION DU CONCEPT PUISSANCE 

L’approche théorique de la puissance a beaucoup évolué

depuis le XIXème siècle, en fait depuis la fin du concert des nations et la fracture fondamentale de la première guerre mondiale, guerre mondiale parce que justement Européenne, le vieux continent étant le centre du monde. Dès la fin de la grande guerre, l’Europe ne fut plus l’unique grande puissance, de même qu’au lendemain des folles aventures fascistes et de la seconde guerre mondiale, le royaume uni et la France seront rabaissés au statut de puissances moyennes, largement dépendantes des rapports Est-Ouest naissants  et de la division provisoire, a fortiori si l’on intègre les  conséquences de l’évolution exponentielle des techniques au cours du XXème siècle.

Pour une nation, présence, influence, pouvoir et puissance

connaissent fortement une gradation classique et éventuellement complémentaire. Mais le passage du pouvoir à la puissance se présente un saut non pas quantitatif mais qualificatif : nous  sommes alors dans un autre ordre des relations internationales.

En effet, la puissance est différente par nature du pouvoir en

ce qu’elle est dynamique et non pas virtuelle ou statique. Son exercice est forcément évolutif, aléatoire, constaté : la puissance est foncièrement liée à l’action.

D’une certaine manière, on peut dire que la puissance est du

pouvoir en action : elle suppose la projection de la force RAYMOND Aron note cette différence en anglais. (STRENGH  et power) en allemand (Kraff et Macht), en français, aussi (force et puissance) si la force est une faculté ou une  capacité, la puissance en est la réalisation : elle se grave dans le temps. Elle crée une hiérarchie entre les Etats.

Même si elle est ponctuelle, brève ou épisodique l’on parle bien de

« manifestation de puissance ».[29]  

I.III.2. LES DETERMINANTS DE LA PUISSANCE D’UN ETAT         

Si l’on réfère aux notes de LUKIANA MABONDO,

traditionnellement la puissance d’un Etat était taxée par : 

      Les données naturelles tel que : l’étendue, l’espace étatique, la population, la situation géographique, ressource naturelles ;

      Les données structurelles : le niveau de développement, niveau de puissance  militaire, degré de dépendance extérieure, 

      Les données politiques : la cohésion sociale au sein de l’Etat (cohésion nationale), l’attitude globale à l’égard des Etats étrangers, une politique des alliances et de coalition pour accroitre la puissance de l’Etat dans le domaine de défense et de la guerre de la politique étrangère et de l’économie.[30]

De nos jours, cette liste limitative pourrait être complétée ou

précisée, tant l’état du monde a évalué. Dans le domaine politique : la permanence de l’Etat et l’unité du centre de pouvoir, le sentiment d’une mission particulière (manifest destiny américain, l’universalisme

français).[31]

      Dans le domaine diplomatique : l’action dans les organisations internationale, le rôle des O.N.G

      Dans  le domaine culturel : l’aptitude a épousé ce qu’il est convaincu d’appeler la modernité, la capacité à intégrer les techniques

      Dans le domaine militaire : les armes de destruction massives

(l’armer nucléaire), la maîtrise de l’espace, l’environnement stratégique ; 

      Le domaine médiatique et social : la presse, internet, les sports ! 

I.III.3.HIERARCHIE DES PUISSANCES DES ACTEURS

Au regard des éléments constitutifs de puissance des Etats

dans les relations internationales ; il s’avère  possible actuellement d’établir nous classification des Etats, l’universalisation de la société internationale nous permet d’opérer  une véritable stratification de puissance qui s’affiche comme[32] :  

 I.III.3.1.L’hyperpuissante : exerce le monopole des puissances

Les superpuissances : capables d’intervenir partout dans le

monde (toutes les panoplies d’armes) servent  le modèle universalisable.

Les puissances moyennes : sont les Etats qui ont l’ambition

mondiale mais qui sont limitées à quelques domaines.

Les puissances régionales : sont des Etats capables de jouer

un rôle au sein des grandes aires géopolitiques. Elles ont la volonté de rayonnement projeté leur sphère d’influence dans un secteur géographique déterminé (dans un continent) généralement, elles accusent des carences ou déficit d’ordre économique, industriel, militaire ou politique pour être considéré comme « grande puissance mondiales » tels que le brésil, l’Egypte, l’inde, l’Irak de Saddam Hussein, l’Iran.39

 

I.III.3.2.LES MODES D’ACTION DE LA PUISSANCE

Les modes d’actions de la puissance sont variés et

cumulatifs. En  tout étant de cause, leur mise en œuvre : 

Exigé l’autonomie de l’Etat intervenant : cette autonomie peut

être relative, par  exemple lors d’une opératoire à l’extérieur soutenue par un ou d’autres Etats ; 

Vise des finalités multiples : contraindre un Etat, l’influencer,

l’amener ou le forcer à faire perturber, altérer, freiner (réponse dilatoire, abstention) limiter (sanctions), entraver, refuser, interdire (veto), sont aussi  des fonctions habituelles, 

Modifie fréquemment une situation (a l’image du traitement des crises)

Amène  parfois à changer le droit à son profit (ingérence)

Permet aux « empires » (soviétique, Américain) d’imposer

règles et situation, d’entretenir des réseaux de dépendance (l’un  des attributs de l’empire est d’avoir des Etats clients), d’exiger des rançons voire financement, d’utiliser les forces par procuration, et dicter comportement et conduite, de peser sur les échéances internationales.[33]  

I.III.4.DISSUASION

Selon de dictionnaire ATLAS, la dissuasion est l’action menée par un Etat en vue de décourager un éventuel adversaire

d’entreprendre contre lui un acte d’agression en lui pouvant que la valeur de l’enjeu qu’il convoite est inférieure à celles des dommages que l’Etat menacé est déterminé à lui infliger. 

Selon le dictionnaire petit Larousse, illustrée, la dissuasion

est le mode de la stratégie militaire qui vise à détourner un adversaire d’une intention agressive par la représentation des représailles qu’il pourrait subir en retour. L’exceptionnelle capacité de destruction des armes nucléaires a donné une valeur nouvelle à la stratégie de dissuasion.[34]

La dissuasion entant que principe  de stratégie militaire n’a

pas été inventée à l’ère nucléaire : elle est aussi ancienne que la guerre elle-même. Du point de vue de la terminologie aussi bien que de la substance, le principe est conforme à une stratégie militaire défensive : plutôt que de préconiser une attaque de l’ennemie potentiel, la dissuasion a pour but de l’amener à renoncer à l’idée qu’il pourra atteindre ses objectifs au moyen de la guerre. [35]

La théorie de la dissuasion est la philosophie générale qui a

inspiré les doctrines militaire de l’ère nucléaire.[36]

 Constitue la pierre de touche de la politique occidentale de

sécurité depuis la fin de la seconde guerre  mondiale.44 Initialement, on interprétait la dissuasion comme situation créée par la crainte de représailles nucléaires.

Et enfin selon HENRY KISSINGER, « la dissuasion est la

tentative faite pour empêcher un adversaire d’adopter une certaine ligne d’action en lui opposant  des risques qui lui paraissent sans commune mesure avec aucun des gains escomptés ».[37]

I.III.5.EVOLUTION DU CONCEPT DISSUASION

Les Etudes menées montrent que l’existence d’arme

nucléaire  et les rapides des progrès techniques qui ont été réalisés dans ce domaine ont suscité une prolifération de doctrines militaires sujettes a des continuelles révisions. Avec l’avènement de l’âge nucléaire, la notion de dissuasion s’est profondément modifiée, jamais encore les Etats n’avaient eu les moyens de détruire les éléments indispensables à la survie d’autres Etats et d’autres régions.[38]

Dès 1945 : s’est ouverte une période de « dissuasion

unilatérale » liée au monopole atomique américain. C’est effet, le 18 septembre 1945 que fut promulgué le document PR 1496/2, signé par le président Truman, établissant le premier plan de bombardement nucléaire de l’URSS celle-ci n’avait pas pu répondre à un comportement  provocateur des Etats-Unis que par une offensive classique sur l’Europe occidentale. C’est pour parer à cette riposte soviétique éventuelle que fut alors élaborer et proclamé le principe de la garantie nucléaire Américain à l’égard  de l’Europe occidentale. La  première forme de la dissuasion « élargir les Etats possèdent alors un avantage énorme sur l’URSS ».47

Mais cependant, la possession par l’URSS de son arme

atomique en 1949, consacre la doctrine stratégique de « destruction mutuelle assurée ». Les deux puissances nucléaires rivales trouvent des mécanismes par voie des négociations pour conserver le statut que dans la suprématie nucléaire, éviter une prolifération des armes nucléaires entre les mains des autres Etats. D’où, s’est ouverte la dissuasion réciproque. 

Mais il convient de noter que le progrès technologique de

l’URSS, le développement de ses missiles et de ses fusées intercontinentales sonnent le glas à l’invulnérabilité  Américaine, il faut des efforts de rénovation car il n’ya pas seulement que les Etats-Unis d’Amérique et l’URSS qui détiennent le monopole nucléaire mais il y a aussi l’émergence  d’autres Etats comme puissance nucléaire moyenne. 

C’est dans cette logique que le 13 février 1960, la 1ère bombe atomique Française explose à Reggan, au Sahara instituant l’indépendance de la France, son autonomie  de défense en élaborant la doctrine stratégique de la Dissuasion du faible au fort, initiée par général

CHARLES de GAULLE.

Il s’agit  de dissuasion un adversaire plus puissant avec des

capacités nucléaires numériquement inférieures.[39]

Le nucléaire n’a donc pas aboli la géopolitique. Il n’est

cependant pas sans effet géopolitique. Lorsque le nucléaire est entré, les mains des Russes et des américains, il est une arme de plus entre deux superpuissance conventionnelle set démographiques. Lorsqu’il arrive entre les mains de la France, grâce au général de Gaulle, il est une arme du ‘’faible au for’’, une arme qui libère la France de la loi du nombre : avec la bombe atomique, il n’est plus nécessaire d’avoir une force équivalente à celle de son adversaire.

Dans l’éventualité de la guerre nucléaire, c'est-à-dire dans

l’éventualité d’une apocalypse géographique, humaine et terrestre, la géographique, humaine et terrestre, la géopolitique s’efface. Des pays comme la France ou la Corée du Nord qui se sont dotés de l’arme nucléaire très tôt ont eu une vision géopolitique : ils sont compris que, pour compter face aux deux blocs, il fallait renverser les données classiques de la puissance et  sortir de la seule logique nucléaire par l’Etat d’Israël est aussi une inversion des données de la puissance démographique et conventionnelle : les Arabes sont 300 millions, les Israéliens 3 millions, mais les seconds  ont la bombe quand les premiers ne l’ont pas. 

On a pu constater avec la guerre du golfe que ni les

israéliens ni les américains n’étaient disposés à laisser une puissance arabe accéder à la puissance nucléaire.

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE II : L’ARME NUCLEAIRE COMME FACTEUR DE PUISSANCE DES ETATS : CAS DE L’IRAN

 

Les Etudes menées démontrent bien que nombreuses sont

les raisons qui expliquent le désir de se doter de l’arme nucléaire notamment : le souci de renforcer la sécurité  nationale, prestige  du pays de protéger l’indépendance  nationale et la liberté d’action et d’encourager le progrès scientifique.

Tous les pays n’appliquent pas la même définition au concept 

de sécurité nationale’’, non plus qu’au rôle des armes nucléaires. Les superpuissances ont le sentiment que les armes nucléaires garantissent leur sécurité nationale, à la fois en prévenant  un conflit entre elles et en augmentant leur influence dans les autres régions du monde.[40]

Cela étant, la conception de l’arme nucléaire trouve ses

motivations dans les aspirations propres à chaque  Etat ou région, rendant difficile une aperçu unique et globale.

L’essor de la composante religieuse dans la conflictualité

contemporaine (terroristes islamistes assurés de la  rédemption céleste immédiate notion de la vengeance de Dieu…) prouve à l’envi le caractère essentiel du facteur culturel dans les nouvelles relations internationales.[41] C’est ainsi que nous avons pris l’Iran comme cas d’étude.

 

 

II.1.REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE L’IRAN 

En mécanique, pour décrire le mouvement d’un objet, il est

nécessaire de s’intéresser à son centre de gravité, de connaître sa  situation, ou sa position et les forces qui s’exercent sur lui par essence, la notion de situation est relative et permet de comprendre la

géopolitique extérieure d’un Etat.[42]

Section I.CONTEXTE GEOSTRUCTUREL 

L’Iran se situe au centre d’une des régions stratégiques les

plus agitées du monde. Entourée de nombreux voisins, il fait frontière avec l’AFGHANISTAN et la Pakistan à l’Est, la Turquie et l’Irak à l’Ouest, le Golfe persique cet derrière l’Arabie saoudite) au sud, tandis que l’exURSS et la mer caspienne couvrent totalement sa frontière au Nord. Cette position naturelle justifie certain aspect de la politique de l’Iran, l’ambition particulière de l’Ex-CHAH.52 

L’Iran a toujours été l’enjeu des grandes puissances pour les

raisons suivantes : 

       La présence du pétrole

Le pétrole est de nos jours la matière première la plus

importante, son rôle est indispensable pour tous les Etats (surtout les Etats industrialisé) il apparaît évident que l’accès au pétrole constitue pour les pays industrialisés une question vitale, alors que le proche orient est une réserve pétrolière d’au moins deux tiers, précisément dans le golfe persique dans la presqu’il arabe et en Iran.

       Voie commerciale : les superpuissances qui se livrent à la rivalité ont ressenti  la nécessité de contrôler les voies d’accès de l’or-noir qui partent du détroit d’Armure pour déboucher sur l’océan Indien et les autres voies.

Le contrôle de ces voies est un atout stratégique qu’on ne

peut ignorer. Et l’équilibre de force dans la région du proche orient ne peut se conserver sans un équilibre équivalent du contrôle des voies d’accès.[43]

Dans le jeu d’équilibre de force, l’Iran est apparu  aux yeux

des Etats-Unis d’Amérique à la fois comme un allié économique : car le régime impérial du CHAH, remis au trône  en 1953 par l’Amérique, constituait pour celle-ci un soutien politique solide. Dans la région. Il n’était  pas question pour tout gouvernement américain de s’inquiéter du contrôle du détroit d’Ormuz par ou passe 60% du ravitaillement en pétrole  brut d’Europe occidentale, 90% de celui du Japon, 60% celui de l’Australie et 20% celui des Etats-Unis d’Amérique;

Un allié militaire, politique et stratégique : L’Iran à 1600Km de frontière avec l’Ex-URSS ce simple aspect a fait de lui moins au temps de CHAH l’œil  électronique des Etats-Unis d’Amérique sur le territoire russe. Car à la frontière étaient installées des bases de surveillance de manœuvre militaire russes.

Mais, la révolution islamique viendra couper les pieds aux

américains : 

      Le départ précité des services militaires américains qui signifie l’abondance forcé d’une position stratégique-militaire privilégiée en face du territoire de l’Ex-URSS et la perte du contrôle par les américains d’une route importante  de l’Or-Noir, le détroit d’Ormuz, la réduction sensible de l’influence politique américain dans la région.[44] 

      La révolution islamique en Iran 

En 1978, la révolution islamique en Iran se fait hors de

l’Allemagne à l’un ou l’autre des deux Blocs. Le régime des AYATOLLAHS s’affirme nettement anti-américain et rejette l’URSS. Le nationalisme iranien veut s’élever au dessus d’une quelconque appartenance à l’un ou l’autre de camps.

Le véritable sens de la révolution islamiste Iranienne est

qu’un processus révolutionnaire pour la première fois depuis 1945, échappe à l’influence des deux superpuissances, tant dans a phase initiale que dans son développement. Le facteur religieux représente dès lors une donnée nouvelle du jeu international qui ne cessera de se développer au moyen orient et au de la  même.

Le nouveau contexte en Iran est une donnée géopolitique

majeure loi d’être une nouveauté, il souligne au contraire le retour de l’Iran à une volonté d’indépendance forte, à un souci de sanctuarisation et à un antagonisme séculaire de perse avec l’accident.[45]

 

 

 

 

 

 

 Section II. LES MOTIVATIONS  ET ENJEUX DU NUCLEAIRE  IRANIEN

 

II.1.LES MOTIVATINS DU NUCLEAIRE IRANIEN

II.1.1.LES MOTIVATIONS D’ORDRE STRATEGIQUE

Ø L’usage intensif d’armes chimiques de l’Irak de 1980-1988 : Bien que l’Irak soit affaiblit, la population Iranienne n’a pas oubli l’usage intensif d’armes chimiques que son voisin a fait à son encontre  entre 1980-1988,

Ø L’Attaque Amérique contre l’Irak : l’attaque américaine contre l’Irak a fédéré  l’opinion publique Iranienne sur le fait que le territoire Iranienne devait être sanctuaire et protégé ;

Ø La rivalité avec Israël Nucléaire : les autres Etats de la région qui disposent de l’arme nucléaire notamment la chine, la Russie, le Pakistan et l’Inde sont avant tout des partenaires commerciaux de l’Iran. Tandis que l’Israël est le rival historique de l’Iran. L’Israël possédant l’arme nucléaire, l’Iran souhaite sien doter les plus rapidement possible pour rééquilibrer les forces. [46]

II.1.2.LES MOTIVATIONS D’ORDRE IDEOLOGIQUE

      Le souhait de la remise en cause de l’ordre international actuel domine par l’occident : l’Iran souhaite démontrer que les grandes puissances ont perdu de leur influence les Etats-Unis d’Amérique en premier lieu. L’attitude de l’Iran lors des négociations avec les Etats-Unis et les pays occidentaux démontre selon plusieurs rapports que l’Iran veut  remettre en cause l’ordre international actuel dominé par les pays occidentaux qu’il perçoit connu un héritage de la guerre froide. [47]

      Le désir d’appartenir au cercles des grandes puissances : l’IRAN veut appartenir au cercle des grandes puissances ayant constaté  que les Etats disposant  de l’arme nucléaire deviennent de facto, des pays que la communauté internationale ne peut pas négliger, l’Iran souhaite naturellement s’affirmer entant que puissance technique et indépendante.

      Le désir  de s’affirmer entant que puissance dominante au moyen orient a plus courte, l’Iran veut s’affirmer entant que puissance dominante au Moyen-Orient, étant l’Etat le plus peuple et le plus avancé technologiquement de la région le pays est enquête du leadership moral que recherche le monde Arabe, bien qu’étant un

Etat perse. Sa position antiaméricaine affirmée lui a d’ailleurs attiré la sympathie de ses voisins.

II.2. LES ENJEUX STRATEGIQUES DU NUCLEAIRE IRANIEN 

Les possibilités d’un Iran parvenu au seuil de l’arme nucléaire

sont extrêmement Variées et suscitent un multiple de scénarios.

ISRAEL, traditionnel allié de Washington au moyen orient, la

perspective d’un Iran nucléaire est perçue comme une menace pour la sécurité nationale.

      Une possible menace d’utiliser l’arme nucléaire ce qui remettrait en cause les calcules  stratégiques et les libertés de manœuvre américaine et israélienne au Moyen-Orient : la menace d’utilisation de l’arme  nucléaire par le régime Iranien resterait dans la logique de l’ambition dissuasive. Tout conflit au moyen orient serait alors affecté par les « signaux nucléaires » iraniens. Dans ce cas de figure, ce n’est pas tant la menace Iranienne.

      La prolifération au moyen orient : la détention par l’Iran d’une capacité nucléaire militaire inciterait plusieurs Etats arabes de la région mais aussi la Turquie à chercher également  une pareille  capacité afin de contrebalancer la puissance Iranienne. Pareille cause aux armements augmenterait le risque d’instabilité régionale. [48]

      La remise en cause du régime de non prolifération nucléaire, palier de l’ordre mondiale du l’après guerre, du fait que de l’acquisition iranienne. Dans ces circonstances, les ennemis de l’Amérique  pourraient être tentés de suivre la même voie que Téhéran dans la course à l’atome. La gestion de cette prolifération multiple par les

Etats-Unis d’Amérique la logique  du dilemme de sécurité, combinée à la faiblesse américaine pour faire face à ce type de crise pourraient amener les alliés des américains à s’écarter du parapluie nucléaire américain, afin d’élaborer leurs propres capacités dissuasives.  

Une réorganisation des rapports de forces au moyen orient

pouvant amener à une politique étrangère et de défense Iranienne plus agressive, ainsi qu’à une plus grande capacité d’influence Iranienne sur les acteurs régionaux : cette remise en cause du statut quo pourrait dans les faits conduire l’Iran à s’ingérer d’avantage dans les événements en Irak et en Afghanistan,, pour contrer les intérêts américains dans ce deux pays.

 

Section III. LE POSITIONNEMENT SUR LA PROBABILITE D’UN IRAN NUCLEAIRE  

III.1. LA POSITION AMERICAINE

La toute première inquiétude à avoir l’Iran se doter de l’arme

nucléaire vient du fait que les Etats-Unis d’Amérique accusent l’Iran se soutenir le terrorisme International.

Raison potentielle de la résistance américaine réside dans la

géopolitique du moyen orient. Essentiellement Etats-Unis d’Amérique  éprouvent  la nécessité de prévenir toute possibilité pour l’Iran d’avoir la capacité de s’armer avec le nucléaire car Iran nucléaire dans la région affaiblirait considérablement le pouvoir de l’occident, un Iran nucléaire briserait l’avantage décisif Israélien (or Israël n’a pas la l’avantage du nombre face au monde musulman). De plus, l’Iran est souvent mis au bon pour son soutien au HAMAS et surtout au HEZBOLLAH. Un autre argument avancé par les américains serait l’instabilité plus grande de la zone nucléaire asiatique, en raison de la proximité des Etats nucléaire  asiatique. Au moyen orient, l’Iran après l’Irak est un verrou de la politique américaine que Washington doit faire sauter.[49]    

III.2. LA POSITION ISRAELIENNE 

L’attitude Israélienne constitue elle aussi une incertitude qui

pèse sur la question nucléaire Iranienne. Outre leurs antagonismes  idéologiques et religieux.[50] L’Etat hébreux sa représentation géographique est celle d’un petit Etat entouré de pays qui lui sont hostiles. Il n’existe  pas de point d’Israël  qui ne soit situé à plus  de cent mettre Kilomètre  d’un  poste frontalier  Arabe.[51] Par conséquent un Iran nucléaire, les compétences  balistiques développées par le régime des

Mollahs lui permettent dès à présent d’atteindre le territoire d’Israélien. Percevant le régime des Mollahs comme une menace directe pour sa vie. 

L’Etat hébreux pourrait être tenté s’il considère l’attitude Américaine insuffisamment fermé de mener une attaque aérienne préventive contre les  sites nucléaires Iraniens, en conformité avec le cadre de « doctrine Begin » se réfère au nom  de l’ancien 1ère ministre de

1977 à 1983.  Cette doctrine constitue la conceptualisation par l’Etat hébreu de sa vision de la légitime défense préventive. Laquelle vise à empêcher par n’importe quel moyen la mise au point d’arme de destruction massive par un ennemi d’Israël.[52] La possession de l’arme nucléaire par l’Etat d’Israël a été une inversion des données de la puissance démographique et conventionnelle : les Arabes 300 millions, les Israéliens 3 millions, mais les seconds ont la bombe quand les premiers ne l’ont pas.  On n’a pas constaté avec la guerre de golfe que les Israéliens comme les Américains n’étaient pas disposé à laisser une puissance arabe ou comme l’Iran accéder à la puissance nucléaire.[53]   

Section IV.LES ELEMENTS DE LUTTE CONTRE L’ACCES A L’ARME NUCLEAIRE

1. L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ENERGIE NUCLEAIRE

L’AIEA est  une organisation  internationale autonome, sous

l’égide de l’ONU. Elle rend un rapport annuel à l’assemblée générale de l’ONU et à chaque fois qu’il est demandé par  le conseil de sécurité.

Fondée en 1957 et basée à vienne, elle cherche à promouvoir les usages pacifiques de l’énergie nucléaire à limiter le développement de ses applications militaires.[54]

De 1957 à 1962, les tensions entre deux superpuissances,

les Etats-Unis et l’URSS rendent l’application du statut  de l’AIEA impossible. Il faut attendre la crise de missiles cubains pour que les deux superpuissances commencent à vouloir  contrôler  leur armement nucléaire.

En 1968, avec la ratification du TNP, l’AIEA devient le

responsable  de la surveillance de la bonne application du traité. Ce traité empêche les Etats signataires d’augmenter  leur nombre d’armes nucléaires et pour ceux qui n’en ont pas de chercher  à savoir.

Le statut de l’AIEA fixe les objectifs et fonctions suivants :

      Inspections des installations pour s’assurer de leur usage pacifique, 65

      Information et publication de standards pour la stabilité et la sûreté des installations nucléaires.

      Etablir les liens entre la recherche d’application et l’utilisation pacifiques des activités nucléaires.[55]

2 .LE TRAITE DE LA NON PROLIFERATION  (TNP)

Ayant apprécié les dangers de la prolifération et de la

dissémination des armes nucléaires, les principales puissances nucléaires notamment les Etats-Unis d’Amérique, l’ex-URSS et la

Grande Bretagne ont initiée en 1967un projet de traité internationale sur la non prolifération qui est entré en vigueur le 5 mars 1970. En décidant de signer le traité de non prolifération des armes nucléaires, les puissances détentrices de ces armes visent notamment :

      La limitation des risques de déclenchement, même par accident  d’une guerre nucléaire 

      La facilité du contrôle de la détention de l’arme nucléaire par un nombre restreint d’acteurs politiques internationaux

      La détention  des armes nucléaires  par des Etats à civilisation où à culture de paix et à compétence technique douteuse afin d’épargner l’humanité de la catastrophe ou de l’holocauste nucléaire.

Ainsi, le traité de non prolifération des armes nucléaires

accuse un caractère hautement pacifiste qu’aucun Etat ne peut contester. Autrement dit, les puissances nucléaires et non nucléaires signataires du traité confère à l’arme nucléaire la fonction de stabilité et de paix  dans le monde mais moyennant certaines conditions notamment : 

      L’identité mentale des partenaires 

      La réduction  maximum des joueurs nucléaires

      La stabilité politique interne de chaque  Etat nucléaire assuré par les vertus de la démocratie et de la bonne gouvernance La stabilité  porte à l’enjeu.

Il découle de ce qui précède que le T.N.P n’interdit pas

formellement l’accès à l’arme nucléaire ou sa détention, mais en réalité le traité règlemente et limite sa propagation.[56] 

Pour ce qui est des Etats comme l’IRAN (Etat Islamique) et la Corée du Nord (Etat socialiste) de par leur nature idéoreligieuse ou politique et par leur ambition antagoniste à l’hégémonie des grandes puissances (particulièrement les Etats-Unis d’Amérique) qualifie très souvent par les Etats-Unis d’Amérique des ‘’Etats-Voyous’’. C’est à juste titre que nous nous appuyons au rapport final du comité préparatoire des parties chargées d’examen du traité en 2010 pour dire que le TNP représente le seul engagement contraignant en matière de désarmement pris, par les Etats dotés d’armes nucléaires dans cadre, d’un traité multilatéral. 

Depuis son entrée en vigueur en 1970, des conférences se

sont tenues tous les 5 ans afin d’en examiner le fonctionnement. Chacune d’elle s’est efforcée d’aboutir à un accord sur une déclaration finale qui évaluerait l’application sur les dispositions du traité et contiennent  des recommandations sur les mesures à prendre afin de consolider cette application. Le désarmement et la non prolifération à l’échelle régionale, l’application de la résolution de 1995 sur le moyen orient des mesures pour gérer le retrait du traité, des mesures pour renforcer d’avantage le processus d’examen.

3. LES ACCORDS DE SALT 

 1 .ACCORD DE SALT I (stratégie armement limitation Talk : convention sur la limitation des armes stratégique). Se rendant compte que la course aux armements débouche sur une impasse et voulant montrer aux Etats signataires du TNP que les efforts en matière de désarmement ne pèsent pas sur les seuls Etats non nucléaire, Etats-Unis et l’Union soviétique vont accepter de limiter leurs propres arsenaux.[57] Entamées en 1969, les négociations vont déboucher à la signature le 26 mai 1972 au Kremlin (siège du gouvernement soviétique) entre NIXON et BREJNEV qui porte sur la limitation des armes nucléaire défensives et offensives. Il s’agit d’un accord provisoire pour une durée de 5 ans.[58] Traité de SALT I comporte deux volets.  Le premier concerne les missiles ABM (Anti balistic missiles) dont le déploiement sera limité à un site de 100 lanceurs. 

Le second porte sur les armes stratégiques. Les deux

superpuissances s’engagent à limiter numériquement le nombre de missiles nucléaire lancés par sous-marins, avions ou fusée au niveau existant ou prévu. Mais l’accord n’interdit pas le mirage, c'est-à-dire le fait de placer plusieurs ogives sur le même missile. Pour la première fois dans l’histoire, les Etats les plus puissants parvenaient  volontairement à limiter leur potentiel militaire.[59]

2 .ACCORD DE SALT II

Dans la logique constante de la règlementation des armes

stratégiques : les négociations continuent entre les deux protagonistes principaux de la guerre froide. Le 18 juin 1979 avienne, JIMMY CARTER pour les américains et LEONID BREJNEV pour les soviétiques signent le traité SALT II.  Celui-ci apporte des limitations supplémentaires par rapport à SALT I.[60] et définit un plafond numérique égal (2450 vecteurs pour chacun, dont 1500 engins dotés d’ogives  multiples), ce qui implique la destruction de surnombre. Autrement cet accord SALT II était prévu un accord SALT III mais l’invasion de l’AFGHANISTAN par les

Troupes soviétiques la même année a interrompu le processus.[61] 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE III : L’ARME NUCLEAIRE COMME FACTEUR DE DISSUASION DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES : CAS DE LA COREE DU NORD

 

Section I. CONTEXTE HISTORIQUE ET POLITIQUE                     

 Ce vieux royaume  était tombé  sous la coupe de Japon

(1910) lorsque celui-ci s’était engagé dans sa politique de conquêtes.

Après une occupation souvent douloureuse, le pays s’était retrouvé divisé entre deux zones d’occupation : 

 Soviétique et américaine, puis entre deux Etats au choix

politiques  diamétralement opposé. Le régime du Nord, dirigé par KIM-IL SUNG, Tenta de réaliser la réunification du pays par la force, mais au terme de la guerre  de Corée (1950-1953), la péninsule demeurait divisée entre un Etat Stalinien au Nord et une dictature pro-américaine au sud (le président SYNGMANRHEE). De 1961, le régime a résolument mené une politique de développement et d’industrialisation pour sortir le pays de la misère et an faire une puissance capable de résister à son voisin du Nord. Protégée par l’armée américaine (environ 37000 hommes étaient stationnés dans le pays.

La Corée du Nord, en revanche a réussi l’exploit, d’une part

de garder un certain équilibre entre la Chine et l’URSS (juche, voie de l’autonomie) et d’autre part, après l’effondrement du communisme en URSS, de demeurer stalinienne. Alors que les positions des deux Corées étaient figées durant la guerre froide, l’arrêt de l’aide économique soviétique et les aberrations du socialisme ont plongé le pays dans une famine terrible (les chiffres vont de quelque centaine de milliers à 2 millions de victimes). Le régime de Pyongyang utilisa alors des moyens radiaux pour trouver des ressources, se transformant en « brigand de la mondialisation ».[62]  

L’histoire et la culture de la Corée, différents courant durées

qui existent dans l’époque moderne, expliquait et exhaustivement, en citant des faits (la guerre de Corée de 1950-1995, l’occupation Japonaise), les circonstances socio-historique dans lesquels  le président KIM IL SUNG, avait élaboré les grandes idées du JUCHE. En tenant compte de la situation et de l’histoire de la Corée, KIM-IL SUNG avait choisi de s’opposer à la servilité vis-à-vis des grandes puissances et de mettre l’accent sur les capacités de la nation coréenne même. 

Après la guerre de Corée (1950 puis le cessez le feu, les

bellicistes américaines et sud Coréens  guettèrent toujours le moment d’attaque contre la RPDC.[63] alors la Corée de KIM JONG il verra dans les armes nucléaires, un appuie fondamentale, comme un moyen stratégique pour la sécurité nationale à l’égard de la menace extérieure (principalement les Etats-Unis d’Amérique). Cette guerre sourde RPDCUSA dure depuis  bien des années. De plus le début du nouveau siècle, la tension a monté plus que jamais dans la péninsule coréenne. Cette équation a plusieurs inconnus ne peut être résolu sans une haute diplomatie et tactique. KIM JONG IL y trouve solution avec virtuosité à la lumière des intérêts de la nation coréenne et au profit de la paix dans la région.75 

Dans les idées du Juche et la politique du SUNGON qui

sont inséparable. La première repose  sur le principe philosophique, selon lequel l’homme est maître de tout et décide de tout. Il a ainsi la force de façonner son monde et son environnement social. ‘’SUNGON’’ est la politique qui consiste à considérer les affaires militaires comme primordiale et les plus importantes dans la gestion de l’Etat. Sans quoi, il est impossible de préserver la position de l’homme en tant que maître de

la société devant la menace permanente d’agression des impérialismes ».[64] 

En se contentant  depuis la guerre de Corée tantôt de faire

monter la tension dans la péninsule tantôt d’user  de menace contre un adversaire quand ils le jugement faible. Le peuple Coréen apprit cette vérité à ses dépens ; la Corée du Nord trouve  dans l’arme nucléaire, le moyen de se protéger du monde extérieur, par les armes nucléaires ; le jeu de la dissuasion fait son effet.

1. La crise de 1993-1994

La reprise du dialogue intercoréen avait laissé espérer une

amélioration de la sécurité dans la région : la Corée du Nord avait adhérée au traité de non prolifération (1985). Cependant, l’agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) avait suspecte le lancement d’un programme d’acquisitions d’armes nucléaires. Les demandes d’inspections spéciales (9 février 1993) s’était vues opposer à une fin de non recevoir et la Corée du Nord avait dénoncé son adhésion au TNP (12 mars). 

Enfin, l’essai du missile No-Dong-1 (1350 Km de portée)

avait renforcé la préoccupation de la communauté internationale. On peut avancer plusieurs explications à ce comportement ouvertement déstabilisateur. Le premier avantage pour la Corée du Nord est d’ordre

commercial. Mais il pourrait également s’agir de répondre au développement suppose ou réel des capacités, nucléaires civiles de la Corée du Sud et du Japon. Enfin, l’arme nucléaire permettait un chantage. Si les Américaines tentaient d’intervenir militairement aux Cités des Sud-Coréens.

La réaction des Etats-Unis, pouvaient laisser un Etat

imprévisible et apparemment  incontrôlable de surcroit comme la Corée du Nord accéder aux armes nucléaires et dans un premier temps, l’option de frappe arienne ne fut pas exclus.[65]  Mais la Corée du Nord qui brandit la menace d’une riposte contre Seoul, la réticence affichée par la Chine, le Japon et même la Corée du sud à s’engager à la confirmation.

L’approche équilibra donc les pressions et la coopération. 

L’accord cadre qui fut signé à Genève en octobre 1994,

prévoyait en échange de l’arrêt de l’activité des sites incriminés, la fourniture de deux réacteurs nucléaires dont le fonctionnement rendait difficile l’acquisition du monétaire pour construire des bombes. En attendant la mis en place des nouveau réacteurs, les membres de la Korean Economic Développement organisation (KEDO, Consortium adhoc rassemblant le Japon la Corée du Sud et les Etats-Unis) fourniraient du carburant.[66]  

La Corée du Nord  ne s’arrête pas là. Elle reprit sans doute

assez rapidement son programment nucléaire et le 31 Août 1998, elle procédera à un tir du missile TAEP’O-DONG, qui passa au dessus du territoire du Japon. La Tactique du chantage et du monnayage de son renoncement fut à nouveau mise  en œuvre en Pyongyang, notamment pour que la Corée du Nord soit acceptée dans les enceintes internationales et pour obtenir d’avantage d’aide économique de la part de la Corée du Sud.

2. La crise de 2003

La conjoncture ne pouvait guerre être plus défavorable pour

annoncer la reprise du programme d’acquisition d’armes nucléaires.

L’administration américaine (BUSH) s’avérait nettement moins patiente que la précédente. Ainsi, la nomination de la Corée du Nord dans la liste des vedettes de « l’axe du mal » (janvier 2002) indiquant  que Washington serait  plus sévère avec les Etats accusés de favoriser la prolifération des armes de destruction massive. Les autres Etats occidentaux et la Corée du sud espéreraient ramener le régime à la raison par un soutien économique. 

En octobre 2002, Pyongyang a annoncé qu’elle reprenait son

programme d’acquisition d’Uranium hautement enrichi et quelle et qu’elle s’apprêtait à recouvrir  le site de Yongbyon. Les inspecteurs de l’AIEA furent expulses (31 décembre) et  il devint très probable que l’acquisition de l’arme nucléaire devienne une question immanente.

Le Etats-Unis (Principale inquiétude de la Corée du Nord en

matière de sécurité se trouvaient face  à un dilemme, évite une guerre qui même conventionnelle serait extrêmes couteuse, pourtant Washington ne voulait  pas monter une quelconque faiblesse et semblait dispose à aller plus tard dans la confrontation. 

Le contexte offensif militaire en IRAK à obligé à reporter la

décision. Les négociations à six (deux Corée, Chine, japon, Russie, Etats-Unis vont se poursuivre au cours du deuxième semestre 2003 sur lesquelles, sont parvenues à un projet d’accord : les Etats-Unis s’engageaient à ne pas attaquer la Corée du Nord si celle-ci fermait son programme nucléaire « définitivement de manière irréversible vérifiable » les discussions se poursuivent à l’été 2004, sans marque de véritable progrès.[67]

Section II. MOTIVATIONS et ENJEUX STRATEGIQUES

1. MOTIVATIONS STRATEGIQUES

L’acquisition des têtes nucléaires par la Corée du nord  était motivée par  diverses raisons notamment :

-      La Corée du nord a pu (craindre que les Etats-Unis ne mettent pas en place toutes les mesures promises en 1994 et développent de ce fait un nouvel instrument de pression. Dans ce volet, le désire  d’acquérir les armes nucléaires avait renforcé la préoccupation de la communauté  internationale. Ce de comportement ouvertement déstabilisatrice explique les besoins économiques et social que la nucléaire pouvait résoudre.

-      La seconde catégorie de motivations est liée à des considérations de sécurité et notamment aux inquiétudes de la Corée du Nord visà-vis des Etats-Unis : la Corée du Nord tenait envers et contre tout à obtenir la garantie qu’elle gardera sa souveraineté face aux

Etats-Unis (ainsi dissuadés de l’envahir ou de la déstabiliser) ; l’hostilité Américaine croissante et la doctrine de la défense préventive avec mise en application en Irak, poussaient les Coréen du Nord à se prévenir. [68]

Dans le fond, la Corée du Nord possède l’arme nucléaire

nécessaire pour le besoin stratégique de défense nationale.[69] Car ce sont  les Etats-Unis qui l’ont poussée à renforcer sa force de dissuasion, à poursuivre son programme nucléaire pour garantir son intérêt national (SUNGON) suprême et à échapper à tout contrôle international.[70] Dans un autre registre (volet) l’rame nucléaire évocation de hisser au rang des grandes puissances et la  prise en compte du prestige qu’elle confère.    

2. LES ENJEUX ASIATIQUES ET MONDIAUX DU NUCLEAIRE NORD COREEN

L’acquisition de l’arme nucléaire par la Corée du Nord  est un

fait dont les effets géopolitiques sont nombreux, tant du fait que l’arme nucléaire  destruction comme l’Asie met en évidence différents enjeux que nous  structurons  au vu de trois cercles géographiques d’implication internationale croissante  sur  base des données recueillies sur

L’internet. 

LE PREMIER CERCLE : correspond à la péninsule  coréenne, qui est  animée par un processus de rapprochement économique, politique et culturel dont l’objectif est double : à court et moyen terme, établir la confiance, au long terme procéder à la réunification.

Le deuxième cercle : correspond aux Etats qui entourent la

péninsule c'est-à-dire la CHINE, le JAPON et la présence des Etats-Unis d’Amérique, l’enjeu de cet espace concerne directement les recompositions  stratégiques encours autour de la péninsule  ainsi que le processus de résolutions de crise pouvant être alimentées par des facteurs politiques économiques et stratégiques étroitement liés. 

Enfin, le troisième cercle : est mondiale bien qu’il concerne

plus directement la thématique de la prolifération nucléaire. L’enjeu de cet espace concerne donc la sécurité mondiale, les évolutions

théoriques relatives au concept de dissuasion nucléaire et l’efficacité du  régime internationale de non-prolifération.[71]

3. POSITIONNEMENT STRATEGIQUE DANS CHAQUE CERCLE

a. La péninsule coréenne

En somme de faire un effort plus substantiel en matière de

défense, Séoul en dépit de ses velléités d’automatisation stratégique, a dû admettre que l’alliance militaire avec les Etats-Unis constituait bien sa seule garantie de sécurité.[72] Il n’en constitue pas moins a espérer une résolution de la crise nucléaire nord coréenne et une décrue des tensions sur la péninsule de dissuasion multilatérales à pékin. Car nous notons que la Corée du sud n’en visage pas pour l’instant de défense anti-missile car le contexte est trop sensible avec la Corée du Nord. Celle-ci se sentirait trop visée.85

b. Autour de la péninsule

La question nucléaire Nord coréenne à suscité depuis  des

années    (1993-1994,       2003,         2006…)     une   effervescence            des positionnements structuro-stratégiques autour de la péninsule.

b.1. Les Etats-Unis d’Amérique

A la sortie de dissuasion réciproque, les Etats-Unis 

considèrent donc deux types de ‘’Zones couvertes’’ la première est la protection des alliés directs sous leur propre parapluie en vue de solidifier la dépendance géographique de ces alliés, la seconde est plus largement la défense du monde capitaliste contre celui  qui résiste  à la logique démocratique libérale tel que la Chine Corée du Nord, Cuba,

Iran.[73] 

Dans le problème du nucléaire Nord Coréen, l’enjeu est de

taille pour les Etats-Unis : il s’agissait  de préserver la crédibilité américaine dans la maintient de la sécurité la régionale et la protection des alliés mais aussi de mettre au sein des Etats de puissance médiocre, un terme rapide à tout risque de prolifération nucléaire de la région. Il fallait aussi prendre en compte le fait que le développement de la technologie des missiles nord-coréen impliquait qu’à terme même le territoire des Etats-Unis serait menacé (le TAEP’O DONG2) et la

nécessaire punition d’un Etat imprévisible et apparemment incontrôlable du surcroit ayant violé un traité pour la sécurité de tous.[74]

b.2. La  Chine

L’approche chinoise actuelle semble muette, par une volonté

de reprendre un certain degré de contrôle sur ses voisins. Depuis 1990, la Chine a en effet pris plusieurs initiatives qui indiquent à la fois cette volonté de reprendre une forme de contrôle de sa périphérie mais de la politique Américaine depuis l’effondrement de l’URSS.[75]

Le maintien de la crédibilité de sa dissuasion est par

conséquent un enjeu important pour elle, notamment en réponse à l’aide américaine de bouclier anti-missile dans la région, les chinois à juste titre qui a la capacité d’intercepter un missile nord coréen aura aussi la  capacité d’intercepter un missile chinois.[76] Sur le plan régional, la Chine se trouve face à la difficulté de  réellement pouvoir contre balance la suprématie de la puissance américaine. Car l’attitude qu’elle a adoptée dans la crise nord coréen, la Chine s’offre une dissuasion indirecte qui lui permet de faire régner une menace diffuse mais,  réelle sur la région et d’asseoir sa position vis-à-vis des Etats-Unis le « jeu » nucléaire de la

Chine lui donne une sorte de monnaie d’échange sur son voisin avec lequel. Elle nove une relation privilégiée.[77]

b.3. Le Japon

Dans un contexte de tension croissante vis-à-vis  de la Chine, le Japon se trouve en première ligne, compte tenu du rôle que ce pays joue dans la politique américaine. Le Japon constitue en effet un point d’appui majeur des Etats-Unis dans leur politique asiatique. Depuis la reddition de 1945, le sort du Japon a été intimement lié à celui de son « protecteur          américain »        qui         après         l’avoir         écrasé,      l’a      relevé. Officiellement, la sécurité du Japon repose sur l’allié américain.

Néanmoins, l’accroissement de la pression du au faite nucléaire NordCoréen, sur le Japon commence à provoquer une prise de conscience de sa vulnérabilité et de son rôle de point des stratégies indirectes à l’œuvre dans la région.[78]

La Corée du Nord un Etat nucléaire en prise a des tensions

régionales parfois vives, met en lumière de façon éloquente les limites et les paradoxes de la dynamique initiée par le TNP.     

SECTION III : DE LA DISSUASION NUCLEAIRE DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES POST GUERRE FROIDE

Jusqu’aux années 70, le monde vécut dans une situation

d’équilibre  des déséquilibre » la défense des pays signataires du traité de Washington (1949) et membres de l’OTAN (1950) repose sur une éclatante supériorité nucléaire, qui compense leur infériorité conventionnelle par rapport au bloc de l’Ets. Une rapide chronologie des principes découvertes dans le domaine nucléaire confirme cette avancé occidentale et par fiduciairement américaine.[79]

Le nucléaire, facteur mondialiste en situation de monopole américain,         se     transformera      en     facteur       de     consolidation     des souverainetés à partir du moment où l’URSS s’en dote.[80]  Une telle primauté de l’armement nucléaire dans la panoplie des deux grands à eu des conséquences multiples : 

D’abord les antagonismes entre les deux blocs ne peuvent

que perdures. A l’âge des batailles conventionnelles, la guerre déclenchée laissait un vainqueur et un vaincu. La cause initiale au conflit disparaissait plus ou moins durablement. En revanche, à l’âge atomique, il ne pouvait y avoir ni gagnant ni perdant puisque aucun des deux protagonistes n’oserait recourir à la première frappe. D’où un état de tension la tente plus ou moins accentuées selon les moments.

Tel est le ressort intrinsèque de la « guerre froide » qui stricto

sensu dure que de 1945 à 1953, mais qui dans les faits caractérise les rapports Ets-ouest de 1945 à 1990. Durant cette période de « paix  belliqueuse », comme l’a qualifiée RAYMOND ARON, l’arme nucléaire atteint une dimension quasi obsessionnelle. Cette obsession se manifeste dans les discours politiques, dans les plans élaborés par les états majeurs Etats.[81]

 

 

III.1.LE NUCLEAIRE VU DU MONDE POST-GUERRE FROIDE

1.1. Marginalisation De L’arme Nucléaire Au Nord

Pendant quarante ans, le monde a été dominé par l’arme

nucléaire et la hiérarchie des puissances organisées autour des accords de maitrise des armements qui convertissaient cette domination. A coté de l’affrontement idéologique entre les deux Grands, l’arme nucléaire représentaient  les piliers du monde bipolaire. Avec la fin  de la Guerre froide, elle a perdu le rôle central qu’elle jouait dans la configuration des relations internationales entre 1945 et 1989. Et a vu son influence diminuer au sein du monde occidental.

En témoignent les progrès du désarmement et les succès

enregistres par le régime de non prolifération depuis la fin  des années 1980 et la décennie 1990.[82]

1.2. Attraction de l’arme nucléaire au sud 

A contre courant du mouvement de remise en cause du

nucléaire au Nord, les essais indiens, Pakistanais et Nord-Coréens ont montrées avec force que le nucléaire gardait une forte attractivité dans certaines régions du monde. Comme nous avons pu le constater, la marginalisation de l’arme nucléaire n’est rien  d’autre qu’une vision foncièrement Européen et Américain contrée de la question et semble honorait la possibilité et désormais la réalité, de la multipolarité nucléaire souhaitée par ces Etats.[83]

A la différence de l’Europe, les pays d’Asie n’ont jamais

reconnu de péril commun, car ils se font des idées fortes différentes de ce qui menace leur sécurité. Dans leurs querelles régionales, les pays d’Asie ont moins hésité à recevoir à la force que les pays européens assagis par l’hécatombe des deux guerres. Dès qu’un pays gagne en puissance, tous ceux qui sont en menace des veiller sur leur propre sécurité se livre à des ajustements compensatoires.

Le tableau de la prolifération nucléaire conforte ce

dictionnaire entre un Nord pos-nucléaire (occident) et un Sud prénucléaire. Trois groupes d’Etat cherchent aujourd’hui ou ont d’ores et déjà acquis l’arme nucléaire en dehors du légal du TNP.

Le premier groupe rassemble l’Inde et le Pakistan qui sans

avoir violé quelque engagement international  qui ce soit puisque les deux n’étaient membres de  TNP, ont néanmoins acquis l’arme nucléaire en dehors de tout cadre juridique et ont officialisé le choix en 1998. Ces deux Etats sont qualifies, Etats nucléaires de facto, par opposition aux cinq Etats nucléaires de jure, définis par le TNP comme ceux qui ont fait exploser un engin atomique avant le 1ère janvier 1967.

Dans le deuxième groupe figure l’ISRAEL généralement

considéré comme « Etat du seuil » expression qui signifie que  sans reconnaître officiellement son statut nucléaire, ce pays est réputé posséder une capacité nucléaire,

Le troisième groupe est pus hétéroclite, il rassemble plus les

membres du TNP qui, récemment ou aujourd’hui encore, ont développé des programmes clandestins illégaux ou sont soupçonnés de le faire. Ces programmes sont, dans certains cas, avérés, comme dans le cas de la Corée du Nord ; dans d’autre cas, l’Iran, l’Algérie, Libye n’existent que des soupçons ou des interrogatives.[84]    

 

SECTION IV : DE LA RESPONSABILITE INTERNATIONALE DES

PRINCIPAUX ETATS DU CLUB NUCLEAIRE DU CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU

Limiter le nombre des membres du club nucléaire, arrêter les

expériences atomiques dans l’atmosphère, dénucléarisée l’Antarctique ainsi que l’espace, veiller à la non prolifération de l’arme nucléaire : tels ont été le principaux objectifs de deux Grands durant la phase de «coexistence pacifique » et de « détente ».

La corrélation entre le nombre de puissances nucléaire et le

risque de guerre atomique est évidente.[85] Après des efforts soutenus de deux grands,  la communauté mondiale à conclu de nombreux accords visant à réduire les arsenaux nucléaires, à interdire. Le déploiement des armes nucléaires dans certaines régions et certains milieux (l’espace extra-atmosphérique ou le fond des mers, par exemple), é limiter la prolifération de ces armés et à mettre  fin aux essaies nucléaires.

A cet effet, les efforts internationaux visant à limiter les armes

nucléaires se poursuivent dans différentes instances, mais il est généralement admis que les puissances détentrices  d’armes nucléaire ont une responsabilité de l’environnement internationale en matière de sécurité.[86] Or le conseil  de sécurité des Nations-Unies a aux termes de la charte, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale, qui se compose de 15 membres permanents : CHINE, ETATS-UNIS, fédération de Russie, France et Royaume-Uni sont tous des puissances nucléaires.[87] 

      Les grandes puissances ne se sont pas contentées de réduire, bilatéralement ou unilatéralement, leurs arsenaux nucléaires. Elles ont également cherchés à verrouiller les programmes excitants en dehors du club des Cinq Etats nucléaires reconnus par le TNP.

Ainsi, parallèlement aux progrès du désarmement nucléaire,

la lutte contre la prolifération à enregistre des succès qui ont également contribué à la marginalisation relative  de l’arme nucléaire.

      Le premier de ses succès réside dans le renoncement d’un certain nombre d’Etat à l’option nucléaire, fait jusqu’alors inédit à l’âge atomique. L’Afrique du Sud est ainsi le 1ère Etat au monde à avoir annoncé cou sur  coup qu’il  renonçait  à la bombe en juin 1991, et qu’il adhérait  au TNP après avoir cherché, et réussi, tout au long des deux décennies précédentes à se doter de l’AN. Les révélations sur le programme nucléaire sud africain faites en mars

1993 ont en effet confirmé les suspicions sur l’existence d’un arsenal constitue.

      Deux Etats sont venus s’ajouté à cette nouvelle catégorie des « repentis » : l’Argentine et le Brésil, dont les programmes étaient vains avancés que ceux de l’Afrique du Sud, décident de renoncer à leur course mutuelle à l’arme nucléaire. Et rejoignant les régimes internationaux  de non prolifération en 1994 et 1995. De même, les héritiers nucléaires de l’URSS qui étaient la Biélorussie, l’Ukraine et le Kazakhstan peuvent d’une certaine manière être inclus dans cette catégorie des repartis, même si leur politique nucléaire ne résulte qu’en partie d’un choix propre en signant le TNP en tant qu’Etat non nucléaire.[88] 

1. GESTION DES AMBITIONS NUCLEAIRE

L’action diplomatique, l’imposition des sanctions non

militaires et l’utilisation de la force armée sont des instruments disponibles pour empêcher plus ou moins efficacement d’autre pays de développer des capacités nucléaires.[89]  Pour ce qui est  de la Corée  du

Nord, l’agenda a été plutôt chargé, car le dernier Etat Staline du monde menait un combat d’arrière garde teinté de paranoïa.

L’ONU avait préalablement adopté les résolutions 1965 et 1718 prévoyant l’embargo de tout matériel permet tant la mise au point de fusées et d’armes nucléaires et des restrictions financières sur la Corée du Nord et la résolution 1874. Alourdissant les sanctions contre le régime mais qui dans le fond n’ont empêchés la Corée du Nord à posséder l’arme nucléaire.[90] 

Dans le cas Iranien, le conseil de sécurité adopté une série 

des sanctions, malgré l’accord annoncé entre l’Iran, le Brésil et la Turquie  concernant un échange d’uranium semblable à celui qui avait été proposé en octobre 2009. Ces sanctions élargissent l’embargo international sur les armes qui imposent à Téhéran, et interdisant aux

Etats d’accords des permis aux banques iraniennes ayant un lien avec les initiatives de l’Iran en matière d’enrichissement nucléaire ou de construction de missiles.[91] Il s’emblerait que ni l’approche de la main

tendue adoptée par l’administration OBAMA, ni les précédentes sanctions n’avaient encore réussi à infléchir la position de Téhéran à l’égard du nucléaire.  

 

2. LES PERSPECTIVES D’AVENIR

Toutefois, ces risques peuvent représenter pour autant qu’ils

soient pris en charge assez rapidement, des potentialités neuves de pacification du moyen orient et de la péninsule Coréenne. Deux attitudes doivent être poursuivies par la communauté mondiale, afin de lutter efficacement contre le risque de prolifération, mais également en ayant pour but  une résolution des conflits de la région : 

La première concerne le règlement des déséquilibres

régionaux existant qui contribuent l’antagonisme entre les différents Etats. Elle est ainsi liée au règlement de la crise Iranienne du point de la  prolifération des différents Etats du Golfe, mais également à la question des armes nucléaires Israélienne et à l’absence de politique de coopération et d’intégration régionales.

Nous nous accordons à dire que les volontés de prolifération

nucléaire naissent essentiellement autour des déséquilibres régionaux, des menaces qui s’accordent l’insécurisation des territoires. Donc, les programmes d’intégration régionaux, de connexion économiques et de traités de coopération peuvent être une voie à suivre.

La seconde attitude concerne plus précisément les

instruments de lutte contre les risques de prolifération. Cette prolifération s’articulant essentiellement autour de programme clandestin. Comme le prouvent les exemples Iraniens et Nord Coréens, la communauté internationale se doit de vendre plus efficace les instruments que soit le TNP et l’AIEA afin de lutter contre les réseaux clandestins. 

Mais il est évident qu’il existe une large fosse marge entre

l’intention et les actes car à l’absence de véritable réponse à ces défis, ils nous ont permis de penser qu’une véritable course aux armements risque de s’engager en Asie (le golfe et la péninsule coréenne) et à l’avenir en Afrique du Nord. Il conviendrait de recycler (le moyen orient et la péninsule Coréenne) qui tourne autour de la sécurité de l’influence ou de la domination, l’indépendance et l’existence des Etats. Laissé suffisamment de marge à chacun des Etats présents pour sortir

gagnants seraient en perspective une voie vers l’équilibre (où le défi est donc bien à la hauteur de l’importance stratégique qu’occupe aujourd’hui cette région dans le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

Au terme de cette étude, il convient de noter que Les

conditions de l’âge classique n’ont pas notamment disparu car dans le

Paradoxe de l’ère nucléaire, les risques nucléaire suscite l’appel à l’unité  mais, dans le même temps, la rivalité nucléaire juge le morcellement perpétue des divisions, conforte les conservatismes. 

Ainsi La stabilité régionales dans le Nord-est de l’Asie et le

moyennement revêt une importance cruciale pour la sécurité des Etats un équilibre de force et d’intérêt entre les quatre principales puissances qui entourent la péninsule Coréenne est indispensable à la paix et à la stabilité. Face au danger grandissant des Etats-Unis d’Amérique, Pyongyang a fait le choix de se tourner clairement vers le nucléaire, d’autant plus qu’en tant qu’égaliseur de puissance, l’arme nucléaire permet à un Etat d’être d’égal par les autres puissances  nucléaires, donc de négocier de façon beaucoup plus crédible. Bien qui les dissuasions qu’en réaction, la communication internationale par l’entre mise du conseil de sécurité de l’ONU ait initié des sons dissuasions à six et des négociations bilatérales afin d’examiner en détail d’une part les inquiétudes de Pyongyang du manque Américain et d’autre part l’urgence Américaine d’un désarmement complet et d’un mécanisme d’inspection rigoureux.

Sans une plus grande flexibilité de la part de Washington et Pyongyang, quelque soit le forum de discussion dans lequel elles auront lieu. La Corée du Nord n’accepte de renoncer à ses armes nucléaires. 

Dans un autre registre le monde est  au bord d’une crise de

prolifération  nucléaire avec la possibilité d’une dissimilation au moyen orient avec l’Iran, l’un de régime le plus singulier, que l’on ne peut comparer à aucune puissance nucléaire existante, ici, encore, nous ne saurons négliger l’importance des croyances  religieuses, à l’état d’esprit apocalyptique au sein du leadership actuel l’Iran  se distingue également des autres Etats dotés de l’arme nucléaire par son attitude revancharde, désireuse de projeter son influence dans la région et d’y défier la présence occidentale, illustre parfaitement les faiblesses. Les tensions politiques dans la région et l’absence d’accords de coopération sont autant d’élément de déséquilibres, pouvant encourager ces politiques parallèles. La crise Iranienne, la position ambigüe d’Israël et les divisions des occidentaux, quant aux sanctions à appliquer jouent un rôle moteur par rapport à ces potentialités.

Dans ce contexte actuel de changement de la société

internationale, la crise du régime de prolifération des armes nucléaires travers actuellement une crise qui pourrait conduire à un changement total dans la gestion future de la non-prolifération et du désarmement  nucléaire. La crise du régime est complexe. D’un côté, il y a l’impossibilité de coopération et de l’autre il y a l’existence de « tricheurs », qui décrédibilisent  le régime et le mettent en danger. L’Iran occupe une place centrale dans tous les aspects de la crise.

Entre les séries de sanctions adoptées par le conseil de

sécurité  de l’ONU sur les armes qui est imposé à Téhéran, interdisant aux Etats d’accorder des permis aux banques iraniennes ayant un lien avec les initiatives de l’Iran en matière d’enrichissements nucléaires ou de constructions de missiles. Restes à ce jours les seuls mesures de pression contre (Iran mais qui ne semble toujours  pas faire effet ou fléchir le régime Iranien.   

 

BIBLIOGRAPHIE

I.DOCUMENTS OFFICIELS

 

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2.      Département de l’information des Nations-Unies, désarmement en Bref, New York, 1977.

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5.      Nations-Unies, Etude d’ensemble des armes nucléaire, résumé, nations-Unies, New-York, inédit 

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3.    BONIFACE PASCAL, Lexique des relations internationales, ellipses, Paris, 1995. 

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9         PHILLIPPE B. et Mahomed R.D, les relations internationales, PUF, Paris, 1988 

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11      RAYMONS ARON, Paix et guerre entre les nations, éd le grand livre du mois, paris, 1984.

12      THIERRY GARCIEN, Les Grandes Questions internationales, économica, Paris, 2009.

13      Dictionnaire ATLAS, paris, 1987

14      Dictionnaire Petit Larousse illustré, paris, 2007

15      ANDRIEN MULUMBATI NGASHA, les Relations internationales, éd Africa, Lubumbashi, 2005 

 

III.NOTES DE COURS

 

1.    ANDRIEN MULUMBATI NGASHA, Les Relations internationales, Africa, Lubumbashi, 2005.

2.    DIUR KATOND, les Relations Internationales, notes de cours G1 RI/SSAP/Unikin/2008, p117, inédit  

3.    KINGHOMBE WA KINGOMBE, méthode de recherches en sciences, notes de cours, G3 SPA/Unikin, 1999, inédit.

4.    NYE J. cite par LUKIANA MABONDO, politique étrangère des grandes

                                                                             puissances,       notes       de       cours        L1

RI/SSAP/Unikin 2010-2011, inédit 

5.    OMEONGA ONAKUDU, introduction à la géostratégie, notes  de cours (1RI/SSAP/Unikin 2010-2011, inédit. 

6.    ROBERT GILPIN et Watz cité par MPWATE, ‘’les théories de la

coopération internationales’’, note de cours de L2 RI, SSAP/Unikin/2011-2012, inédit. 

 

IV. WEBOGRAPHIE

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[1] Dictionnaire Robert méthodique, Moréal, 1998, p.44 

[2] PINTO et Grawitz, méthode de recherche scientifique, Dalloz, Paris 1978, p362

[3] Discours du président Français JACQUES  CHIRAC devant  l’institut des hautes Etudes de la défense Nationale le 08 juin 2001.

[4] KINGHOMBE WA KINGOMBE, méthode de recherches en sciences, notes de cours, G3 SPA/Unikin, 2000, inédit.

[5] GRAWITZ  M., méthodes des sciences sociales, Dalloz, paris, 1990, p20.

[6] LABANA L.A. et LOFEMBE B.,recherche scientifique, éd. Cerduski, Kinshasa,2009,p.77

[7] GOODE J.WILLIAM cité par SHOMBA K., op.cit, p40

[8] Département des affaires de désarmement, désarmement en bref, Genève, 1989, p.7  

[9] Département  de l’information des Nations-Unies, désarmement en Bref, New York, 1977, p.7

[11] OMEONGA ONAKUDU, introduction à la géostratégie, notes  de cours (1RI/SSAP/Unikin 2010-2011, inédit. 

[14] Département  des affaires de discernement, ‘’désarmement en bref’’, nations-Unies, Genève, 1989, pp.5-9. 18 www.wikipédia.org

[17] Département des affaires de désarmement, désarmement en bref, Genève, 1989, p.8

[18] BONIFACE PASCAL, lexique des relations internationales , ellipses, Paris, 1995, p.22

[19] Département des affaires de désarmement, op cit, P1x

[20] MARLE cité par A. GUYANO, les relations Internationales, Gualino, Paris, 2001, p.14. 

[21] RAYMOND ARON, « Paix et guerre entre les nations », calmann Cevy, Paris, 1962, p.17

[22] PHILLIPPE B. et Mahomed R.D, les relations internationales, PUF, Paris, 1988, pp.5-6 

[23] MAX GOUNELLE, Les Relations Internationales, Dalloz, Paris, 1956,  P.1 

[24] ROBERT GILPIN et Watz cité par MPWATE NDAUME, ‘’les théories de la coopération internationales’’, note de cours de L2 RI, SSAP/Unikin/2011-2012, inédit. 

[25] ANDRIEN MULUMBA I NGASHA, Les Relations internationales, Africa, Lubumbashi, 2005, p.7

[26] DIUR KATONDO, les Relations Internationales, notes de cours G1 RI/SSAP/Unikin 2009, p.8, inédit

[27] RAYMOND ARON, paix et guerre entre les nations, éd le grand livre du mois, paris, 1984, pp.57-58. 33 NYE J. cite par LUKIANA MABONDO, politique étrangère  des grandes puissances, notes de cours L1 RI/SSAP/Unikin 2011, inédit 

[28] MORGENTHAUH, cite LUKIANA MABONDO, idem 

[29] THIERRY GARCIEN, les grandes questions internationales depuis la chute du mur de Berlin, économica, paris, 2009, pp.89-90. 

[30] LUKIANA MABONDO, op.cit, pp.27-28, inédit 

[31] THIERRY GARCIEN, op.cit, p.91

[32] DIUR KATOND, les relations internationales, notes de cours G1 RI/SSAP/Unikin/2007-2008, p117, inédit   39 LUKIANA M., op.cit, p33, inédit

[33] THIERRY GARCIEN, op.cit, p.92

[34] Dictionnaire Atlas, paris, 1987.p44

[35] Dictionnaire petit Larousse illustré, paris, 2007.p33

[36] BUREAU des affaires de désarmement, Désarmement revue périodique Vol XV n°2, New-York, 1992, p.2  44 Département de l’information des Nations-Unies, désarmement en bref, Nations-Unies, New-York, 1977, p.27

[37] OMEONGA O, Op cit inédit

[38] Nations-Unies, Etude d’ensemble des armes nucléaire, résumé, Nations-Unies, New-York, inédit  47 OMEONGA O., op.cit, inédit

[39] AYMERIC CHAUPRADE, Géopolitique, constantes et changement dans l’histoire, ellipse, Paris, 2007, pp.803804.

[40] Nations-Unies, étude d’ensemble des armes nucléaires : résumé, Nations-Unies, New-York.

[41] VUBI NUMBI, l’Islam et la révolution Iranienne, problématique des puissances au proche orient, Lubumbashi, 1980, p.10, inédit. 

[42] THIERRY GARCIEN, les Grandes Questions internationales, économica, Paris, 2009, p.330  52 AYMERIC CHAUPRADE, op cit, p.111 

[43] VUBI NUMBI op.cit, pp.79-80, 

[44] Idem, pp.81-91

[45] AYMERIC CHAUPRADE, Op cit, p.91. 

[46] THIERRY GARCIN, op.cit, p.319.

[49] THIERRY GARCIEN, Op cit p.818 

[51] AYMERIC CHAUPRADE, op.cit, p.111

[53] AYMERIC CHAUPRADE, op.cit, p.805

[54] AIEA, structure et contenu des accords à conclure entre l’AIEA et les Etats dans le cadre du TNP   65 DIUR KATUND, op.cit, pp.100-101, inédit 

[56] Rapport final du comité préparatoire des parties chargées d’examens du TNP en 2010.

[57] François CHARLES MOUGEL et SEVERINE PACTEAU, histoire des Relations Internationales, PUF, Paris, 2002, p.210.  

[58] DIUR KATUND, op.cit, p.107, inédit

[59] F. CHARLES MOUGEL et SEVERINE P., op.cit, P.210

[62] JUSTINE FAURE et YANNICK PROST, Relations Internationales, Histoire, question régionale grands enjeux , Ellipses, France, 2004, pp.332-333

[63] ROLAND VELEMUKELENGE, la Corée de KIM JONG IL, la vérité sur le problème Nucléaire, Congo New médias, Kinshasa, 2007, pp.37-38. 75 Idem, pp.37-38.

[64] ROLLAND VELE M., op cit. p40

[65] JUSTINE et YANNICK PROST, op.cit, pp.333-334.

[66] ISABELLE CORDONNIER et BRUNO TERITRAIS, l’ASIE Nucléaire, IFR, Paris, 2001, p.145

[67] JUSTINE F et YANNICK P., op.cit, pp.334-335

[68] JUSTINE et YANNICK, op.cit, p.333

[69] ROLLAND VELE M. op.cit, p.101

[70] Idem, pp.93-94.

[72] THIERRY de MONT BRIAL et PHILLIPE M.D, op.cit, p.264. 85 AYMERIC CHAUPRADE, op.cit, p.819

[73] Idem, p814

[74] JUSTINE F. et YANNICK P., op.cit. p.333

[76] AYMERIC C., op.cit, pp.819-820.

[79] ALEXANDRE de MARENCHES, ATLAS GEOPOLITIQUE,  Stock, Rennes, 1988, 76.

[80] AYMERIC CHAUPRADE, op.cit, p.808

[81] ALEXENDRE de MARENCHES, op.cit, p.76

[85] ALEXENDRE de M. op.cit, p.77

[86] Département de l’information des Nations-Unies, ABC des Nations-unes, Nations-Unies, New-York, 2001, p.127

[87] Département de l’information des Nations-Unies, op.cit, p.9

[90] ROLLAND V.M., op.cit, p.101

[91] www.nato.pa.int 

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