L’arrestation puis relaxation en Afrique du pasteur Paul-Joseph Mukungubila, instigateur présumé de l’attaque du 30 décembre 2013 à la télévision nationale, est évoqué dans presque tous les journaux parus ce vendredi matin.

« Sales temps pour les opposants congolais », annonce le quotidien Le Phare dans sa manchette. Udjani « Etoko » liquidé à Brazza, le pasteur Mukungubila arrêté puis relâché en Afrique du Sud, Etienne Taratibu et consorts toujours en détention dans une prison sud-africaine. Commentant le dernier événement lié au pasteur Mukungubila, le ministre des Médias, Lambert Mende, s’est réjoui de la vigilance et du professionnalisme des services de renseignements congolais, qui avait réussi à localiser et alerter la police sud-africaine. Selon le membre du gouvernement, la procédure d’extradition a été retardée par le fait que le pasteur a prétexté l’ignorance de l’anglais au moment de son interrogatoire au niveau du Tribunal d’instance de Johannesburg.

La Prospérité titre à cet effet « Johannesburg : Paul-Joseph Mukungubila sous haute surveillance ! » Dans son commentaire, le journal relate que le pasteur avait cru bon de prendre le large, en empruntant des voies escarpées, pour tenter, apparemment, d’évoluer au-delà de frontières sacrées de la RD. Congo. L’homme de Malemba-Nkulu, si Prophète de Dieu s’autoproclamait-il, est, aujourd’hui, rattrapé. Il aurait été cueilli, selon des sources concordantes, à Mondeor, dans une des banlieues situées au Sud de Johannesburg en terre sud-africaine. Comment a-t-il été arrêté et pour quel motif ? Difficile à dire. Mais, toujours est-il que Me Ashraf Essop, son Avocat-Conseil, interrogé par l’AFP, a confirmé cette arrestation, sans en indiquer les moindres éléments détaillés. Il soutient, toutefois, que selon l’une des épouses de l’intéressé, des policiers se seraient pointés sur le lieu vers 6 heures du matin, pour l’arrêter. Ces derniers auraient agi, semble-t-il, sur mandat de l’Interpol en vue d’une éventuelle ‘’extradition’’ vers la RD. Congo, son pays d’origine. Paul-Joseph Mukungubila aurait été présenté, dès sa capture, devant le Tribunal de Johannesburg, pour un examen préliminaire de son dossier méphistophélique. Aux dernières nouvelles, il a été mis sous haute surveillance, en attendant la suite de la procédure.

La Tempête des Tropiques a abondé dans le même sens en titrant : « Coup de théâtre en Afrique du Sud, le pasteur Mukungubila arrêté puis libéré sous caution ». L’homme des attaques du 30 décembre 2013 a été relâché après audience devant le tribunal d’instance de Johannesburg, alors que Kinshasa attendait de pieds fermes son extradition pour y être jugé.

Dans un autre registre, Forum des As a relaté à sa Une l’intrigue d’une « Embuscade contre le ministre Rémy Musungayi hier à la Gombe ! ». C’était autour de 16h, au croisement des avenues Lubefu et Batetela à la Gombe. Un chauffeur non autrement identifié place son engin roulant en travers de la route pour barrer le passage à un véhiculé clairement estampillé " membre du Gouvernement " ! Aux multiples phares de sommation, le conducteur est resté de marbre. C’est alors que les passants ont vu le ministre de l’Industrie, Petites et Moyennes entreprises descendre de son véhicule officiel pour s’enquérir de la situation. Rien n’y fait. Au bout de cinq minutes de discussions, Rémy Musungayi Bampale , puisque c’est de lui qu’il s’agit , alerte sa hiérarchie Dans la foulée, le curieux chauffeur est maîtrisé et conduit au Commissariat de la Police.

Le Phare a consacré une page de communication sur la « 4eme édition de TIGO SALES SCHOOL RDC : 120 meilleurs vendeurs gratifiés » TIGO SALES SCHOOL RDC qui est une école de formation des vendeurs en contact direct avec les abonnés sur terrain, a procédé hier jeudi 15 mai 2014 au collège Boboto à Gombe, à la remise des appareils cellulaires ainsi qu’aux certificats de mérite aux 120 lauréats qu’il avait formés pendant 1 mois. Cette cérémonie de graduation confirme l’engagement de TIGO vis-à-vis du gouvernement Congolais, dont il veut soutenir les efforts en matière de recherche et de création d’emplois au sein de la jeunesse. « Reconnaitre les mérites des meilleurs agents de vente,aider à l’amélioration de leurs capacité de gestion des affaires et d’entreprenariat, ainsi qu’apprendre au service clientèle la force de vente de Tigo, tels sont les objectifs poursuivit dans cette formation. Les bénéficiaires ont appris comment s’investir dans la vie, avoir le sens de responsabilité, et comment devenir de grand gestionnaires afin d’aider Tigo à être toujours plus haut. Ils ont également étaient enseigné afin de bien gérer leur s activités et business personnels, etc. » a expliqué, au cours de ces assises, le directeur de vente Tigo, M. Abedi. Puis d’ajouter que TIGO est une entreprise qu’on peut qualifier de citoyenne parce qu’elle prouve sa responsabilité sociale. En plus de sa vision commerciale d’un réseau de télécommunication fiable de haute qualité, TIGO RDC est très attaché à toutes les actions qui concourent au développement des populations congolaises dans les domaines social et économique. Le Maximum pour sa part évoque le procès Charly Kadima contre Vodacom : « Les parties décident d’aller au fond » L’audience a eu lieu le mercredi 14 mai à la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe. La Cour a décidé d’inviter les parties à plaider sur les fonds, rejetant la mesure conservatoire relative à la suspension des activités du concours Miss Vodacom, telle que souhaitée par la partie Kadima.