Bonsoir, nous sommes le 25/04/2024 et il est 20 h 13.


A l’origine on trouve le concept « problème » du grec « problema » qui signifie question à résoudre par des procédés scientifiques.


A ce sujet Jean Bellanger écrit : « un raisonnement devrait se faire méthodiquement comme un problème »

A l’aube du XXIème siècle, l’Afrique se trouve dans une situation d’instabilité due au différend qui la déchire aussi bien au niveau interne des Etats qu’externe.

Cependant qu’il importe de noter que le maintien de la paix et de la sécurité internationale relève de la compétence de l’ONU plus précisément du conseil de sécurité.

Mais l’ONU semble jusqu’à ce niveau n’avoir atteint que partiellement cette objectif dans certains continents. Cette sorte d’inefficacité de l’ONU dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale peut se justifier par le fait que le monde comporte des diverses divergences sur tout le plan.



C’est ce qui constitue aussi une difficulté majeure pour l’union africaine à organiser et à unir le composant du système international. Sur ce, nos préoccupations fondamentales sont celles de savoir :
 pourquoi l’union africaine ne réussit-elle pas à maintenir la paix entre les deux Etats (RDC-Rwanda) par son mécanisme de règlement de la paix ?
 qu’est ce qui fait que ces deux Etats voisins soient toujours en conflit ?


I.3. CONFLIT ARME

Le concept « conflit armé » est une expression générale qui s'applique aux différents types d'affrontements qui peuvent se produire entre deux ou plusieurs entités étatiques, entre une entité étatique et une entité non étatique, entre une entité étatique et une fraction dissidente et/ou entre deux ethnies à l'intérieur d'une entité étatique .



De cette définition découle trois idées, on peut distinguer :



C’est un animal à croissance très rapide. Il suffit de 6 à 7 mois pour amener un porcelet de 1,2 kg (naissance) à 90-100 kg. C’est un animal très prolifique : 7 à 12 porcelets à la mise bas et avec 2 mise-bas/an, vous pouvez sevrer 14 à 18 porcelets par truie et par an.(APICA, 1996)


1°. Conflit armé international

Nous pouvons illustrer le conflit armé international en citant comme exemples la coalition américano britannique en Irak, la prétendue guerre contre les armes à destruction massive, la guerre opposant l'Organisation pour la Libération de la Palestine à l'Etat israélien, le conflit opposant les Etats-Unis à la Corée du Nord au sujet de l'arme nucléaire.

En outre, sont également considérées comme des conflits armés internationaux, les guerres de libération nationale dans lesquelles les peuples luttent contre la domination coloniale, l'occupation étrangère ou un régime raciste et, en général, les guerres qui peuvent survenir lorsque les peuples veulent exercer leur droit à l'autodétermination ou disposer d'eux-mêmes. En résumé, les conflits armés internationaux peuvent être interétatiques ou non dans certaines circonstances déterminées.


2°. Conflit armé interne

Le conflit armé interne ou encore conflit armé non international est synonyme de « guerre civile ». Il se caractérise par l'affrontement qui oppose les forces armées d'un Etat à des forces armées dissidentes ou rebelles. Le droit applicable durant de tels conflits a longtemps été considéré comme étant une question purement interne aux Etats.





Les situations de tensions internes et de troubles intérieurs comme les émeutes, les actes isolés et sporadiques de violence et les autres actes analogues ne sont pas considérés comme des conflits armés.


3°. Conflit armé interne internationalisé

A titre d'exemple, nous évoquons le conflit armé interne internationalisé en prenant pour exemple le mouvement rebelle en 1996-1997: Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo/Zaïre contre le gouvernement du président Mobutu de la République du Zaïre. En effet, l'intervention des troupes rwandaises, ougandaises, burundaises, etc. au côté du mouvement rebelle (AFDL) et l'intervention des troupes marocaines, tchadiennes, etc. au côté du Gouvernement du Zaïre ont fait que le conflit change de caractère, interne, et devienne internationalisé. En 1998, en RDC toujours, contre le régime du 17 mai 1997 du M'zee Laurent Désiré Kabila où derrière le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) se trouvent les armées rwandaise et burundaise. C'est le cas également du Rwanda en 1990 où des combats avaient éclaté entre le gouvernement à majorité hutu qui avait bénéficié de l'intervention des troupes zaïroises et le Front Patriotique Rwandais dirigé par les tutsi soutenu par l'Ouganda et dont la base d'opérations se trouvait en Ouganda.

C’est l’internationalisation des conflits tel que présenté par Madame MALUTAMA. Qui a expliqué la manière dont Un conflit armé peut changer de caractère, et ce, souvent dans le sens d'un conflit armé interne qui, par certains éléments nouveaux ou extérieurs, change de caractère et devient international. C'est ce qui, d'ailleurs, fait dire à certains auteurs qu' « un conflit peut débuter comme guerre civile et se transformer en conflit armé international ». A ce sujet, « un même conflit peut répondre à la fois au critère interétatique et au critère intra-national et avoir un caractère mixte, c'est-à-dire apparaître comme un conflit international dans les relations entre certains belligérants et comme une guerre civile entre d'autres belligérants.


I.4. ETATS

Est un peuple organisé sur un territoire, sous un pouvoir de commandement originaire et qui poursuit les objectifs que la communauté elle-même s’est fixés.


SECTION II : PRESENTATION DE LA RDC

C’est un système qui consiste à élever les porcs en plein air, c’est une méthode traditionnelle d’élevage en région tropicale où le porc laissé en divagation à la recherche de la nourriture de peu de valeur nutritive.



Pays d’Afrique centrale. Sa capitale est Kinshasa. La République démocratique du Congo est bornée par la république du Congo à l’ouest, la République centrafricaine et le Soudan au nord, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud.


II.2. Milieu naturel

La République Démocratique du Congo s’étend sur une superficie de 2 344 885 km2. Elle occupe l’immense cuvette correspondant au bassin du fleuve éponyme (Congo). Celui-ci donne son unité au pays par l’ampleur de son bassin (3 820 000 km2) ; son débit demeure constant en raison de saisons des pluies inversées dans les régions situées au-dessus et en dessous de l’équateur.





À l’est surgissent des reliefs volcaniques produit par la fracture de la Rift Valley, dans la région des Grands lacs. On y trouve les plus hauts sommets congolais, le Karisimbi (4 507 m), la Mikeno (4 437 m), le Nyiragongo (3 470 m), dans le massif des volcans Virunga, le Ruwenzori, les « montagnes de la Lune », culminant à 5 119 m au pic Marguerite.


II.3. POPULATION ET SOCIÉTÉ

La République démocratique du Congo compte sept groupes ethniques et près de trois cents sous-groupes. Les principaux groupes sont majoritairement bantous : Kongo, Batéké, Luba, Lunda et Kuba. Au nord-ouest du pays se trouvent des Nilotiques, les Pygmées, qui habitent les zones forestières.

La population était estimée à 68 008 922 habitants en 2008, avec une densité globale moyenne de 30 habitants au km2. Les foyers de peuplement sont concentrés dans la région minière du Shaba et dans le Bas-Congo. Moins d’un tiers de la population vit dans les zones urbaines. En 2008, le taux de natalité s’élevait à 42,50%, et celui de mortalité infantile à 64%, l’espérance de vie atteignant 57,6 ans.


II.3.2. Découpage administratif et villes principales

Le pays est composé de la ville de Kinshasa et de dix provinces : Bandundu, Bas-Congo, Équateur, Kasaï-Occidental, Kasaï-Oriental, Katanga, Maniema, Nord-Kivu, Orientale et Sud- Kivu. Chaque région est administrée par un commissaire délégué. La capitale Kinshasa, ville la plus peuplée du pays, est la seconde ville francophone au monde. Les autres grandes villes sont Lubumbashi, capitale du Katanga, Matadi, située au fond de l’estuaire du fleuve Congo, et Kisangani, principale ville à l’est du pays et dernier port sur la partie navigable du fleuve Congo (où il porte le nom de Lualaba).


II.4.1. Historique

Depuis la Constitution de 1967, révisée en 1978, le Zaïre, dirigé par Mobutu Sese Seko, se caractérisait par un régime présidentiel autoritaire à parti unique. Après les manifestations des étudiants et des opposants de 1989 et 1990, le Zaïre entre dans une transition chaotique vers la démocratie. En avril 1990, le président annonce l’abandon du parti unique. L’année suivante, après de nouvelles grèves et émeutes, soixante partis sont officiellement reconnus et une Conférence nationale est constituée, afin de doter le pays d’une nouvelle Constitution, qui doit être soumise à référendum.



En juin 1994, un nouvel accord entre Mobutu et les partis d’opposition démocratique permet d’instaurer un partage du pouvoir entre le président et une institution législative, appelée Haut Conseil de la république-Parlement de transition.

Après sa prise de pouvoir, en mai 1997, Laurent-Désiré Kabila dissout l’ensemble des institutions et forme un gouvernement constitué de ses proches, assumant seul les pouvoirs législatif et exécutif. Le pays plonge dans une guerre civile sanglante, alimentée par l’intervention militaire des pays environnants. Après l’assassinat, en janvier 2001, de LaurentDésiré Kabila, son fils Joseph lui succède à la tête de l’État. Après des années de négociations avec les groupes d’opposition armés afin d’aboutir à une réconciliation nationale, Joseph Kabila instaure en juillet 2003 un gouvernement d’union nationale. La question de la répartition du pouvoir pour la direction du pays est réglée par la mise en place, aux côtés du président, de quatre vice-présidents représentant les principales forces d’opposition armées et non armées. Cette transition démocratique aboutit à l’adoption d’une nouvelle Constitution, approuvée par référendum en décembre 2005 et à la tenue, en 2006, d’élections multipartites, les premières depuis l’indépendance. Ce scrutin historique, qui concerne 25 millions d’électeurs, est organisé sous le contrôle d’observateurs internationaux et la protection de plusieurs milliers de soldats de l’ONU et de l’Union européenne. Il oppose principalement Joseph Kabila, soutenu par une trentaine de partis réunis au sein de l’Alliance pour la majorité présidentielle (APM), au vice-président Jean-Pierre Bemba, chef de file du Mouvement de libération du Congo (MLC) — il est boycotté par l’opposant de longue date Étienne Tshisekedi, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). À l’issue d’un scrutin considéré comme globalement régulier et marqué par une forte participation, Joseph Kabila est élu au second tour avec 58,05% des suffrages.



On distingue plusieurs types de croisement :
Il consiste à croiser les reproducteurs de deux races pures différées, tous les produits sont destinés à l’abattage; la race de la truie est choisie pour ces qualités maternelles, celle du verrat est choisie en fonction du type des porcs charcuteries à produire. (Preston T.R., 1987).


II.4.2. Organisation des pouvoirs

La Constitution adoptée le 17 février 2006 pose les bases d’un État démocratique. Elle instaure un régime semi-présidentiel dans un État unitaire, mais fortement décentralisé — les vingt-cinq provinces (plus la ville de Kinshasa) qui composent l’État sont en effet dotées d’une large autonomie exercée par une Assemblée et un gouvernement provinciaux.
 Le chef de l’État est le président de la République.
 Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat.
 Le pouvoir judiciaire est indépendant de l’exécutif et du législatif. Divisé en trois ordres juridictionnels, il est chapeauté par la Cour de cassation (ordre judiciaire), le Conseil d’État (ordre administratif) et la Cour constitutionnelle.


II.5. Langues et religions

La population du pays est majoritairement chrétienne, 47% pratiquent le catholicisme et 28% le protestantisme. La communauté musulmane est restreinte. Les religions syncrétiques (tel le kimbanguisme, regroupant 3% de la population) fusionnent d’éléments issus du christianisme et de croyances traditionnelles.

Le français est la langue officielle de la RDC. Sur les 220 langues locales parlées en RDC (bantoues pour la plupart), quatre se sont imposées comme des langues nationales véhiculaires : le swahili, le lingala, le kikongo et le tshilouba.


II.6. Éducation

En 2005, le taux d’alphabétisation s’élevait à 89,8%. Trois enfants sur quatre étaient scolarisés à la fin des années 1980. Cependant, les tensions politiques des années 1990 ont provoqué la chute de la fréquentation des écoles dans plusieurs régions, la scolarisation des enfants de douze à dix-sept ans étant tombée en dessous de 40%. Bien que la scolarisation dans le troisième degré soit très faible, le pays compte trois universités, situées à Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani.


II.8. ÉCONOMIE

Malgré la richesse minière du pays, le plus grand d’Afrique centrale, son produit intérieur brut (PIB) a chuté de 10 milliards de dollars en 1991 à 5,7 milliards en 2003. Après vingt ans de guerre et des décennies de corruption, le Congo est sur la voie de la normalisation. La mise en place d’institutions démocratiques (référendum constitutionnel de 2005, élection présidentielle de 2006) apparaît en effet comme le préalable à la restauration de l’autorité de l’État et au redémarrage de l’économie grâce à l’aide internationale – les grandes mines ne sont exploitées qu’à 10% de leurs capacités en 2003 et 60% du budget de l’État est financé par les bailleurs de fonds au milieu des années 2000. La dette extérieure s’élève à 11,6 milliards de dollars en 2004, tandis que plus de 75% de la population vit avec moins de 1 euro par jour. La RDC a pu accéder à l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) et elle a retrouvé pour la première fois depuis dix ans une croissance positive en 2002. À noter, cependant, qu’en raison de l’anarchie et de la désorganisation qui affectent le pays depuis de nombreuses décennies, toutes les statistiques sont à prendre avec prudence.


II.8.2. Agriculture, forêts, pêche

L’agriculture occupe la majorité de la population active et représentait 45,7 % du PIB en 2006. Bien que les terres du bassin congolais soient fertiles, 3% seulement de la superficie totale du pays sont consacrés à la culture. La production annuelle se compose essentiellement de manioc, principale culture vivrière, de maïs et d’arachide. Le café constitue la principale culture commerciale, avant le caoutchouc, le coton, le cacao et le thé. Les cultures de rapport ont considérablement chuté au profit des cultures vivrières après la nationalisation, dans les années 1970, des plantations exploitées par des étrangers.

En 2006, le bétail comprenait 20 millions de volailles, 4,02 millions de caprins, 757 000 bovins, 900 000 moutons et 960 000 porcs. L’élevage bovin est concentré sur les hauteurs, en raison de la forte présence de la mouche tsé-tsé dans les plaines.

La pêche, pratiquée surtout en eau douce, fournit une partie importante de l’alimentation. En 2006, la production de bois était de 75,8 millions de m3, principalement utilisés comme combustible domestique, l’acheminement du bois vers la côte étant extrêmement difficile.

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