Alors que l’état de siège a été instauré le 6 mai en République démocratique du Congo pour lutter contre les groupes armés, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a de nouveau réclamé, lundi, leur « reddition ».
Alors que l’état de siège a été instauré le 6 mai en République démocratique du Congo pour lutter contre les groupes armés, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a de nouveau réclamé, lundi, leur « reddition ».
« Nous voulons en finir avec les groupes armés qui terrorisent la population. » Le Premier ministre de la République démocratique du Congo a de nouveau demandé lundi 7 juin la « reddition » des dizaines de groupes armés qui déstabilisent l’est du pays, où la société civile de l’Ituri a pointé les limites de l’état de siège en vigueur depuis le 6 mai.
« Je voudrais ici réitérer mon appel à la reddition de tous nos compatriotes qui restent dans ces groupes armés », a déclaré le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge lors d’une conférence de presse à Goma.
« Nous voulons en finir avec les groupes armés qui terrorisent la population. Nous avons enregistré les reditions des miliciens depuis la mise en place de l’état de siège », a-t-il poursuivi, assurant que son gouvernement allait mettre en œuvre une politique « pour intégrer ceux qui auront choisi de rendre les armes ».
Régulièrement annoncés depuis des années, ces plans « DDR » (démobilisation, désarmement, réintégration) ont tout aussi régulièrement échoué dans le passé, faute de moyens financiers notamment.
L’état de siège prorogé
L’Assemblée nationale a voté jeudi la prorogation de l’état de siège pour un mois dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri situées à la frontière du Rwanda et de l’Ouganda. Cet état de siège avait été ordonné début mai par le président Félix Tshisekedi pour lutter contre les groupes armés.
RTBF