Le président ougandais, Yoweri Museveni, a déclaré ce dimanche matin que son pays va envoyer davantage de troupes en République démocratique du Congo, afin de vaincre le groupe ADF qui ont tué 41 personnes, dont 37 étudiants dans la nuit de vendredi à samedi par des jihadistes contre un lycée situé dans le district de Kasese, près de la frontière de la RD Congo.
Des hommes armés ont tué 37 élèves, dont 20 filles et 17 garçons, les ont coupés et couverts lors de leur fête à l’école secondaire Nyabugaando Peter Hunter.
Un gardien d’école et trois autres personnes ont également été tués cette nuit-là dans le district de Kasese, à deux kilomètres de la frontière de la RDC.
Officiellement composé de 9000 hommes, l’augmentation des troupes ougandaises sont déjà présentes dans la région depuis plus de deux ans, et leur rôle a été largement critiqué car l’objectif principal de leur présence à savoir combattre les ADF reste inefficace.
Depuis plusieurs années, l’Est de la RDC est le théâtre de violences récurrentes, alimentées par des groupes armés locaux ainsi que par des forces étrangères, notamment les terroristes Ougandais de l’ADF et les rebelles M23 rwandais.
Cette décision d’augmenter le nombre de militaires dans la zone va provoquer encore des remous au sein des organisations locales et mouvements citoyens.
Les autorités congolaises devront s’impliquer davantage dans la gestion de la sécurité dans l’Est du pays, en renforçant les forces armées de la République, les FARDC devant ce qui apparaît comme une occupation Ougando-Ougandaise.
Aimé Binda