RDC – Putsch: Félix Tshisekedi compte ses alliés

Félix Tshisekedi est attendu samedi à Oyo, dans le département de la cuvette, au Congo-Brazzaville.

Ils devaient initialement être cinq chefs d’Etat invités, le 11 février au soir, dans la ville natale du président congolais Denis Sassou Nguesso, Oyo.

Sassou Nguesso a souhaité cette rencontre avec un certain nombre de dirigeants africains dont il est proche, afin de discuter de la multiplication des coups d’Etat sur le continent. Au pouvoir depuis 1977 – avec un intermède entre 1992 et 1997 -, Sassou s’inquiète de la contagion de ces changements expéditifs sur le continent (Mali, Guinée, Tchad, etc.).

La RDC a peut-être évité le pire avec l’arrestation et la mise à l’écart de François Beya comme conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi.

L’heure est donc au soutien dont il pourrait bénéficier en cas d’une tentative de coup d’État semblable au putsch manqué contre le président bissau-guinéen Embaló. En invitant Faure Gnassingbé et Embaló, les chefs d’Etat d’Afrique centrale espèrent par ailleurs sonder leurs invités ouest-africains sur les rapports de force internes au sein de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en première ligne dans la gestion des crises maliennes et burkinabè.

Ce samedi matin, Kinshasa s’est réveillée sous la procession de la garde républicaine, armée jusqu’au dents au point d’alimenter une psychose dans l’opinion nationale.

Kitshika Mawungu

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