Survenu sous de funestes auspices, le quinquennat de Félix Tshisekedi, aujourd’hui à mi-mandat, n’aura été marqué que par des sabotages durant cette première période.
Sabotage dans le secteur sécuritaire où une clique d’officiers a régulièrement pompé des dizaines de millions de dollars destinés pourtant aux forces régulières combattant les groupes armés à l’est. Sabotage dans le domaine éducatif où une pègre a créé des écoles fictives afin de détourner des millions de dollars et, ainsi, compromettre la gratuité de l’enseignement de base. Sabotage dans le secteur financier où les immunités politiques ont permis à une caste d’individus d’importer sans payer les impôts et taxes dus à l’État. Ou de s’offrir sur le compte du trésor public de grosses sommes d’argent et divers avantages pécuniaires sans contrepartie.
Vous avez lu « sabotages » ? Il ne pouvait en être autrement jusqu’à ce jour de novembre 2020 qui a vu le peuple applaudir le déboulonnement de l’ancien régime. Il était temps, même si le changement est intervenu deux ans après moult vicissitudes. Le président Tshisekedi a été piégé par des pseudos partenaires dans une coalition contre nature. Trahi par des alliés politiques venus aux affaires pour se servir. Combattu par les apôtres des antivaleurs. Boudé par le cercle des corrompus et des corrupteurs, membres de la galaxie politico-sécuritaire et affairiste. Haï par les voleurs de l’argent du trésor public.
Tel un roseau, Tshisekedi « humilié » a plié sans rompre. D’ailleurs, il ne donne pas l’impression de rompre. Fort de sa majorité politique, il doit tout faire pour conserver la majorité populaire, silencieuse. Le gouvernement aura donc mission d’exécuter le beau programme d’action pour matérialiser la vision du chef au profit du peuple. Ainsi, s’estompera le souvenir des sabotages systématiques d’hier.
Le Potentiel