Réélu pour un sixième mandat à la tête de l’Etat tchadien, Idriss Deby a succombé le mardi 20 janvier de suite d’une blessure selon un communiqué lu par un groupe des militaires à la télévision nationale tchadienne.
Il avait été touché mortellement le weekend dernier lors des violents combats opposant l’armée malienne à une colonne de rebelles qui avaient lancé une offensive à partir de leurs bases arrière de la Lybie le 11 avril.
Le combat fatal se serait déroulé dans les provinces du Tibesti et du Kanem, à 300 km de Ndjamena. Dans une sortie médiatique le lundi 19 avril où elle avait dit contrôler la situation, l’armée tchadienne avait annoncée avoir tué plus de 300 rebelles et fait plus 150 prisonniers de guerres avec une perte d’au moins 5 soldats côté loyaliste.
Mais en croire les rebelles, c’est ce combat qui a précipité la mort la mort du Marechal. Il aurait été blessé, mais l’information n’a pas été confirmée de source officielle.
Le correspondant de la RFI affirme qu’Idriss Deby avait été touché le 18 avril à 400 km de Ndjamena. Selon le chef rebelles, qui n’a revendiqué avoir tiré sur le président, un hélicoptère se serait posé au cœur du combat pour évacuer le chef de l’Etat vers la capitale. Les chars auraient été alors immédiatement déployés autour du palais présidentiel.
Idriss Deby devrait s’adresser à la population le lundi soir place de la Nation pour célébrer sa victoire électorale. Il ne s’était pas présenté, une absence qui avait accentué les rumeurs.
Avec Ifrii.com