RDC – Bunagana : des appels étonnant du M 23

La situation confuse pour les uns, celle victorieuse des FARDC, d’après d’autres sources. Il est toutefois constaté la multiplication des déclarations émanant du M23 sur le Web. Les deux captées vont dans le même sens, alléguant la protection des civils contre le feu engagé par des troupes régulières pour récupérer le territoire de Bunagana, que ce mouvement soutenu par Kigali occupe depuis bientôt plus d’une centaine de jours.

Bertrand Bisimwa, en sa qualité de Président du M 23 laisse entendre, « En engageant une nouvelle bataille menaçant les Civils, Kinshasa doit assumer la possibilité de perdre la guerre. Le retrait de positions perdues par ses propres turpitudes ne doit plus conditionner le dialogue».

De son côté le porte-parole de ce mouvement, Willy Ngoma accuse les FARDC de bombarder la cité frontalière de Bunagana. Major de son état au sein du M23, il soutient le départ des habitants fuyant le bombardement. En interprétant ces deux messages, une panique est perceptible sur place à Bunagana où des sources font aussi état d’un débordement vers l’Ouganda et le Rwanda. La nuit du vendredi à samedi 22 octobre, 80% de la localité de Kabindi jadis sous occupation du M 23, à plus où moins 15 km de cette cité frontalière, sont contrôlés par des troupes régulières.

Les deux déclarations du M23 frisent un baroud d’honneur, tant il est vrai que pour Kinshasa, il n’est pas question de dialoguer avec les terroristes. Ces messages du M 23 semblent préoccuper certaines chancelleries qui en appellent à l’arrêt de l’élan pris par les FARDC.

Toutefois la prudence doit rester en éveil du côté de Kinshasa pour éviter une surprise de la part des parrains des terroristes, capables de plusieurs tours dans les manches. Tout en se demandant si toutes les taupes et autres complices de la balkanisation sont bien mis hors d’état de nuire.

CNTV

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