Le Réseau Panafricain de Lutte contre la Corruption (UNIS) a dressé une mise au point après la plainte de la société EGAL Sarl contre son coordonnateur, Jean-Jacques Lumumba, déposée auprès du procureur de la République du parquet près le TGI/Gombe, pour imputations dommageables.
UNIS rappelle que ses diverses sorties de presse concernant la société EGAL ont simplement consisté à énumérer des indices irréfutables remettant en cause l’intégrité, la transparence et davantage la citoyenneté de cette société.
Concernant la « source frauduleuse du capital », dont Jean-Jacques Lumumba fait mention dans ses récentes sorties médiatiques, UNIS, estime que les dernières réactions de EGAL n’en font même pas mention, alors que c’est le fait le plus lourd pour une entreprise dont l’importance du capital et l’extension actuelle sont en rupture totale avec la réalité économique du pays.
« EGAL oublie- t-il ce fait important que nous avons relevé faisant état du bénéfice direct d’un transfert de la banque centrale ? », s’interroge UNIS.
Le Réseau Panafricain de Lutte contre la Corruption promet à son tour de saisir la justice pour la permettre de prendre sa responsabilité devant le nombre de faits qu’il reproche à EGAL Sarl et cela en lui disponibilisant les éléments pouvant servir de preuve en sa possession.
L’avocat-conseil d’Egal a également porté plainte auprès du procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, contre Noel Tshani pour des écrits jugées inacceptables sur son compte Twitter contre sa cliente.
Quelques messages de l’ancien fonctionnaire de la Banque mondiale ont été repris à l’intention du procureur, à savoir :
- » Egal devrait avoir honte d’avoir bénéficié des fonds publics à des fins privées profitant à la famille de Joseph Kabila. Egal devrait se préparer à rembourser au trésor public toutes les sommes détournées. A défaut, Egal devra être nationalisée ».
- « Egal a été créée avec un transfert de 42,9 millions de la BCC à la BGFI. En réalité, Egal est une entreprise publique créée avec des fonds publics mais profitant aux privés (…) » .
Ainsi, l’avocat-conseil a estimé que ces propos ont dépassé la limite acceptable et causent énormément du tort à l’entreprise qui est à ce jour victime d’une campagne de diabolisation qui tente de dévier l’opinion en lui attribuant faussement la présence politique de l’ancien régime.
Descwondo avec Ouraganfm