Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d’affrontements meurtriers entre l’armée régulière et un groupe de paramilitaires. Comme les Soudanais, les étrangers se terrent chez eux. Florent Ibenge, l’entraîneur d’Al-Hilal, son adjoint français français Hamid Brimil et plusieurs autres congolais.
En ce jour de fête musulmane, les muezzin n’ont même pas pu appeler les fidèles à la prière. L’aviation de l’armée régulière poursuit ses frappes contre les positions des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dans le centre-ville. Ces dernières répondent dispersées dans les quartiers résidentiels.
Les appels au cessez-le-feu de la communauté internationale ont été sans effet dans les affrontements qui opposent l’armée soudanaise du général Al-Burhane et les Forces de réaction rapide du général Hemeti, à Khartoum. A l’instar des autres civils, les ressortissants étrangers se retrouvent piégés.
Plusieurs centaines de Français se trouvent au Soudan selon les autorités françaises qui ne donnent pas plus de précision. Le ministère des Affaires étrangères français demandent à ses ressortissants « de rester confinés chez eux, puisque les combats rendent dangereux toute circulation, à ce stade, à Khartoum. » Une cellule de crise a été mise en place dès le déclenchement des combats.
Paris réfléchit également aux mesures à prendre dans le cas où la situation dégénèrerait encore.
Détenteur à la fois d’un passeport congolais et Français, Florent Ibenge pourrait être évacué par la France dont il possède aussi la nationalité.
La République démocratique du Congo doit d’activer afin d’évacuer plusieurs de ses citoyens bloqués au Soudan.
RGL