Débutées depuis le mois de juin 2022 dans la province de Maï-Ndombe, territoire de Kwamouth, les violences entre Téké et Yaka perdurent désormais aux portes de la capitale congolaise.
Après plusieurs cris d’alarmes et interpellations, le calme ne revient toujours pas dans la commune rurale de Maluku.
La violence a atteint son paroxysme le samedi 06 mai dans la cité de Mbakana où les Forces armées de la République démocratique du Congo en chassé-croisé contre une milice Yaka, les Mobondo a ouvert le feu semant panique auprès de la population locale.
Selon un médecin qui a requis l’anonymat, on dénombre 8 morts et plusieurs blessés graves à l’arme blanche.
Considéré par beaucoup comme un des villages important de la Nationale 1 en direction de la province du Kwilu, la cité de Mbankana du nom de son village est située dans la commune de Maluku, district de Tshangu, ville province de Kinshasa. La population autochtone appartient à la tribu TEKE.
Suivant l’emplacement géographique, Le quartier Mbankana est localisé à 145 Km du centre-ville de Kinshasa sur le Plateau de Batéké, à cheval sur la route nationale n°1 tronçon Kinshasa – Kikwit. La cité s’étend sur une superficie de plus ou moins 15000 m2.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et des milliers d’autres forcées à se déplacer à cause des violents affrontements entre Téké et Yaka, dans la partie Sud-Ouest de la RDC.
Les Tékés sont établis sur les plateaux de sable qui s’étendent sur les deux rives du fleuve Congo depuis des décennies.
Ils ont réussi à mettre en place un système de gouvernance qui a ensuite été adopté par d’autres groupes.
Un conflit tribal qui dégénère quasiment à un génocide, Menkao, Mbakana, Yosso…, semblent être abandonnés à leur triste sort.
RGL