Après la cérémonie d’hommage à l’homme d’affaires congolais Sindika Dokolo organisée le 5 novembre par son épouse Isabel dos Santos à Dubaï, où le couple résidait et où Dokolo est décédé le 29 octobre, la famille de l’ex-président José Eduardo dos Santos a prévu d’organiser le 17 novembre trois messes simultanées à Londres, Kinshasa et Luanda.
Si les lieux des cérémonies londonienne – la cathédrale de Westminster – et congolaise – le Musée national – sont d’ores et déjà fixés, la localisation de la messe prévue à Luanda est encore en suspens. Le régime angolais, qui mène depuis plusieurs années une véritable guérilla judiciaire contre Isabel dos Santos et son mari, ne voit pas d’un bon œil l’organisation d’un tel événement en pleine capitale angolaise, et craint que le rassemblement ne serve de ralliement aux nostalgiques de l’ère dos Santos.
João Lourenço a appelé son prédécesseur José Eduardo dos Santos peu après le décès de Dokolo pour lui présenter ses condoléances, première conversation entre les deux hommes depuis plusieurs années. La famille de l’ex-président voudrait que l’Angola abandonne les poursuites lancées contre la société Exem Energy, qui appartient à Dokolo mais le président angolais n’a à ce jour pris aucun engagement en ce sens.
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