Human Rights Watch a accusé les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda d’avoir commis des meurtres, des exécutions sommaires et des viols dans l’est de la RDC depuis la fin de l’année 2022.
Les attaques ont été menées par armes explosives dans des zones habitées et ont tué et blessé des civils tout en aggravant la crise humanitaire déjà catastrophique dans la région.
Les violences sexuelles, commises non seulement par les rebelles du M23 mais également par d’autres groupes armés, se sont généralisées, et les femmes et les filles ont été violées même lorsqu’elles cherchaient de la nourriture ou du bois de chauffage autour des camps de déplacés.
L’organisation de défense des droits de l’homme recommande que les responsables soient traduits en justice et note que la situation sécuritaire a été aggravée non seulement par les hostilités, mais aussi par l’état de siège dans la région et la collaboration des forces armées avec plusieurs groupes armés selon des critères ethniques.
Le conflit a entraîné le déplacement d’environ un million de personnes depuis mars 2022.
Aimé Binda
