RDC: MARDI NOIR POUR VITAL KAMERHE !

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 A la barre depuis le lundi 11 mai, le Président national de l’UNC subit « une double peine » : le rejet de sa requête pour sa liberté provisoire et son éjection du fauteuil de Directeur de cabinet du chef de l’Etat.

La journée du 12 mai aura été un mardi noir pour Vital Kamerhe, le Directeur de cabinet sortant du chef de l’Etat. En détention préventive au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), le président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) s’est vu  »lâché » hier par Félix-Antoine Tshisekedi, son partenaire du Cap pour le Changement (CACH), depuis la signature de l’accord de Nairobi en 2018.

Comme une épée de Damoclès, les deux nouvelles que Vital Kamerhe a reçues dans la journée ont résonné comme une double peine dans sa cellule de la prison de Makala. Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a, en effet, rejeté pour la troisième fois sa requête en vue de sa liberté provisoire, le poussant à continuer à croupir dans les geôles, bien que présumé innocent.

Confronté pourtant à un problème de santé, Vital Kamerhe a passé sa 35ème nuit à Makala, en dépit des supplications de ses avocats qui plaident pour sa libération, afin de lui permettre de se faire soigner.

Comme si cela ne suffisait pas, une ordonnance présidentielle couperet est tombée dans la même soirée. Brève, elle annonce, de manière voilée, l’éjection – sur décision de Félix-Antoine Tshisekedi – de celui qui, jusqu’hier, était encore le Directeur de cabinet du Président de la république. Son adjoint, Désiré-Cashimir Eberande Kolongele, est officiellement désigné pour assurer l’intérim du Dircab.

Pour Vital Kamerhe, une telle mesure sent déjà le départ du Palais de la Nation. En tout cas, à la prochaine audience le 25 mai, le porte-étendard de l’Union pour la Nation Congolaise n’aura plus à se prévaloir du titre de Directeur de cabinet, comme il l’a fait à l’audience du lundi dernier 11 mai. 

FDA

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