RDC : Scandale à la Banque Centrale du Congo l’IGF vient de dénicher une grande magouille sur le Compte Général du Trésor Public

Après une enquête à la BCC, l’IGF a démantelé un réseau de prédateurs, constitué de plusieurs anciens dignitaires politiques. Ils ont bénéficié des cartes des crédits sur le Compte Général du Trésor Public. Un avantage illicite qui leur permettait de retirer de l’argent pour le compte de l’Etat partout où ils se trouvaient. Ces individus pouvaient retirer gracieusement jusqu’à 50 mille dollars US sans aucune justification. Et, c’est pour leur compte personnel. Une manne tombée du ciel. Un vrai scandale. Jamais un pays n’a été si pillé par ses propres fils comme la RDC.

Le 24 mai dernier, l’IGF a saisi le ministre des Finances, Nicolas Kazadi  pour demander l’annulation immédiate, pure et simple des cartes attribuées aux fossoyeurs de la République. La BCC étant l’autorité des banques commerciales, toutes d’ailleurs d’origine étrangère, nos avares pouvaient se servir partout. Une bourgeoisie compradore. Il faut noter qu’aucune banque privée n’appartient aux Congolais à ce jour.

On parle d’une dizaine de responsables de l’Etat. Mais, le nombre peut être plus grand au regard de la cupidité des politiciens congolais. La majorité n’a qu’un seul souci : voler pour s’enrichir rapidement et sans efforts.

Complicité ?

 Le ministre des Finances a écrit au gouverneur de la BCC le 31 mai. Ce dernier est appelé à invalider toutes les cartes à la base des malversations financières. Ci-dessous la lettre du ministre.

On peut cependant se poser plusieurs questions : – Qui sont les détenteurs de ces fameuses cartes ? – Combien de temps la pratique a-t-elle duré ? – Quel a été le rôle de la BBC ? – Combien l’Etat a-t-il perdu et comment peut-il le récupérer ? Quel sort pour les maraudeurs ? Vivement la République des juges !

Face à ce grand déballage, on attend la réaction de toute la nation. La société civile et tous les partis politiques sont attendus au tournant pour l’intérêt du Congo.

Lorsqu’on a volé, personne n’a crié à l’acharnement politique. Tout le monde était en bonne santé. Et quand la justice tentera de faire son travail, les démons de division, les discours de haine, d’intox et de diabolisation seront tenus. On comprend pourquoi l’IGF fait l’objet d’une forte campagne de dénigrement et de sape pour chaque mission qu’elle effectue. Les politiciens  ruinent le pays et restent intouchables. Mais, une ère nouvelle peut sonner. Rien n’est éternel. L’argument d’acharnement politique ne tient plus. Il faut mettre fin à l’impunité pour avancer. L’Etat de droit est à ce prix. Vivement la République des juges contre celle des pillards !

Gaby Kuba/Ouraganfm

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