Il y aura bien des élections dès l’année prochaine ; en effet, le principal obstacle à cette organisation, à savoir, le Président sortant Joseph Kabila semble désormais décider de laisser le pouvoir quitte à choisir un dauphin pour lui succéder.

Corneille Naanga n’a plus les mains liées, dit-on, d’une source fiable à la CENI, les pressions populaires, politiques et internationales semblent avoir portées ses fruits.

Toutefois, organiser les élections ne veut pas dire, biens les organisées. Tel est l’ultime combat insurmontable auquel sera confrontée désormais la vraie opposition congolaise.

Si Joseph semble se résigner dans son idée de demeurer constamment au pouvoir, il compte néanmoins laisser un dauphin pour lui succéder à la tête de la présidence de la république, question de sécurité et d’assurance, l’exemple angolais pourrait l’avoir inspiré.

Cependant, avec Corneille Naanga toujours à la présidence de la CENI, l’opposition congolaise aura forte à faire face à un candidat officiel de la MP, qui compte conserver ses privilèges à défaut d’un référendum. Les soubresauts du Rassemblement pour une vraie alternance se justifient donc.

Ainsi, l’idée d’une transition sans Joseph Kabila fait peur à la Majorité Présidentielle, la peur d’être écartée brusquement du pouvoir avec comme risque la chasse aux sorcières. Un jeu dangereux qui a convaincu le président hors mandat d’assurer la relève.

Le combat n’est donc pas fini pour l’opposition et la population congolaise, le combat pour une vraie alternance, qui passe par un réveil de la population afin qu’elle soit, la principale source des voix aux élections à venir. La marche du 30 novembre pouvant servir de baromètre.

Si cette source se confirmait, Tshibala Bruno, l’actuel Premier Ministre, pourrait donc perdre son poste au profit d’un candidat de la Majorité afin qu’elle organise mieux cette tricherie.

Par Mudjikolela, Analyste politique