La succession à la tête de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI) n’en finit plus de diviser les maçons. Figure influente, le président congolais Denis Sassou Nguesso devrait mener une médiation dans les prochains jours.
La succession d’Hamed Bakayoko, grand maître de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI) décédé en mars dernier, n’en finit plus de diviser les francs-maçons ivoiriens. La réunion « de la dernière chance » qui s’est tenue le 7 juillet chez Emmanuel Kouadio Tanoh – figure respectée de la GLCI dont il est l’un des doyens – n’a pas permis de déboucher sur un accord. Deux des plus puissants Ivoiriens de la GLCI y avaient assisté : Alain Richard Donwahi et Albert Pitté.
Dans ce contexte, plusieurs maçons ont sollicité discrètement l’intervention directe de Denis Sassou Nguesso pour jouer les juges de paix. A la tête de la Grande loge du Congo (GLC), le chef d’Etat est, depuis plus de trente ans, une figure influente au sein de la franc-maçonnerie africaine.
Donwahi quitte la course
Pour le moment, seul Albert Pitté, « pro-grand maître » et pharmacien de profession, est lancé dans la course pour la succession de Bakayoko. Mais l’actuel grand maître par intérim Sylvère Koyo, sans dissimuler ses ambitions, ne les a toujours pas formulées ouvertement.
Selon la hiérarchique maçonnique, Albert Pitté est le plus gradé. Il aurait même obtenu l’assentiment de Bakayoko lors de l’Assemblée générale de décembre 2020. Avant la fin du règne de Clotaire Magloire Coffie – décédé le 29 janvier 2017 -, il avait déjà été pressenti pour prendre la tête la Grande loge de Côte d’Ivoire.
De son côté, le ministre des eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, a finalement renoncé à se lancer dans la course. Le député grand maître a déjà été promu et est désormais le numéro 2 de la GLCI.
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