Des militaires de la Monusco ont molesté brutalement un chauffeur de la Régie des voies aériennes, RVA, qui aurait tamponné leur véhicule, à l’aérodrome de Kavumu, près de Bukavu (Sud-Kivu).
Sur une vidéo devenue virale, on voit deux éléments de la Monusco à côté de leurs véhicules estampillés UN, plaquer au sol un congolais, le maintenant avec le genou au cou, comme le pauvre George Floyd assassiné par des policiers américains aux Etats-Unis. Le pauvre chauffeur de la RVA est ensuite trainé brutalement pour être embarqué de force dans un des véhicules, sous les protestations des témoins congolais indignés, mais impuissants derrières des grillages métalliques.
Au moment où les populations de l’est de la RDC rejettent la présence de cette mission onusienne, qui assiste sans réagir aux massacres des populations, l’opinion est ahurie de voir le mépris avec lequel ces gens inutiles sur le sol congolais traitent la population d’un pays qui les accueille depuis plus de 20 ans, sans qu’ils n’aient aucunement rempli la mission de leur présence au Congo. Avec plus de 20 mille agents sur terrains, ils n’ont jamais stabilisé le territoire et assistent nonchalamment aux massacres quotidiens des populations.
Ces mêmes agents ont par le passé fait l’objet multiples plaintes d’abus sexuels et même de trafic de tous genres dans les territoires où ils sont affectés.
On apprend que le responsable de police de la Monusco est allé présenter des excuses au directeur provincial de la RVA pour cet acte ignoble, que la patronne de la mission, Bintou Keita « exprime son indignation et vient d’ordonner une enquête immédiate pour établir les faits et promet des mesures appropriées ».
Cependant ceci n’étant que la partie visible de l’iceberg, car maintenant, avec les smartphones et grâce aux réseaux sociaux, il devient quasi impossible de cacher certaines choses, mais l’opinion se demande ce qu’il en est de tout ce qui se passe et s’est passé hors caméras depuis l’arrivée de la Monusco en RDC ?
Certains congolais dans les provinces de l’est décidés à voir cette mission quitter le pays entendent couper toute relation avec les agents de la Monusco et appellent déjà à ne rien leur vendre : pas de nourriture, ni aucun service, et même les mettre à la porte des maisons leur cédées en location.
infocongo