L’assemblée nationale a adopté vendredi le projet de loi portant modification et complément sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette nouvelle loi initiée par l’actuel ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala, apporte quelques modifications importantes, notamment au niveau des membres du Bureau qui passent désormais à quinze, à égalité de cinq pour la majorité, l’opposition et la société civile.
La mouture adoptée vendredi, semble être le fruit d’un consensus entre la nouvelle majorité de l’Union sacrée et l’opposition du FCC.
1. Présidence (société civile)
2. 1er VP (majorité, Union sacrée)
3. 2e VP (opposition, Fcc)
4. Rapporteur (Majorité)
5. Rapporteur adjoint (majorité)
6. Questeur (opposition)
7. Questeur adjoint (majorité)
Avec cette répartition, Lamuka aile Fayulu-Muzito est le grand perdant, car avec l’attribution nominative du poste de premier et deuxième vice-présidents à l’Union sacrée et le FCC, laissant dans une sorte de floue majorité et opposition le partage des autres postes restant; compliquent la chance de voir un membre de Lamuka d’être présent au bureau de la CENI.
En effet, Fayulu et Muzito qui se sont détachés de leurs anciens alliés d’Ensemble de Moïse Katumbi et JP Bemba se retrouvent minoritaires au sein de l’Assemblée Nationale. Or, le FCC avec plus de 100 députés incarne l’opposition institutionnelle, reléguant Fayulu et Adolphe Muzito à une opposition extra parlementaire où l’acquisition des sièges destinés à l’opposition dans le bureau de la CENI paraît impossible.
Ainsi, l’unique alternatif qui peut s’offrir à eux, est une alliance avec le FCC pouvant leur permettre d’avoir un œil sur le déroulement des opérations au sein de la Commission électorale.
BVR