Les critiques enflent en République démocratique du Congo quant à la gestion de l’éruption soudaine du 22 mai, et l’évacuation ordonnée jeudi sans aucune organisation apparente ni soutien logistique.
La situation est « grave » mais « sous contrôle » après l’éruption du volcan Nyiragongo et l’évacuation de plusieurs centaines de milliers d’habitants de la ville de Goma, a assuré, samedi 29 mai, le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, en réponse aux critiques croissantes concernant la gestion de la crise par le gouvernement.
L’Evacuation de jeudi avait été ordonnée sans aucune organisation apparente ni soutien logistique. C’est le signe d’une faillite étatique.
En effet, face à une catastrophe, le plus important c’est de faire appel aux personnes compétentes capables d’apporter des réponses immédiates dans un environnement de chaos.
La présidence Tshisekedi utilise apparemment les mêmes méthodes que son prédécesseur Kabila. Un seul ministre pouvait être utile et son travail devait se limiter à coordonner les différents experts amenés et d’autres recrutés sur place.
Le gouvernement congolais a démontré ses limites dans la gestion des crises. L’université Congolais forme des chercheurs, techniciens et praticiens dans plusieurs domaines en lien avec les catastrophes. Malheureusement le pouvoir politique ne s’intéresse non seulement à leurs publications, mais pire ils ne sont pas utilisés dans leurs domaines. L’exemple de l’observatoire de Goma qui compte plusieurs agents administratifs dans une structure technique. Et le gouvernement y apporte de l’aide sans sanctionné les responsables.
Il est loin cet esprit dit des warriors. Goma qui est actuellement dirigé par des militaires comptent en leurs seins plusieurs experts dans la gestion des crises, il fallait seulement leurs apportés des moyens financiers et matériels pas des ministres dont la plupart ne savaient même le pourquoi de leurs présences.
Avec le Monde