L’ensemble de la République a eu à suivre les mesures de restriction préconisées par Félix Tshisekedi, Président de la République et Chef de l’Etat, en date du 18 mars dernier quant à la situation sanitaire qui frappe l’ensemble du globe – en général, et la RDC – en particulier. Ainsi, les lieux de culte – les universités – les écoles – les bars et restaurants se sont retrouvés en suspension d’activités. Par contre, une fine brèche est restée ouverte dans la rubrique de la délimitation de pas plus de 20 personnes en rassemblement et du respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre. Une brèche qu’a tenu à exploiter l’Eglise Catholique en prévoyant des messes restreintes à hauteur de moins de 20 personnes et dans le respect de la distance minimum d’un mètre, à l’occasion des festivités pascales commençant par le dimanche des rameaux –célébrée le 05 avril dernier. Une démarche contre laquelle s’est insurgée la Police, en ayant été alertée. Celle-ci n’a pas tardé à émettre un rappel à l’ordre afin de ne pas sombrer dans les abus et les outrages face aux mesures strictes du Président de la République.
En effet, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, qui avait maintenu, jusque-là, la tenue des messes restreintes à moins de 20 personnes, a dû lâcher prise à l’issue de l’interposition de la Police. Il a été possible de voir circuler une note dans les différents canaux d’obédience catholique, sur les réseaux sociaux et la toile, un message de l’Abbé Georges Njila, Secrétaire Chancelier, où il demande aux Curés Doyens de demander aux Curés de ne pas inviter les fidèles à prendre part aux messes afin de respecter les mesures de riposte et de prévention contre la pandémie à coronavirus.
Il sied de constater que le message n’avait pas été reçu par toutes les paroisses à temps, étant donné que plusieurs d’entre elles ont eu à célébrer des messes restreintes, tel qu’initialement prévu. Pendant que les dispositifs déployés par la Police ont empêché à d’autres d’en faire autant.
D’après certaines indiscrétions, une amende de plus ou moins 5.000 USD planerait autour du sujet, pour des fins correctionnelles.
La santé étant primordiale, il est demandé à tous d’observer minutieusement les mesures prescrites par les autorités gouvernementales, en commençant par celle du premier citoyen du pays – en la personne du Président de la République.
Peter Ngoyi/Prosp