Alors que le président congolais Félix Tshisekedi contourne Dan Gertler pour développer ses réseaux en Israël. Le diamantaire, longtemps proche de l’ex-président Joseph Kabila, ne parvient pas à faire lever les sanctions américaines qui le visent pour, entre autres, ses liens avec l’ancien chef de l’Etat congolais. Malgré l’action conjuguée d’Alan Dershowitz, avocat personnel de Donald Trump, et de l’ancien directeur du FBI Louis J. Freeh, tous deux recrutés comme lobbyistes par Gertler . Le Trésor américain n’a pas relâché d’un iota sa pression sur l’homme d’affaires israélien.
Signe de cette intransigeance : la seule entreprise qui a obtenu, le 17 mars, la levée des sanctions qui la visaient était également la seule qui n’avait que des liens d’affaires, et non capitalistiques, avec Gertler. Il s’agit de la société congolaise d’analyse de sols Interlog DRC, filiale du groupe de BTP sud-africain Stewco, qui a un temps travaillé pour Katanga Mining, une des sociétés du groupe Fleurette de Dan Gertler. Les sanctions contre 19 autres entités identifiées par le Trésor en juin 2018 pour leurs liens avec Gertler restent en place. Ces mesures empêchent notamment l’homme d’affaires de toucher les 128 millions € qu’il a prêtés à la société nationale Gécamines.
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