Le mercredi 16 juin 2021, le président Museveni et le président Félix Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo ont honoré le lancement du projet de bitumage de la route Mpondwe-Beni. Le projet, dont tout le profil physique se situe sur le sol congolais, devait être financé par le gouvernement ougandais.
Ce projet (Mpondwe-Beni) est actuellement mis en œuvre par Dott Services Ltd, une société enregistrée en Ouganda. Dott Services Ltd a établi un camp de base logistique à Kabirizi (qui est voisin de Kiburara, notre Kiburara, à l’est juste séparé par la rivière Nyamugasana).
L’utilisation du sable par Dott Services Ltdi détruit l’écosystème de la rivière Nyamugasana
Le sable requis par Dott Services est extrait de la rivière Nyamugasana. Alors que les habitants de Kiburara exploitent ce sable depuis longtemps, la consommation de sable de Dott Services est industrielle (par rapport à notre consommation domestique). Il est susceptible d’endommager cet écosystème .
La nouvelle du gouvernement ougandais payant le premier versement de la dette judiciaire à la RD Congo a été largement couverte par le paysage médiatique ougandais. J’ai entendu parler pour la première fois du paiement par un haut fonctionnaire du gouvernement à Kinshasa. Le jugement découle d’une affaire que la RD Congo a déposée devant la Cour internationale de justice accusant l’Ouganda de piller les ressources congolaises.
En 2017, j’étais membre de TS17, un groupe Facebook de cadres NRM. Bien que je ne sois pas un cadre NRM, j’ai été honoré d’une invitation au groupe. Il convient de noter que le général Salim Saleh (oui, celui-là) était un membre actif de ce groupe.
Une fois, nous avons eu un débat sur ce Jugement Dette que l’Ouganda devait à la RDC. J’ai juré sous la douleur de ma circoncision rituelle traditionnelle que l’Ouganda paierait la RDC. En raison de la passion que certains d’entre nous ont mise dans ce débat, le général Saleh nous a demandé d’écrire un article sur la façon dont l’Ouganda pourrait payer cette dette sans déstabiliser « notre économie ».
Alors, quand j’ai appris que l’Ouganda avait versé 65 millions de dollars à la RDC, j’ai souri en connaissance de cause. Quelqu’un à Kinshasa m’a dit que ladite première tranche (première tranche) de la dette du jugement sera transférée sur les comptes d’une société ougandaise impliquée dans l’exécution de certains travaux en RDC. Quelle entreprise ougandaise les Congolais vont-ils être payer ? Devinez… La vie est belle .
Voici l’histoire : vous devez de l’argent à votre voisin. Le dit voisin a du mal à construire sa cuisine. Ladite cuisine vous a également mis mal à l’aise.
Alors, vous concluez un accord avec votre voisin : lorsque vous payez sa dette, il doit utiliser l’argent pour construire une meilleure cuisine. Et puis l’édulcorant : vous fournirez l’entreprise pour construire ladite cuisine.
Je possède au moins plus d’un acre de terrain à Kiburara. J’ai une vache et demie et le cœur charitable de permettre un chemin (à usage public) sur ledit terrain. Cette route (carrossable) permet à la communauté d’accéder à la rivière Nyamugasana et à ses riches ressources (eau et sable).
Monsieur Clovis Ntuyenabo a un contrat de fourniture de sable à Dott Services. Ainsi, des camions lourds de Dott Services traversent mon terrain pour transporter le sable de la rivière. Mais un chauffeur de Dott Services, supposant peut-être qu’il s’agissait d’une voie publique, a menacé de me tabasser (parce que je filmais son camion en train de dégrader ma terre).
Même avec ma connaissance de l’anglais supérieure à la moyenne, je n’ai pas de mots pour décrire le conducteur abusif du camion Dott Services No 25. Mais nous savons comment gérer ces personnes. Le minimum très civil est que la direction de Dott Services Ltd le retire de cette zone contractuelle ; sinon, il ne survivrait pas au Congo.
Bisiika est le rédacteur en chef du East African Flagpost
