Selon le Colonel Hypolite Ndaka, magistrat du ministère public, les commissaires divisionnaires passés devant la barre ont démontré qu’ils ne contrôlaient pas correctement leurs services quotidiens.
Les responsables de la police du Nord-Kivu étaient là pour témoigner de l’identité des policiers engagés pour protéger la société minière SMB de Masisi, réputée appartenir à Édouard Mwangachuchu, ainsi que sur les armes qu’ils utilisaient.
Les responsables de la police ont rejeté les responsabilités les uns sur les autres, affirmant que les bulletins de service étaient élaborés par leurs adjoints et qu’ils ne contrôlaient pas si les éléments y repris étaient effectivement enrôlés à la police.
Le ministère public a dénoncé le fait que parmi les policiers qui assuraient la sécurité du site minier figuraient des membres du M23 et du CNDP, majoritairement issus de l’ethnie Tutsi, ce qui frise le clientélisme.
Aimé Binda