Des Congolais sont choqués et indignés de voit traîner dans la rue un gouverneur de la République par des agents du parquet.
Le chef de l’exécutif provincial du Kongo central a été interpellé samedi à Kinshasa sur ordre d’un magistrat du parquet de la Gombe. Mais là où le bas blesse, c’est de voir des images insoutenables d’un prévenu humilié avant même d’être entendu. Un gouv menotté comme un bandit embrigadé par des agents du parquet sans aucun respect de droits de l’homme et surtout de la présomption d’innocence reconnue à tout accusé. « Est-ce, c’est ça l’Etat de droit ?. Avant même d’être condamné, on est maltraité et si par malheur, on est reconnu coupable, c’est le véritable calvaire », a dénoncé un activiste des droits de l’homme.
Et d’ajouter que « N’est-ce pas que le président Félix Tshisekedi avait raison d’exprimer sa déception face à une justice en lambeaux ».
« Comment peut-expliquer un père de famille, gouverneur en fonction, réhabilité par le Conseil d’État être traité de la sorte », s’est indigné un élu provincial du Kongo central. La République est désacralisée, hurle-t-il.
Des voix s’élèvent pour exiger des poursuites judiciaires contre ces agents de parquet auteurs de cet acte ignominieux qui n’honore pas la justice. D’ailleurs dans le camp des avocats de Matubuana, on crie au scandale et on parle d’une arrestation arbitraire.
Depuis son avènement au pouvoir, Atou Matubuana a été toujours victime d’un grand complot. Des hordes de policiers se sont ligués pour avoir sa peau. Chaque jour qui passe, des coups montés contre lui ont été déjoués jusqu’à cette arrestation illégale. Bien que maltraité, Atou reste droit dans ses bottes. Il reste confiant que son heure de gloire va bientôt sonner. Ses détracteurs seront confondus. Présentement, il se trouve au parquet de grande instance de la Gombe où il a été acheminé par ses bourreaux.
Landry Amisi/Ouragan.cd