Felix sort de la coalition et entre en 2021 comme maitre du jeu en RDC de surcroit Président de l’Union africaine.
Alors que plusieurs politiciens et observateurs de la politique congolaise qualifient d’ « ingérence aux affaires intérieures de la RDC » l’appui de l’ambassadeur américain à Felix Tshisekedi, d’autres au contraire, saluent son courage et son réalisme politique pour répondre aux ententes directes des congolais. C’est grâce a Hammer que Félix, un novice dans l’administration étatique a su démentir tous les pronostics qui faisaient de lui un patin au service de la Kabilie.
« Coup d ‘Etat » ou « déboulonnage » en douceur du Kabilisme supervise par Hammer?
L’Ambassadeur Hammer a grandi en Amérique latine dans les pays ou les Etats-Unis ont la culture des créer des hommes d’état venu d’ex – nihilo. Il a notamment vécu au Honduras, au Salvador, en Colombie, au Venezuela et au Brésil. Il parle l’espagnol couramment et parle le français et l’islandais. Il a récemment occupé le poste d’ambassadeur des États-Unis auprès du Chili de 2014 à 2016, un pays qui garde encore un mauvais souvenir » du coup d’État d’Augusto Pinochet en 1973 activement soutenu par les États-Unis.
L’Ambassadeur Michael (Mike) A. Hammer a été confirmé au poste d’Ambassadeur des États-Unis auprès de la République Démocratique du Congo le 6 septembre 2018 en pleine crises électorales. Il a donc eu la tâche de superviser la passation « pacifique du pouvoir » entre Joseph Kabila et Felix Tshisekedi. Malgré que les Etats-Unis n’aient directement reconnu l’élection présidentielle qui a porté Felix Tshisekedi au pouvoir tout en sanctionnant les dirigeants de la commission nationale électorale, Hammer a « cru au fait accompli » au nom de la stabilité de toute la région. Il usera de tout son talent de diplomates et son expérience à la sécurité nationale américaine pour convaincre le secrétaire d’état Mike Pompeo à recevoir Félix Tshisekedi au département d’état à Washington en avril 2019. Coacher par l’ambassadeur Hammer, c’est un Félix Tshisekedi qui encore « peureux », promet de déboulonner le système Kabila.
« Je suis là pour déboulonner le système dictatorial qui a été mise en place, » avait affirmé le nouveau président congolais lors d’une conférence au Conseil sur les relations extérieures, un atelier de réflexion sur la politique étrangère, à Washington D.C.
L’administration Trump a commencé de lors à croire à ce président « otage d’un accord » mais qui cherche un soutien américain.
Le réalisme politique du diplomate américain
- Le parapluie militaire de l ‘Angola et de l’Egypte à Felix Tshisekedi comme contrepoids aux généraux encore fidèles a Kabila ;
- Le retournement de la majorité parlementaire en faveur de Felix ;
- La solution a la gambienne comme alternative au dialogue avec Kabila
Alors que l’Union européenne hésite sur le sort de l’ancien président congolais et cherche une sortie en douceur, Hammer insiste le départ de Kabila du Congo pour donner une grande marge de manœuvre à Felix Tshisekedi. Il s’oppose donc à un repli interne de Kabila dans son fief de Katanga
Le « fait accompli » et héritage de Hammer a la nouvelle administration Biden
Mike Hammer dont sa fonction d’ambassadeur va prendre probablement fin avec la nouvelle administration de Biden, va probablement laisser à la nouvelle administration après le 20 janvier 2021 un fait accompli.
Selon plusieurs observateurs, Hammer va pousser Felix à se débarrasser de Joseph Kabila avant l’entrée de la nouvelle administration Biden.
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BVR
