Le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a rejeté, hier lundi 6 mars, la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Fortunat Biselele Kayipangi.
La justice a déclaré « non fondée » cette demande destinée à rendre la liberté provisoire à l’ancien conseiller privé du Chef de l’Etat, inculpé entre autres pour « trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat« .
La décision du TGI de Kinshasa/Gombe a comme conséquence, la confirmation de l’ordonnance rendue le 23 février 2023 par le Tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema « en toutes ses dispositions« .
« Monsieur Biselele est très malade. Il a demandé la liberté provisoire afin d’aller se faire soigner« , avait déclaré Me Bopaul Mupemba, avocat de l’ancien conseiller privé du président Félix Tshisekedi.
« Il a un problème de dos et sa main droite pose problème. Il a des douleurs très atroces. Cela a même été attesté par les médecins de la prison centrale de Makala« , avait-il juré.
D’après lui, « si donc, les faits lui reprochés ne sont pas aussi graves que cela et que le ministère public tarde à fixer le dossier, il est bon de le libérer. Ainsi, il pourra comparaître en homme libre« , avait-il fait savoir.
Détenu depuis le mois de janvier dernier au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), ce proche collaborateur de Félix Tshisekedi est notamment reproché d’ « atteinte au chef de l’État« .
Mais pour ses avocats et certaines organisations de défense de droits de l’homme, Fortunat Biselele devrait comparaître en justice en homme libre.
Rachidi MABANDU/Forum des As