RDC: Willy Bakonga convoqué ce vendredi au parquet

Le dossier sur le détournement de la gratuité de l’enseignement rebondit. Après la condamnation à 20 ans des travaux forcés de Michel Djamba ( Inspecteur général de l’EPST ) et Delon Kampay ( directeur du Service de contrôle de la paie du personnel enseignant SECOPE), le ministre sortant de l’EPST, Willy Bakonga a été convoqué vendredi au parquet. 

Les motifs de sa convocation ne sont pas connus. Le cadre PPRD sera informé sur place. 

« Nous, Malambu Nsuka Mambu, Avocat Général et officier du ministère public près la cour de cassation à Kinshasa-Gombe. Mandons à Monsieur Willy Bakonga Wilima de comparaître au parquet général près la cour de cassation, sis 2ème niveau, Building CNSS à Kinshasa-Gombe, le vendredi 16 avril à 12h45, pour y être entendu sur des faits à lui imputés et lui faisons savoir que faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la loi », a prévenu l’avocat général Malambu Nsuka.

Des rumeurs sur les négociations entre Bakonga et le parquet pour étouffer l’affaire, avaient été dénoncées par plusieurs journalistes.

«…probable négociation entre le parquet et l’IGF pour classer l’affaire et abandonner les poursuites contre le ministre d’état, Willy Bakonga. Des montants faramineux proposés. Nous alertons le chef de l’État.

Déjà que le ministère public, à la clôture de la première affaire ayant cloué Djamba et Kampay, avait promis d’ouvrir le plus grand dossier où des millions de dollars avaient été engloutis.

Les deux fonctionnaires condamnés n’étaient que de menus fretins. Les vrais détourneurs qui tapissent dans l’ombre, sont libres, hurle un contrôleur.

Le procès sur cette rocambolesque affaire s’est ouvert avec Djamba et Kampay après la mission de contrôle des inspecteurs de finances sur la paie des enseignants et l’utilisation des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement.

Dans son rapport, l’Inspection générale des finances (IGF) avait alerté sur un détournement présumé d’environ soixante deux milliards de francs congolais, occasionné grâce notamment aux fausses factures. Plus ou moins 17 personnes sont impliquées dans cette salle besogne, selon le rapport de l’IGF.

Landry Amisi/Ouraganfm img 20210416 wa0094

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