L’Union européenne avait sanctionné 15 personnalités congolaise en adoptant depuis 2016 des mesures restrictives : gel des avoirs et interdiction d’entrée et de séjour sur le sol européen. Ces personnalités dont 4 furent enlevées sur la liste étaient des proches de Kabila occupant des postes de responsabilités dans l’administration de l’État et dans la chaîne de commandement des forces de sécurité en RDC » par les « entraves au processus électoral » et les « violations des droits de l’homme » dans le pays.
Après avoir contesté la décision devant le conseil européen en 2018, ces 11 ex dignitaires de la Kabilie viennent d’être déboutés cette fois ci par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) dans une série de jugement rendus le mercredi 15 septembre.
Parmi ces onze anciens bourreaux du régime nous avons : Emmanuel Ramazani Shadary, l’ex-candidat dauphin de Joseph Kabila ; l’ancien patron de l’Agence nationale des renseignements (ANR), Kalev Mutond ; le général John Numbi ; ou encore l’ex-vice premier ministre de l’intérieur Evariste Boshab.
Ces requérant ont justifiés l’alternance politique ayant intervenu fin 2018 avec la victoire d’un opposant, l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi aux élections générales.
Un argument qui n’a convecu les juges de la CJUE.
Pour le tribunal malgré l’alternance politique en RDC, ces plaignants ont commis des actes de violation de Droits de l’Homme à l’égard des congolais et pour lesquelles ils n’ont pas obtenu réparation.
Une mauvaise nouvelle pour ces personnalités devenues opposant, d’autres recherchées par la justice et dont le territoire européen n’est peut constituer un lieu de refuge politique.
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