L’organisation par le président français Emmanuel Macron du sommet sur les économies africaines à Paris a permis aux dirigeants de Total de rencontrer un certain nombre de dirigeants clés du continent. Tout d’abord, et comme nous l’avions révélé, le chef de l’Etat mozambicain Filipe Nyusi s’est bien entretenu, le 17 mai, avec le PDG de Total, Patrick Pouyanné, son numéro deux Arnaud Breuillac, ainsi que le directeur Afrique du groupe, Nicolas Terraz. Ceci dans l’optique d’échanger sur les conditions nécessaires au groupe pour reprendre ses activités dans la province de Cabo Delgado.
La construction des deux trains de liquéfaction (d’une capacité de 12,9 millions de tonnes), lancée en 2019, a été stoppée en décembre 2020 à la suite d’attaques qui se rapprochaient de plus en plus dangereusement des installations sur la péninsule d’Afungi. La ville de Palma, située à quelques kilomètres du site de Total, a d’ailleurs été attaquée le 24 mars, rendant impossible toute reprise à court terme de ce projet.
Hormis Nyusi, Pouyanné a aussi rencontré, le 19 mai, le président nigérian Muhammadu Buhari. Ce dernier était notamment accompagné du patron de la Nigeria National Petroleum Corp (NNPC), Mele Kyari, qui en a ensuite profité, avec certains de ses collègues comme le patron de la Napims (en charge du local content), Bala Wunti, pour échanger avec les cadres de Total comme Nicolas Terraz. Avec l’Angola, le Nigeria demeure la filiale africaine la plus importante de la major française.
Museveni se laisse convaincre par Total
Plus de trois milliards de dollars seront récupérés par Total sur le développement du projet de Tilenga. Le président ougandais accepte toutes les demandes de la major française afin de s’assurer d’un début de production avant la fin de son mandat en 2026.
Africa Intelligence
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