L’ONG Transparency International vient de publier son Indice de perception de la corruption en 2020. Ce baromètre, établi sur la base d’une enquête auprès des dirigeants et des citoyens de tous bords dans 180 pays dans le monde, laisse ressortir un continent africain encore miné par ce fléau.
Triste constat: « Avec une moyenne de 32 et très peu d’amélioration par rapport aux années précédentes, l’Afrique subsaharienne est la région la moins bien classée sur l’IPC, ce qui souligne la nécessité d’une action urgente », selon Transparency International qui vient de publier son indice annuel.
En effet, l’IPC aboutit pour chaque pays à une note de 100, correspondant à l’absence totale de corruption perçue, à une note de 0, signifiant l’extrême dans la pratique de corruption. Or, si la moyenne des 54 pays du continent n’est que de 32 points/100, celle de l’Europe est de 66, celle des Amériques (nord et sud) est de 49 et celle de l’Asie Pacifique est de 45. Même la région de l’Europe de l’Est et de l’Asie centrale, connue pour être gangrenée par la corruption, devance d’une courte tête l’Afrique avec une moyenne de 34.
Si le continent affiche cette moyenne aussi faible, c’est qu’il y a trop de cancres dans la classe. Entre la Somalie, le Sud Soudan, deux pays qui n’ont que 12 points, le Soudan (16), la Guinée équatoriale (16), la Libye (17), il est difficile d’améliorer l’image de l’Afrique.
Parmi les mauvais élèves africains, il y a encore de grands pays du continent comme l’Algérie (36 points et 104e mondial) ex aequo avec la Côte d’Ivoire. L’Egypte, l’Eswatini, la Zambie font légèrement moins bien avec seulement 33 points. La RDC recule de 2 points par rapport au classement 2019.
BVR
L’IGF doit financer ses enquetes en deposant les resultats negatifs a la justice. Et nous voulons le remboursements de millions saisis rentres aux tresor publique.