” Ma résidence vient d’être violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général. La chambre où j’étais couché en repos médical a été cassée”. C’est l’ancien Premier ministre dont les immunités comme sénateur sont levées qui a alerté le premier l’opinion vers 17 heures à travers son compte Twitter sur ce qui lui est arrivé hier mardi 3 août chez lui.
Les policiers sont venus, d’après Augustin Matata Ponyo dit Mapon, le menacer pour avoir refusé de répondre à un mandat de comparution que ce dernier a qualifié d’illégal dans le dossier Bukanga-Lonzo, ayant englouti plusieurs millions de dollars américains.
Une intervention a empêché l’aboutissement de cette opération ordonnée par le Procureur de la Cour constitutionnel.
Des observateurs trouvent que les immunités étant déjà levées bien que dans un autre dossier ayant trait à la zaïrianisation, c’est l’occasion pour l’ancien Premier des surdoués d’en finir avec le dossier du parc agro- pastoral monté dans l’ex Bandundu pour servir de pilote avant l’extension à travers toute la RDC.
En interrompant son séjour en Guinée il y a quelques mois, Mapon avait manifesté toute sa détermination de livrer sa part de vérité sur ce dossier. Le débat engagé au sénat sur la levée de ses immunités sanctionné par un vote de ses collègues n’a pas permis la tenue du procès quant à cette affaire qui a déjà vu plusieurs anciens membres de son équipe le chargeaient davantage.
On est alors dans un bras de fer Mapon et le Procureur Makolo Nkokesha Bilobo de la Cour constitutionnelle. Il n’a pas été embarqué. Reste pour lui de bien prouver auprès de la Justice qu’il est bénéficiaire d’un repos médical.
CNTV
