Le directeur général par intérim de l’Institut congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Olivier Mushiete Nkole, et son adjoint, désignés il y a une année, ont été révoqués par la ministre de l’Environnement pour « mauvaise gestion ».
Moins d’une semaine après son éviction, un avis de recherche a été émis par le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe le 24 septembre consulté par le médias ACTUALITE.CD.
Le procureur général Edmond Isofa rapporte que lui et trois autres personnes (Albert Hugues Ndele Ndjoli, Roger Bokwala et Richard Sulu) sont poursuivis pour « détournement de deniers publics, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ».
Contacté, Olivier Mushiete a précisé que cet avis de recherche « est tombé caduque depuis dimanche », c’est-à-dire qu’il avait déjà répondu à l’invitation du parquet. Les sources proches du dossier renseignent que c’est lundi 26 septembre qu’il s’est présenté à l’office du procureur.
La vice-Première ministre et ministre congolaise de l’Environnement, Eve Bazaïba Masudi, avait désigné dans la foulé Henry Mbale Kunzi et Bernard Mbath Nzekana « pour assurer l’intérim ».
L’ex-directeur général par intérim Olivier Mushiete et son adjoint Vincent Imbongo, avaient été promus à ces postes en août 2021, après la suspension de l’ancien directeur général, Pasteur Cosma Wilungula,, et de tous les membres du conseil d’administration de l’ICCN par Mme Bazaïba.
L’ICCN est l’organisme public qui gère les dizaines de parcs et réserves de la République démocratique du Congo (RDC), dont le plus célèbre est le Parc national des Virunga (PNVi), créé en 1925 du temps de la colonisation belge sous le nom de « parc Albert » mais occupé par plusieurs groupes armés locaux et étrangers.
Avec Actualite.cd