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Présidence« Ne considérez pas nos faiblesses mais notre volonté de changement », tel est le maitre-mot à retenir de l’allocution que le Président de la République a prononcé lors de son intervention ce mardi 18 octobre 2022, à Londres, à l’occasion du sommet sur l’Afrique […]
PrésidenceLe déplacement du successeur de Joseph Kabila s’inscrit dans le cadre de l’organisation de la huitième session du forum d’affaires « Makutano » qui débutera le 24 octobre à Kinshasa et un jour après au centre du pays. Cette annonce a été faite jeudi lors […]
PrésidenceLe coup de balai effectué par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, dans son cabinet, augure clairement un nouveau cap à la cité de l’Union africaine et au Palais de la nation à Kinshasa. C’est autant dire que le temps des hommes « influents […]
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InternationaleSoucieux de donner une opportunité aux plus démunis de posséder des atouts leur permettant d’être utile à la société et de surcroit contribuer au développement durable du pays. L’ONG Kuwaokoa sous la conduite de son président Patrick Mukendi accompagné d’une forte délégation a offert un […]
SociétéSoucieux de donner une opportunité aux plus démunis de posséder des atouts leur permettant d’être utile à la société et de surcroit contribuer au développement durable du pays. L’ONG Kuwaokoa sous la conduite de son président Patrick Mukendi accompagné d’une forte délégation a offert un lot important d’ordinateur portable et matériels didactiques le mardi 03 janvier 2023 à l’orphelinat COC basé dans la ville province de Kinshasa, commune de Bandalungwa.
C’est une seconde étape après le périple du collège Saint Joseph (Elikya), du jeudi 15 décembre 2022 où ses élèves avaient également bénéficié d’un don de plusieurs ordinateurs portables pour la plus vieille école de la capitale en manque d’outils informatiques.
Emu, le directeur de l’orphelinat Serge Mbuyi, a remercié Kuwaokoa pour ce geste combien noble d’apporter un soutien aux orphelins du « Cri de l’Orphelin du Congo » COC en sigle. Il a également saisi l’occasion pour lancer un vibrant appel aux personnes de bonne volonté et aux ONG de suivre cet exemple visant à soutenir les orphelins vulnérables.
23 ordinateurs portables au total ont été offerts par la Cour de comptes de l’Union européenne à la représentation de Kuwaokoa/Luxembourg via son fondateur Garcia Ndunga afin de résorber tant soit peu, la fracture numérique entre les enfants du continent européen à ceux du continent africain.
RGL
Une duplicité de la politique américaine et une contradiction de la diplomatie Tshisekedi. En donnant tout aux américains, Félix Tshisekedi compte renverser l’alliance traditionnelle Rwanda – USA au profit de la RDC.Les blocs gaziers, pétroliers et le cobalt sont octroyés aux américains. En plein révision […]
PrésidenceUne duplicité de la politique américaine et une contradiction de la diplomatie Tshisekedi. En donnant tout aux américains, Félix Tshisekedi compte renverser l’alliance traditionnelle Rwanda – USA au profit de la RDC.Les blocs gaziers, pétroliers et le cobalt sont octroyés aux américains. En plein révision du contrat chinois de 6 milliards de dollars, le président congolais cède le cobalt et le cuivre aux américains en signant avec la Zambie l’accord sur l’industrie de batteries. En outre, comme l’a révélé Africa Intelligence, le gouvernement congolais renegocie en catimini le contrat passé avec le milliardaire israélien Dan Gertler pour éviter des sanctions américaines sur ses conseillers et satisfaire ainsi le secrétaire d’État américain Antony Blinken .
Le continent africain a longtemps été un terrain de jeu de pouvoir entre les puissances mondiales. L’abondance de ressources précieuses, associée à l’instabilité et à la pauvreté de la région, a attiré des superpuissances sur les terres africaines . La République démocratique du Congo en est un exemple riche en ressources naturelles telles que le cobalt, le pétrole, l’or et le cuivre. Il possède 70% des réserves mondiales de cobalt, qui sont utilisées dans la fabrication de nombreux produits tels que les batteries et les piles.
Nous avons discuté à plusieurs reprises de l’alliance entre les États-Unis, le Rwanda et le M23 pour tirer de la RDC de ressources naturelles. Et maintenant, le président Félix Tshisekedi a conclu un pacte avec les États-Unis d’Amérique qui habilitera davantage Washington à » piller » les ressources de la pauvre RDC.
Le lac Kivu, un lac américain?
Selon le ministère des Hydrocarbures de la République démocratique du Congo , le gouvernement a accordé des licences à trois blocs de gaz naturel dans le lac Kivu, à sa frontière orientale, une partie de la production devant commencer dès l’année prochaine. Le bloc Makelele a été attribué à RED, une filiale locale de Symbion Power basée aux États-Unis, a indiqué le ministère . Le bloc Idjwi est allé à une autre société américaine, Winds Exploration and Production LLC. Le bloc de Lwandjofu a été cédé à la société canadienne Alfajiri Energy.
Le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu a déclaré à Reuters qu’il espérait que le bloc Symbion Power commencerait à produire en 2024 en rattrapant le retard avec le Rwanda voisin.
Les Intérêts américains en RDC
Pour être clair, les États-Unis utilisent depuis longtemps des mandataires sous le couvert du M23 pour piller les ressources de la RDC. La menace des rebelles du M23, voyez-vous, encourage la contrebande de cobalt et d’autres ressources naturelles au Rwanda, qui soutient ces militants. En conséquence, les vastes richesses se retrouvent dans les territoires américains.
C’est un secret de polichinelle que les États-Unis ont maintes fois tenté d’établir un contrôle total sur les ressources congolaises par le biais du Rwanda et de ses mandataires. Ignorer cette réalité et attribuer des contrats miniers à son adversaire américain qui pillé le pays, relevé de la « stupidité » de la part du gouvernement de la RDC.
Mais ce n’est pas la première fois que le président Félix Tshisekedi met en péril les intérêts de sa nation. Nous avons déjà parlé de la montée en puissance de la société minière canadienne Ivanhoe Mines et de son influence croissante dans les couloirs du pouvoir de la République démocratique du Congo. La multinationale canadienne a amassé une énorme fortune en collaborant avec des responsables de la RDC .
Duplicité de la politique de Washington
Comme indiqué précédemment, John Kerry, l’envoyé américain pour le climat, a mis en garde contre les projets gaziers à long terme en Afrique. Il est donc paradoxal que les mêmes États-Unis qui ont soulevé des préoccupations environnementales en RDC soient maintenant impliqués dans les projets miniers et gaziers du pays. Cependant, l’hypocrisie est une caractéristique de la politique étrangère américaine. Washington ne s’est jamais préoccupé de la diminution des ressources de l’Afrique ou de la montée des problèmes environnementaux. Se préoccuper du changement climatique est un excellent outil de politique étrangère pour faire avancer les intérêts américains dans la région. Il met en lumière les préoccupations écologiques en RDC lorsqu’il correspond aux objectifs de Washington ; il ne parle plus de telles préoccupations puisque la dynamique a changé, et garder le silence est essentiel pour faire avancer les intérêts américains.
D’autre part, en aidant les États-Unis, un soutien clé du mouvement M23, le président de la RDC est sur le point de renverser tous les efforts déployés par des États africains comme le Kenya et l’Ouganda pour vaincre le M-23. Seul le temps dira à quel point il serait profitable pour Félix Tshisekedi de capituler face aux exigences américaines et de vendre son pays.
Néanmoins, l’incident récent est un indice puissant pour que les citoyens de la RDC comprennent qui est de leur côté et qui travaille contre leurs intérêts.
TFI Global avec Coco Kabwika
John Williams Ntwali, l’un des journalistes les plus célèbres du Rwanda est mort mercredi 18 janvier, dans un accident de la route, selon la police. Une version rapidement mise en doute par des organisations des droits de l’homme, vu les menaces que recevait ce journaliste […]
RwandaJohn Williams Ntwali, l’un des journalistes les plus célèbres du Rwanda est mort mercredi 18 janvier, dans un accident de la route, selon la police. Une version rapidement mise en doute par des organisations des droits de l’homme, vu les menaces que recevait ce journaliste critique du gouvernement rwandais.
John Williams Ntwali, 44 ans, rédacteur en chef du journal The Chronicles, a été tué mercredi lorsqu’un véhicule a percuté la moto sur laquelle il se trouvait en tant que passager, rapporte son journal. D’abord, c’est la police qui a appelé le frère du journaliste pour identifier son corps. La version de la mort donnée par la police aux membres de sa famille et relayée par son journal est mise en doute par d’autres journalistes et organisations des droits de l’homme.
John Williams Ntwali a souvent été « le seul journaliste qui a osé faire des reportages sur des questions de persécution et de répression politiques. Il rejoint une longue liste de personnes qui ont défié le gouvernement et sont mortes dans des circonstances suspectes », a écrit dans un communiqué Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale au sein de Human Rights Watch.
« Il existe de nombreuses raisons de remettre en question la théorie d’un accident de voiture et il est essentiel qu’une enquête rapide et efficace, s’appuyant sur une expertise internationale, soit menée pour déterminer s’il a été assassiné ou non », a poursuivi M. Mudge.
Des hommages lui ont été rendus par ses proches « Que Dieu accorde le Repos Éternel à notre frère Williams Ntwali, journaliste rwandais indépendant, intègre et intrépide, décédé aujourd’hui dans un «accident» mystérieux. En août dernier, il se confiait à «Enquête Exclusive» sur les injures et les menaces qu’il recevait. », a écrit Sakindi sur Twitter, faisant accompagner son post d’un extrait de reportage sur son portrait.
John Williams Ntwali rejoint ainsi une longue liste des personnes décédées après avoir critiqué le régime de Paul Kagame.
Dido Nsapu:Digitalcongo
Le Rwanda a une pratique de donner des passeports à ses prestataires étrangers discrets. Le désormais ex-conseiller privé de Félix Tshisekedi a passé sa première nuit à la Prison de Makala. Présenté devant un juge vendredi après-midi au Parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, […]
Les Hommes du Président RDC-RWANDALe Rwanda a une pratique de donner des passeports à ses prestataires étrangers discrets. Le désormais ex-conseiller privé de Félix Tshisekedi a passé sa première nuit à la Prison de Makala. Présenté devant un juge vendredi après-midi au Parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, il a été auditionné pendant environ six heures. Cette arrestation s’est réalisée après environ une semaine de détention dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Soupçonné d’espionnage au profit du régime de Paul Kagame, selon les sources de ACTUALITE.CD,
Biselele Fortunat est officiellement placé sous mandat d’arrêt provisoire. Sa résidence avait été perquisitionné et plusieurs effets saisis. C’est l’homme de toutes les rencontres relatives au processus de paix entre Kinshasa et Kigali.
Un « passeport rwandais » de Bifort en cours de validité
Selon plusieurs sources sécuritaires, des agents de l’ANR ont perquisitionné les domiciles de Bifort à Goma et à Kinshasa, ce que dément toutefois la famille de l’intéressé. Les services de sécurité seraient également tombés sur un passeport rwandais en cours de validité. Les agents congolais ont également saisi des téléphones et ordinateurs de l’ex-conseiller privé. Leur analyse technique aurait mis au jour des éléments prétendument compromettants sur sa relation avec Kigali.
Bifort est suspecté de collusion avec le pouvoir rwandais de Paul Kagame. Autrefois cadre de la rébellion du RCD (Rassemblement du Congo pour la démocratie) soutenue par le Rwanda, qui l’a formé au renseignement, il a mis à profit cette relation pour tenter de rapprocher Kinshasa de Kigali au début du mandat de Tshisekedi. On lui prête une certaine proximité avec le numéro 1 du renseignement rwandais, le général Joseph Nzabamwita, et l’un des conseillers de Kagame, Patrick Karuretwa. Ses bonnes relations avec Kigali ont toutefois pâti de son rôle dans la tentative de rapprochement fin 2021 avec l’Ouganda de Yoweri Museveni.
Alors que le Tout-Kinshasa bruissait de rumeurs sur les liens de Bifort avec le régime de Kagame, Félix Tshisekedi est longtemps resté sourd aux évaluations des risques émises par ses propres responsables des services. A commencer par celles exprimées par François Beya, son ancien chef du Conseil national de sécurité (CNS) qui, après avoir voulu empêcher une affaire de Bifort, s’est retrouvé accusé de complot contre le chef de l’Etat.
Plusieurs millions de dollars américains saisis dans la résidence de Biselele
D’importantes sommes d’argent en espèces – de l’ordre de plusieurs milliers de dollars – auraient été retrouvées dans sa luxueuse maison à Kinshasa, près du palais de Marbre, dans la commune de Ngaliema. Si les comptes bancaires congolais de Bifort sont étonnamment crédités de quelques centaines de milliers d’euros seulement, c’est que le conseiller privilégie le cash, selon des sources de l’ANR. Notons que les comptes en banque de certains conseillers du président sont passés au crible en RDC due à l’affairisme au sommet de l’Etat dénoncé par Antony Blinken, le secrétaire d’État américain.
Bifort, « un interlocuteur incontournable des opérateurs économiques et miniers »
Le puissant conseiller de Felix tshisekedi était qualifié de « roi des contrats miniers » dont les pratiques ont été relevées dans l’affaire Vidiye Tshimanga.
Plusieurs sociétés minières , dont Sicomines, société à capitaux majoritairement chinois évoquent des difficultés à composer avec certaines autorités et à satisfaire les demandes financières de conseillers présidentiels. Parmi les personnalités citées : l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Dany Banza, Bifort et JCK. Ce dernier s’est immiscé, avec Bifort, dans la plupart des grands dossiers d’affaires, s’imposant comme un interlocuteur incontournable des opérateurs économiques.
Un condensé des articles recueillis par Coco Kabwika pour Congovirtuel
Une femme a accouché dans la journée de vendredi 20 janvier un bébé avec une malformation extrêmement rare appelée, « parapagus bicéphale » à Nyamilima dans le territoire de Rutshuru province du Nord-Kivu. Cependant, la Maman et son bébé sont tous les deux décédés suite à une […]
SantéUne femme a accouché dans la journée de vendredi 20 janvier un bébé avec une malformation extrêmement rare appelée, « parapagus bicéphale » à Nyamilima dans le territoire de Rutshuru province du Nord-Kivu.
Cependant, la Maman et son bébé sont tous les deux décédés suite à une mauvaise prise en charge post-natale. Cette information est confirmée par le notable de Rutshuru Aimé Mukanda Mbusa présent sur le lieu.
David BELANDA depuis Goma
La mutualité de la communauté Tutsi en République démocratique du Congo (RDC), Isoko asbl, et le Programme multisectoriel de vulgarisation et (de) sensibilisation (PMVS) ont adressé une lettre ouverte à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Elles lui demandent de faire la lumière sur […]
InternationaleLa mutualité de la communauté Tutsi en République démocratique du Congo (RDC), Isoko asbl, et le Programme multisectoriel de vulgarisation et (de) sensibilisation (PMVS) ont adressé une lettre ouverte à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Elles lui demandent de faire la lumière sur l’usage des fonds publics octroyés à l’ONG Fight Impunity, car elles soupçonnent cette dernière de financer des personnes ou des organisations faisant l’apologie de la haine des Tutsis congolais. « L’intérêt de nos organisations est de faire cesser les messages de haine en République démocratique du Congo. Nous sommes convaincus que les membres du Parlement (européen, ndlr) n’ont pas été éclairés sur l’usage des fonds attribués à cette organisation (Fight Impunity, ndlr) et il est du devoir civique et moral de tous de faire toute la lumière sur les flux financiers et les conditions d’utilisation de l’argent public. Nous sollicitons dès lors votre haute institution pour que cette question soit mise à l’agenda de son travail d’enquête », écrivent les associations dans un courrier dont nous avons eu connaissance. Elles citent nommément le mouvement La Lucha, qu’elles accusent de répandre « les messages de haine les plus virulents à l’encontre des personnes tutsi de nationalité congolaise » et rappellent au passage que le président d’honneur de Fight Impunity est le prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege.
A la base se trouve la création de l’ONG dite Fight Impunity, créée par Antonio Panzeri en Septembre 2019. En juillet 2020, l’office centrale belge pour la répression de la corruption a entamé une enquête suite au signalement des faits de corruption au sein du parlement européen.
Au cours de l’enquête, les perquisitions au domicile et bureaux ont permis la découverte du pot au rose.Des millions d’euros en liquide et en petites coupures.
Au domicile de Panzeri, le Président de l’ONG Fight Impunity, les enquêteurs sont tombés sur la coquette somme de 600.000 euros. Selon le gouvernement rwandais, ce fonds secrets de cette ONG sont censés à financer de personnes comme Mukwege et des organisations comme Lucha pour « diffuser des messages anti-rwandais » qui fait du Rwanda le responsable des tous les maux qui rongent la RDC depuis des décennies.
Ces fonds attestent de l’activisme de la RDC vis -à- vis du Rwanda depuis une année sur la scène internationale selon le media Rwandais Ighei.
La Fondation Panzi nie avoir reçu des fonds de l’ONG fight Impunity
Le Dr Denis Mukwege, président de la Fondation Panzi et lauréat du prix Sakharov 2014 pour la liberté de pensée, décerné par le Parlement européen, a été régulièrement invité aux activités initiées par la sous-commission des droits de l’homme (DROI) et par des élus de tous les groupes politiques.
Selon la Fondation de Denis Mukwege, les activités de la Fondation Panzi liées à la lutte contre l’impunité pour les crimes commis en République démocratique du Congo (RDC) n’ont jamais reçu de soutien financier de l’ONG Fight Impunity ; notre président n’a pas non plus participé à aucune de ses réunions. Dans le cadre de nos efforts de plaidoyer pour l’adoption et la mise en œuvre d’une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle en RDC, le Dr. Mukwege a participé virtuellement à deux événements co-organisés par le Parlement européen et Fight Impunity, on peut lire dans le communiqué.
Mouvement congolais La Lucha mis en cause
Dans la lettre ouverte, les deux associations pointent du doigt l’association La Lucha qu’elles accusent de tenir des discours de haine au Kivu laissant craindre le pire pour les Tutsis congolais. Elles disent tenir à la disposition de la présidente du Parlement européen confirmant leurs accusations. Elles font d’ailleurs le lien entre La Lucha et l’ONG Fight Impunity. « Notre attention a cependant été attirée par le fait qu’une association de droit belge, Fight Impunity, serait également sous enquête, association particulièrement bien introduite dans certains milieux parlementaires. En examinant le site de cette association, nous avons découvert que celle-ci dont la présidence d’honneur est assurée par le Docteur Mukwege, relayait très largement les thèses d’un mouvement dénommé La Lucha, mouvement présent principalement au Kivu et dont les membres relayent activement les messages de haine les plus virulents à l’encontre des personnes tutsi de nationalité congolaise. Le site de l’organisation Fight impunity contient quasi exclusivement des messages de soutien à la Lucha. Nous pouvons vous faire tenir un dossier plus complet concernant les messages de haine des Tutsis relayés par la Lucha au Kivu », poursuivent les deux associations dans la lettre ouverte.
Isoko asbl et le Programme multisectoriel de vulgarisation et (de) sensibilisation (PMVS) signalent que la députée européenne belge, Marie Arena (PS), a participé aux festivités des 10 ans de La Lucha aux côtés de ses responsables diffusant des messages de haine selon Isoko asbl. Reste à voir l’accueil que la présidente Metsola réservera aux demandes d’Isoko asbl et le Programme multisectoriel de vulgarisation et (de) sensibilisation (PMVS).
Pour sa part, la Fondation Panzi dit attendre les résultats de l ‘enquête de la justice belge.
Notons que la RDC et le Rwanda s’ accusent mutuellement de déstabilisation.Sur fond de scandale de corruption qui éclabousse le Parlement européen, le Qatar tente une diplomatie sous-marine. Une rencontre est prévue à Doha, le 23 janvier prochain, entre les présidents congolais et rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, selon Africa Intelligence.
Un condensé d’articles de Congovirtuel par Coco Kabwika
Les rebelles du M23 avec l’appui de l’armée rwandaise renforcent depuis le 15 janvier dernier leurs positions dans plusieurs zones qu’elles contrôlent. Dans le territoire de Nyiragongo à quelque kilomètre seulement de la ville de Goma, à Rugari centre et à Kibumba (position EAC/RF). Ainsi, […]
RDC-RWANDALes rebelles du M23 avec l’appui de l’armée rwandaise renforcent depuis le 15 janvier dernier leurs positions dans plusieurs zones qu’elles contrôlent. Dans le territoire de Nyiragongo à quelque kilomètre seulement de la ville de Goma, à Rugari centre et à Kibumba (position EAC/RF). Ainsi, ont peu compté au moins 6 positions de RDF/M23 facilement identifiables.
Aux alentours de la ville de Goma, dans la chaîne de Virunga, plusieurs militaires de l’armée rwandaise ont été déployés depuis le début de cette semaine précisément dans les collines de Nyiragongo et Sabinyo.
La nuit de ce jeudi au vendredi 20 janvier, les RDF/M23 ont été également renforcés en masse à Ruhunda dans plusieurs sites dont : l’ancien marché de Kibumba, l’EP Jibu, l’EP Kibwe, Kato, Kabagana, Gikeri, Mugeri, Potage…Et vers Kalake Kalenga.
La ville de GOMA qui est la cible majeure du M23 regorge près de 1.200.000 habitants et plus de 230.000 déplacés venus principalement de Rutshuru et Kibumba.
Le dernier communiqué du Ministre des Affaires étrangères congolais Christophe Lutundula sur « les responsabilités constitutionnelles pour sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’État congolais et assurer la sécurité de ses populations” et la réplique d’Alain Mukuralinda porte-parole adjoint du gouvernement rwandais fait craindre la reprise des hostilités entre les deux armées via pour le Rwanda le M23.
Aimé Mukanda Mbusa
Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a déclaré le jeudi 19 janvier que personne ne déclenchera une guerre au Rwanda, mais au cas où il serait impliqué, son pays est prêt à combattre car tout le nécessaire pour la sécurité est là. C’est […]
RDC-RWANDALe porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a déclaré le jeudi 19 janvier que personne ne déclenchera une guerre au Rwanda, mais au cas où il serait impliqué, son pays est prêt à combattre car tout le nécessaire pour la sécurité est là.
C’est le message qu’il a donné à la télévision nationale, au lendemain de la publication par la RDC d’un communiqué du ministre des Affaires étrangères congolais accusant le Rwanda d’aider le M23 à perturber sa sécurité.
Pour le Ministre Mukuralinda c’est suite à ce communiqué que le M23 ne veut plus quitter toutes les bases avant le 15 janvier 2023, date limite donnée à ce groupe par la conférence tenue à Luanda en novembre dernier.
D’après Alain Mukuralinda, le Rwanda ne voudra jamais attaquer un pays voisin, car ses priorités sont liées au développement. » Il faudrait des années pour réparer les méfaits d’une seule bombe ».
Il a poursuivi en disant: « donc le Rwanda ne veut pas la guerre, la paix dans cette région est une richesse pour nous, l’Ouganda, la Tanzanie, voir les neuf pays autour du Congo ».
Et de continuer, les frontières du Rwanda sont protégées, donc personne ne peut les déranger. Le Rwanda ne cause pas de problème, mais s’il est attaqué, il va riposter de la bonne manière.
Mukuralinda a déclaré que si la RDC continue de se concentrer sur le groupe M23, que tous les autres groupes se concentrent également sur l’accord de paix de Luanda.
Dans la situation actuelle, le président Félix Tshisekedi a récemment déclaré lors d’une conférence à Davos en Suisse que le Rwanda est à l’origine de tous les problèmes régionaux, alors que dans l’Est du Congo, il existe plus de 130 groupes, dont les ADF, les FDLR, Red Tabara et un autres.
Mukuralinda s’est demandé si le président Tshisekedi ne connaît pas la vérité sur ce qui se passe dans son pays, ou s’il la connaît mais l’ignore.
Il a poursuivi : « Parce que je dis que le Rwanda est la racine de l’insécurité, il y a une semaine une bombe a explosé à Kasindi et a été menée par le groupe ADF. Sont-ils des Rwandais ? Il y a quelques jours, un de leurs généraux a accusé le chef provincial d’être le fondateur du groupe CODECO. Est-ce que CODECO est composé de Rwandais ?
« Les ADF ont tué ces derniers jours plus de 370 personnes, en ont enlevé plus de 374, qui est l’ADF aujourd’hui ?
Ce groupe CODECO est l’un de ceux qui ont continué à tuer beaucoup de monde en Ituri, qui s’est constitué en coopérative visant à développer le Congo, alors qu’il s’appelle en français « Coopérative pour le développement du Congo ».
Alors que Tshisekedi a longtemps mis la zone dans une situation particulière, on a récemment découvert que l’une des personnes à l’origine des activités du groupe CODECO et de son chef, est le président du Parlement de la province de l’Ituri, Siméon Tchombe.
Selon les dernières nouvelles Politico.cd, le Porte-parole des Armées congolaises (FARDC) en Ituri, le Lieutenant-colonel Jules Ngongo, a déclaré que ce chef en plus d’avoir fondé ce groupe, « toutes les attaques de ce groupe sont préparées dans sa maison. »
Mukuralinda a indiqué qu’il ne faut pas dire que le Rwanda est la cause de toute l’insécurité en RDC et dans la région, alors qu’il y a plus de 100 groupes opérant dans l’Est du pays et qui n’ont rien à voir avec le Rwanda.
Coco Kabwika avec Igihe
Le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, a critiqué un contrat de 6,2 milliards de dollars de minerais contre infrastructure avec la Chine, affirmant que le plus grand producteur mondial d’un métal clé pour les batteries n’a pas bénéficié de l’accord. Le […]
MineraisLe président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, a critiqué un contrat de 6,2 milliards de dollars de minerais contre infrastructure avec la Chine, affirmant que le plus grand producteur mondial d’un métal clé pour les batteries n’a pas bénéficié de l’accord.
Le Congo, le deuxième plus grand pays d’Afrique regorge de ressources naturelles – y compris le cuivre et le cobalt qui sont des composants majeurs des véhicules électriques – mais reste l’un des pays les moins développés du monde. La plupart de ses minerais finissent en Chine, qui a signé un accord historique avec le prédécesseur de Tshisekedi en 2008 en échange des routes et des infrastructures contre les deux métaux essentiels à l’industrie de batteries.
« Les Chinois, ils ont fait beaucoup d’argent et ont fait beaucoup de profit grâce à ce contrat », a déclaré Tshisekedi dans une interview au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. « Maintenant, notre besoin est simplement de rééquilibrer les choses de manière à ce que cela devienne gagnant-gagnant. »
La renégociation du contrat fait partie d’une campagne du président pour s’assurer que le pays soit payé pour la pleine valeur de ses ressources, qui sont de plus en plus demandées.
L’accord avec la Chine a été signé à un moment où le Congo sortait de décennies de dictature et de guerre et où le président nouvellement élu Joseph Kabila avait désespérément besoin de financement. Il a exigé que les entreprises chinoises investissent 3,2 milliards de dollars dans une mine de cuivre-cobalt et 3 milliards de dollars supplémentaires dans des infrastructures financées par les revenus de la mine.
« Rien de concret »
Le gouvernement congolais affirme que la Chine a débloqué moins d’un tiers des fonds d’infrastructure.
« Nous sommes heureux d’être amis avec les Chinois, mais le contrat a été mal rédigé, très mal rédigé « , a déclaré Tshisekedi. « Aujourd’hui, la République démocratique du Congo n’en a tiré aucun profit. Il n’y a rien de tangible, aucun impact positif, je dirais, pour notre population.
L’ambassade de Chine au Congo et l’ambassadeur de Chine n’ont pas immédiatement répondu à un e-mail et à un SMS demandant des commentaires sur les négociations, qui durent depuis plus d’un an.
« Vous savez, les Chinois sont les champions des discussions marathon« , a déclaré Tshisekedi. « Ils sont connus dans le monde entier pour cela. Nous vivons cette expérience maintenant et donc, nous verrons, mais nous restons optimistes.
Les négociations traînent également sur le site de Grand Inga avec l’australien Fortescue Metals Group Ltd., qui a un protocole d’accord avec le Congo pour développer ce qui pourrait être le plus grand projet hydroélectrique du monde, a déclaré Tshisekedi.
Investisseurs africains
Le président souhaite que Fortescue permette à d’autres investisseurs de participer à l’accord, en particulier d’Afrique, et éventuellement de réduire ses ambitions afin d’accélérer le développement, a-t-il déclaré.
« Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde« , a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait rencontré à Davos Andrew Forrest, le milliardaire de Fortescue.
« Nous voulons en faire une sorte d’opportunité pour unir également d’autres intérêts, en particulier les intérêts africains« , a déclaré Tshisekedi. « Nous sommes ouverts à tout, à toutes les discussions, à toutes les rencontres.
Les discussions avec Fortescue se poursuivent, a confirmé plus tard le directeur des communications de Tshisekedi. Fortescue Future Industries Ltd. prévoit d’utiliser l’énergie d’Inga, qui pourrait éventuellement être deux fois plus puissante que le projet chinois des Trois Gorges, pour produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert.
La société est en « discussions actives » sur le projet, a déclaré le directeur général de FFI, Mark Hutchinson, dans une réponse par courrier électronique à une demande de commentaires. Tshisekedi prévoit de se rendre en Australie pour poursuivre ces pourparlers, a-t-il déclaré.
« Fortescue a une équipe en RDC et continue de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement pour faire avancer les choses », a déclaré Hutchinson. « Fortescue souhaite la bienvenue à d’autres partenaires dans cet important projet. »
Il n’y a pas de calendrier pour la prochaine phase d’Inga, le projet de 10 gigawatts connu sous le nom d’Inga 3, a déclaré Tshisekedi.
Conflit régional
Le président, qui fait également face à une multitude de conflits violents dans son pays et à une campagne de réélection à la fin de l’année, s’est montré plus franc à l’encontre des étrangers qui profitent des ressources du Congo pour leur propre profit.
Cela a été particulièrement vrai dans l’est du pays, où une offensive du groupe rebelle M23 – prétendument soutenu par le Rwanda voisin – a déplacé plus de 450 000 personnes. Le Rwanda nie soutenir les militants, qui disent se battre pour les droits des Congolais d’origine rwandaise.
L’est du Congo est ravagé par le conflit depuis les années 1990, lorsque la violence issue de la guerre civile et du génocide rwandais s’est propagée à travers la frontière. Plus de 100 groupes armés restent actifs dans la région, dont certains profitent du commerce illégal des ressources naturelles, qui transitent souvent par les pays voisins.
« Le Rwanda est à la base de l’instabilité en République démocratique du Congo depuis vingt ans« , a déclaré Tshisekedi. « C’est grâce à cette instabilité qu’elle peut créer des réseaux mafieux d’exploitation illicite de l’or, du coltan et d’autres minerais.
Le Monopole du cobalt
Le gouvernement rwandais a rejeté l’accusation de Tshisekedi.
« La cause profonde de l’instabilité dans l’est du Congo est les échecs de sécurité et de gouvernance du gouvernement congolais et l’implication de longue date dans le secteur minier des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, la milice génocidaire qui a fui le Rwanda en 1994, ainsi que des dizaines des groupes armés illégaux congolais qui sont soutenus par l’armée et le gouvernement congolais et qui exploitent les ressources naturelles du Congo en toute impunité », a déclaré la porte-parole Yolande Makolo par SMS.
Un plan visant à imposer un monopole sur la vente de tout le cobalt extrait à la main fait également partie de l’objectif de Tshisekedi de s’assurer que le Congo est payé pour ses minerais, a-t-il déclaré.
L’entreprise publique congolaise (Entreprise Générale du Cobalt)
Entreprise Générale du Cobalt, ou EGC, a toujours besoin d’une équipe de direction complète et d’un régulateur, selon le président. Des pourparlers sont en cours avec des partenaires potentiels, dont Trafigura Group, le négociant en matières premières basé à Singapour, a-t-il déclaré.
Le Congo est responsable d’environ 70 % de la production mondiale de cobalt, dont 30 % proviennent de mineurs dits artisanaux.
Ces mineurs travaillent souvent dans des conditions dangereuses et non réglementées, et EGC « représente l’un des espoirs les plus brillants pour susciter les améliorations nécessaires« , a déclaré Trafigura dans une réponse par courrier électronique aux questions jeudi.
« Trafigura reste attachée à son accord commercial avec EGC et répond au besoin urgent de lancer la formalisation à grande échelle » de l’industrie minière artisanale et à petite échelle du cobalt, a-t-il déclaré.
Par Jacqueline Simmons et Michael J. Kavanagh, avec l’aide de James Fernyhough et Kamlesh Bhuckory/Bloomberg
La République démocratique du Congo s’attend à conclure un accord sur la révision de 6 milliards de dollars d’un accord d’infrastructure contre les minerais avec des investisseurs chinois cette année, a déclaré le ministre des Finances Nicolas Kazadi à Reuters dans une interview. Le gouvernement […]
MineraisLa République démocratique du Congo s’attend à conclure un accord sur la révision de 6 milliards de dollars d’un accord d’infrastructure contre les minerais avec des investisseurs chinois cette année, a déclaré le ministre des Finances Nicolas Kazadi à Reuters dans une interview.
Le gouvernement est en pourparlers actifs avec des représentants de Sicomines, une coentreprise de cobalt et de cuivre avec des entreprises publiques chinoises, ainsi qu’avec l’ énorme mine de cuivre et de cobalt de Tenke Fungurume (TFM) de CMOC Group Ltd , a déclaré Kazadi via liaison vidéo depuis le Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
« Il est important pour nous d’avoir un accord clair car c’est ce dont nous disposons maintenant pour financer notre développement », a-t-il déclaré.
Le gouvernement du président Félix Tshisekedi a réexaminé un accord conclu en 2007 par son prédécesseur Joseph Kabila en vertu duquel Sinohydro Corp (SINOH.UL) et China Railway Group Limited ont convenu de construire des routes et des hôpitaux en échange d’une participation de 68 % dans l’entreprise Sicomines ainsi qu’un contrat de 2008 avec CMOC.
« Nous avons déjà un cadre, nous avons des éléments clés de changement que nous voulons apporter dans cet accord« , a déclaré Kazadi à propos de Sicomines, bien qu’il ait refusé de fournir plus de détails.
S’exprimant sur les défis du vaste secteur minier à petite échelle du Congo, Kazadi a déclaré qu’une coentreprise récemment annoncée avec les Émirats arabes unis, conçue pour mettre fin au mouvement illicite de métaux précieux en provenance de la République démocratique du Congo , changeait la donne.
« En seulement cinq jours, ils ont réussi à brûler et à exporter 27 kilogrammes », a déclaré Kazadi, parlant de la coentreprise détenue à 55% par les Émirats arabes unis, le reste étant détenu par Kinshasa.
Les pays le long de la frontière orientale du Congo ont longtemps été des passages d’or d’une valeur de milliards de dollars extrait à l’aide de moyens rudimentaires par des mineurs dits « artisanaux« .
« Cela va complètement changer la situation au Rwanda, et c’est l’une des raisons pour lesquelles le Rwanda est absolument en colère contre nous, ils nous combattent – c’est la réalité », a déclaré Kazadi.
À la fin de l’année dernière, les combats se sont intensifiés dans l’est du Congo entre l’armée congolaise et le groupe rebelle M23, provoquant une rupture diplomatique entre les deux nations, le Congo accusant le Rwanda voisin de soutenir le M23, ce que Kigali nie.
Le conflit a également touché les finances du Congo, les dépenses d’urgence en 2022 représentant jusqu’à 12 % des dépenses totales du gouvernement et dépassant le seuil de 10 % pour la première fois depuis des années, a déclaré Kazadi.
Interrogé sur les inquiétudes soulevées par le Fonds monétaire international concernant l’augmentation des dépenses d’urgence du Congo, Kazadi a déclaré que le pays avait « beaucoup de dépenses liées à la guerre et au FMI, ils le savent ».
Le gouvernement de Kinshasa prévoit également de parvenir à « un accord d’ici avril » sur un financement pouvant atteindre 1 milliard de dollars du Resilience and Sustainability Trust (RST) du FMI.
« Nous travaillons avec le FMI pour trouver un bon programme avec de bons objectifs« , a déclaré Kazadi, ajoutant que la facilité de prêt pour la préparation au climat et à la pandémie devrait cibler la forêt tropicale, l’eau et l’énergie.
Le Congo, a-t-il dit, étudie également la possibilité de postuler au guichet de choc alimentaire du FMI, un programme de financement d’urgence que le prêteur basé à Washington a lancé l’année dernière pour aider les pays confrontés à des chocs des prix alimentaires après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Kinshasa vise à avoir accès à 200 à 300 millions de dollars.
Le Congo est également en pourparlers avec ses conseillers financiers sur la possibilité d’exploiter les marchés internationaux de la dette, en particulier l’émission de dette liée aux efforts de préservation de la forêt tropicale – les soi-disant obligations vertes.
« Nous voulions le faire l’année dernière, mais c’était trop tôt. Cette année, je pense qu’une initiative sortira », a déclaré Kazadi
Reuters
Le marché des véhicules électriques est en plein essor à travers le monde. Dans cette perspective les Etats-Unis ont signé un protocole d’accord avec la République démocratique du Congo et la Zambie sur les chaînes de valeur des batteries de véhicules électriques. La quintessence de […]
MineraisLe marché des véhicules électriques est en plein essor à travers le monde. Dans cette perspective les Etats-Unis ont signé un protocole d’accord avec la République démocratique du Congo et la Zambie sur les chaînes de valeur des batteries de véhicules électriques. La quintessence de cet accord a été rendu publique, hier jeudi 19 janvier, dans un communiqué de presse de l’ambassade américaine en RDC.
Ce protocole d’accord s’inscrit dans la perspective de l’objectif de la RDC et de la Zambie de mettre en place une chaîne d’approvisionnement productive, de la mine à la chaîne de montage, tout en s’engageant à respecter les normes internationales pour prévenir, détecter et intenter des poursuites judiciaires pour lutter contre la corruption tout au long de ce processus. La RDC produit plus de 70 % du cobalt mondial.
La Zambie, quant à elle, est le sixième producteur mondial de cuivre et le deuxième producteur de cobalt en Afrique. » Ces ressources et cet engagement en faveur de la coopération sont des éléments essentiels de la transition énergétique mondiale dont nous avons besoin de toute urgence » indique la source.
Une transition énergétique pour le bien de tous
Le plan de développement d’une chaîne d’approvisionnement de batteries électriques permettra des investissements ouverts et transparents pour construire une industrie à valeur ajoutée et durable en Afrique, au service d’une transition énergétique juste pour les travailleurs et les communautés locales.
En ce qui concerne le développement commercial à chaque étape du processus, le secteur privé américain a de l’expérience. Elle est une formidable ressource, à la fois en matière de connaissances techniques et de financement. Le gouvernement américain travaillera avec la RDC et la Zambie pour garantir le caractère équitable des conditions de la participation du secteur privé à ces projets, peut-on lire dans ce communiqué.
Pour rappel, cet accord a été signé le 13 décembre 2022 à l’occasion du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Dans ce cadre, les États-Unis soutiendront l’engagement de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie en ce qui concerne le développement conjoint d’une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques.
Fyfy Solange/Forum des As
Au moins cent passagers ont trouvé la mort dans le naufrage d’un convoi motorisé sur la rivière Lulonga en aval de Basankusu, dans la province de l’Equateur. L’embarcation se rendait à Lilanga, au Congo-Brazzaville dans la nuit de mardi à mercredi 18 janvier, rapportent les […]
Catastrophes Navigation MaritimeAu moins cent passagers ont trouvé la mort dans le naufrage d’un convoi motorisé sur la rivière Lulonga en aval de Basankusu, dans la province de l’Equateur. L’embarcation se rendait à Lilanga, au Congo-Brazzaville dans la nuit de mardi à mercredi 18 janvier, rapportent les témoins.
Les rescapés, contactés ce jeudi 19 janvier par Radio Okapi, affirment avoir perdu toutes les marchandises dont des produits vivriers et des bêtes.
Aucune opération de secours n’est jusque-là organisée en vue de rechercher les corps et les disparus, rapporte le président de la société civile de Basankusu Jean-Pierre Wangela.
« Il y a un convoi motorisé qui se dirige à tout moment vers Lilanga. Il avait embarqué beaucoup de gens avec leurs marchandises. Vers minuit s’est produit ce naufrage-là qui a causé des pertes humaines, plus ou moins deux cents personnes. Mais si certains sont sauvés, c’est autour de cinquante-cinq personnes. Il y a eu perte d’argent et dégât des bêtes. Ce qui a vraiment paniqué la ville de Basankusu », indique Jean-Pierre Wangela.
Il estime que « près de 145 à 150 personnes qui sont mortes ». Jean-Pierre Wangela pense que la surcharge est la principale cause de ce naufrage :
« La cause, c’est le surchargement, vu que les hommes s’y sont habitués, c’est qu’il n’y a pas des moyens de transport actuellement dans notre province et ici dans le territoire de Basankusu. Il y a eu une certaine négligence de l’armateur. Puisqu’il fallait quand même écoper de l’eau. De l’eau est entrée jusque vers minuit, c’est comme cela que la pirogue s’est noyée ».
Okapi