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Non classéLe président nigérian Muhammadu Buhari effectuera en octobre une visite d’Etat en Afrique du Sud, a annoncé samedi Pretoria quelques jours après une éruption de violences xénophobes sur son sol qui a considérablement tendu ses relations avec Abuja.
Ce voyage vise « à renforcer les liens déjà forts entre les deux pays et à développer leurs réponses aux défis auxquels sont confrontés leurs citoyens et leurs entreprises », a indiqué la présidence sud-africaine dans un communiqué.
Ces derniers jours, l’Afrique du Sud, a connu une vague de violences meurtrières dirigées contre les étrangers, principalement dans sa plus grande ville, Johannesburg, qui s’est soldée par la mort d’au moins 10 personnes et des dégâts considérables, selon le dernier bilan de ses autorités.
es émeutes ont causé de vives réactions contre des intérêts sud-africains dans plusieurs pays du continent, notamment au Nigeria.
Pretoria a annoncé jeudi la fermeture « temporaire » de ses missions diplomatiques au Nigeria en faisant état de « menaces » et le géant sud-africain des télécommunications MTN, numéro 1 du secteur sur le continent, celle de ses agences dans le pays.
La visite du chef de l’Etat nigérian a été décidée après des discussions entre son envoyé spécial à Pretoria et le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a précisé le communiqué.
Lors de cette entrevue, le représentant de M. Buhari a répété les « inquiétudes » de son pays sur les récentes émeutes, tandis que M. Ramaphosa a souligné que leurs deux pays étaient « déterminés à construire une Afrique en paix avec elle-même et les autres », a encore ajouté la présidence sud-africaine.
L’Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent, est le théâtre régulier de violences xénophobes, nourries par le fort taux de chômage (29%) et la pauvreté qui frappent sa population.
VOA and AFP
Le fils de l’ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos sera jugé à partir du 25 septembre devant un tribunal de la capitale Luanda dans une affaire de corruption, tout premier procès visant un membre de la famille de l’ex-maître absolu du pays. Ancien patron […]
InternationaleLe fils de l’ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos sera jugé à partir du 25 septembre devant un tribunal de la capitale Luanda dans une affaire de corruption, tout premier procès visant un membre de la famille de l’ex-maître absolu du pays.
Ancien patron du fonds d’investissement souverain angolais, Jose Filomeno dos Santos est accusé, avec trois autres complices, dont l’ancien gouverneur de la Banque centrale Valter Filipe da Silva, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent.
La justice leur reproche d’avoir élaboré une gigantesque fraude qui lui aurait permis de détourner jusqu’à 1,5 milliard de dollars.
Surnommé Zedu, le fils de l’ex-chef de l’Etat avait été placé en détention provisoire en septembre 2018 et remis en liberté sous contrôle judiciaire en mars dernier jusqu’à son procès.
José Filomeno dos Santos avait été nommé en 2013 par son père à la tête du fonds souverain, chargé notamment d’investir les importants revenus pétroliers du pays. Il avait été limogé de son poste en janvier 2018, quelques mois seulement après l’arrivée au pouvoir de Joao Lourenço.
Ancien cacique du régime dos Santos, M. Lourenço a surpris le pays en limogeant la plupart des proches de son prédécesseur de la tête des institutions, des entreprises publiques et de l’appareil sécuritaire du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
Symbole de ce nettoyage, la demi-soeur de Jose Filomeno dos Santos, Isabel, a été évincée en novembre 2017 du poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. Présentée comme la femme le plus riche d’Afrique, elle fait elle aussi l’objet d’une enquête pour détournement de fonds.
Jose Eduardo dos Santos a dirigé l’Angola pendant trente-huit ans d’un règne sans partage pendant lequel il a mis l’économie du pays en coupe réglée au profit d’une poignée de proches.
La famille dos Santos accuse aujourd’hui le gouvernement de son successeur de la persécuter.
VOA
Le monde n’a jamais été aussi obsédé par le café. Qu’il s’agisse d’une tasse de café noir pour se réchauffer le matin, d’un espresso fait à la machine après le déjeuner, d’un cappuccino l’après-midi ou d’un frappé fantaisiste, nous n’en avons jamais consommé une telle […]
InternationaleLe monde n’a jamais été aussi obsédé par le café.
Qu’il s’agisse d’une tasse de café noir pour se réchauffer le matin, d’un espresso fait à la machine après le déjeuner, d’un cappuccino l’après-midi ou d’un frappé fantaisiste, nous n’en avons jamais consommé une telle quantité.
En 1991, la consommation mondiale était d’environ 90 millions de sacs de 60 kg, selon l’Organisation internationale du café (OIC). Cette année, ce sera plus de 160 millions de sacs.
Les grains que vous infusez sont en fait les graines torréfiées d’un fruit, que l’on appelle une cerise de café. Si vous mordez dans la cerise, vous trouverez deux graines qui se développent avec les côtés aplatis.
Selon la US National Coffee Association (NCA), il n’y a qu’une seule graine ovale, la myrtille, dans environ 5% du café dans le monde. Elle est aussi connue en espagnol sous le nom de caracolillo (« petit escargot »).
2. Certaines personnes mangent leur café
Les gens boivent du café depuis longtemps, mais certains ont préféré le consommer.
Certaines entreprises ont également utilisé les cerises de café gaspillées pour faire de la farine. Elle peut être utilisée dans les muffins, le pain, le chocolat, les sauces, etc.
Mais elle n’a pas le goût du café : selon le cépage, elle exprime généralement des notes florales, d’agrumes ou de fruits grillés.
3. Le café qui pousse à partir des excréments des animaux peut atteindre des prix très élevés
Une civette ou un éléphant ? Les cafés les plus chers traversent les intestins d’un de ces animaux.
Le Kopi luwak est un café qui se compose des excréments d’un chat de palmier indonésien appelé civet. Les cerises de café fermentent lorsqu’elles traversent les intestins des chats, après quoi elles sont collectées et vendues.
Un sac de 500 grammes de ces haricots peut atteindre 700 $ (plus de 400.000 FCFA) dans les magasins de détail de luxe.
Mais elle est aujourd’hui confrontée à une rude concurrence de ce qu’on appelle le Black Ivory Coffee, fabriqué à partir de cerises de café cueillies à la main, mangées et excrétées par les éléphants en Thaïlande.
Black Ivory a été inventé par un Canadien, Blake Dinkin, et se vend aux États-Unis pour environ 85 $ (environ 50.000 FCFA) un petit sac de 35 grammes.
Selon le magazine Toronto Life, il donne un « breuvage presque théique, non amer avec des notes de cacao, de tamarin, de tabac et de cuir ».
4. Le café est bon pour vous...
Le café est riche en antioxydants, qui empêchent nos cellules d’être oxydées par les toxines, les produits chimiques et l’inflammation.
Plus tôt cette année, une étude publiée dans les Annals of Internal Medicine suggérait que la consommation de trois tasses de café par jour réduit le risque de décès lié à plusieurs maladies clés, dont les maladies cardiaques.
L’étude a suivi plus de 500 000 personnes dans dix pays européens pendant plus de 16 ans.
D’autres études ont cherché à savoir si elle peut réduire le risque de développer le diabète de type 2 et combattre les maladies neurodégénératives telles que la démence et la maladie d’Alzheimer. Mais d’autres études dans ces domaines sont nécessaires.
La teneur en caféine du café est également un moyen d’augmenter le niveau d’énergie des gens et d’augmenter la performance sportive.
En tant que stimulant, la caféine présente des risques potentiels si elle est consommée en quantité excessive.
Si vous êtes enceinte, il est préférable de réduire votre consommation de caféine, car cette substance est associée à un faible poids à la naissance et parfois à une fausse couche.
Les autorités sanitaires britanniques recommandent aux femmes enceintes de ne pas consommer plus de 200 milligrammes de caféine par jour. C’est un peu plus d’une tasse de café filtre, ou deux tasses de café instantané.
L’arabica est issu des plants de café originaux découverts en Ethiopie. Ces arbustes produisent un café fin, doux et aromatique qui est plus cher et représente environ 70% de la production mondiale.
Le robusta est légèrement plus amer et contient deux fois plus de caféine. Ce type de haricot est principalement utilisé dans les mélanges et pour les cafés instantanés. Il est cultivé en Afrique centrale et occidentale, dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie et au Vietnam, et au Brésil.
Une légende raconte qu’au IXe siècle, un chevrier du nom de Kaldi a vu son troupeau manger des feuilles d’un arbre étrange et a remarqué qu’il était alors éveillé toute la nuit, plein d’énergie.
Il l’a dit à un groupe de moines qui ont réalisé qu’ils pouvaient brasser les baies dans une boisson chaude pour les garder éveillés pour les prières.
8. La définition originale du café était le vin
Au XVe siècle, le café était cultivé au Yémen. Son nom d’origine, qahwah, vient du terme yéménite pour le vin.
Un siècle plus tard, elle était connue en Perse, en Égypte, en Syrie et en Turquie.
Le café était apprécié non seulement à la maison, mais aussi dans les cafés publics – qahveh khaneh – qui ont commencé à apparaître dans les villes du Moyen-Orient.
Ils étaient très populaires et sont devenus un lieu d’activités sociales telles que le rattrapage sur les derniers ragots, jouer aux échecs ou écouter de la musique.
Le café est cultivé dans plus de 50 pays situés dans une région connue sous le nom de Bean Belt, entre les tropiques du Capricorne et du Cancer. Elle s’étend de l’est du Mexique à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ce sont les plus grands producteurs mondiaux :
LES PLUS GRANDS PRODUCTEURS DE CAFÉ DU MONDE – 2018 | ||
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Pays | Production (millions de sacs) | % de la production mondiale |
Brésil | 58 | 36% |
Vietnam | 30 | 18% |
Colombie | 14 | 9% |
Indonésie | 12 | 8% |
Honduras | 8.3 | 5% |
Ethiopie | 7.7 | 5% |
Le Brésil, le Vietnam et la Colombie sont également les plus gros exportateurs.
11…. mais les consommateurs par habitant les plus importants se trouvent en Scandinavie
Selon l’OIC, les Finlandais sont les plus grands buveurs de café par habitant. En Finlande, chaque personne consomme 12 kg de café en moyenne chaque année.
Suivent la Norvège (9,9 kg par habitant), l’Islande (9 kg), le Danemark (8,7 kg) et la Suède (8,2 kg).
Les Italiens, qui ont fait du café un élément essentiel de la dolce vita, en consomment 5,9 kg par habitant chaque année.
Votre pays est-il un buveur de café ou de thé ? La British Coffee Association affirme que le café est « la boisson la plus populaire au monde » avec environ deux milliards de tasses consommées chaque jour ». Mais ce n’est pas si simple.
Les deux pays les plus peuplés du monde – la Chine et l’Inde – pèsent lourdement en faveur du thé. Le café prédomine dans les Amériques et en Europe continentale, tandis que le thé est préféré dans la plupart des pays d’Asie et de l’ex-Union soviétique.
Le géographe David Grigg, de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni, a tenté de régler ce différend dans un article publié en 2006 dans le GeoJournal.
Selon lui, la comparaison doit être faite par litre, car bien qu’environ 80% de plus de café que de thé soit consommé dans le monde chaque année en poids, il ne faut que deux grammes de thé pour faire une tasse, contre 10 grammes de café.
Compte tenu de ce calcul, il a conclu : « Trois tasses de thé sont bues pour chaque café. »
Voici quelques conseils pour préparer le café parfait à la maison, selon le NCA :
BBC
Ils sont venus spécialement en Belgique pour se former… Trois techniciens congolais du Parc des Virunga participent actuellement à un stage de formation sur le site électrique d’ORES à Aye (Marche-en-Famenne). C’est le troisième volet d’un partenariat entre l’Alliance Virunga, dirigée par le belge Emmanuel de […]
Non classéIls sont venus spécialement en Belgique pour se former… Trois techniciens congolais du Parc des Virunga participent actuellement à un stage de formation sur le site électrique d’ORES à Aye (Marche-en-Famenne). C’est le troisième volet d’un partenariat entre l’Alliance Virunga, dirigée par le belge Emmanuel de Mérode, et la société ORES….
Concrètement, durant deux mois, ces techniciens vont apprendre à gérer l’exploitation et la maintenance d’un réseau électrique, résoudre des incidents, réparer les défaillances, manœuvrer des systèmes de dépannages ou de sécurité…Tout un savoir-faire technique de haute tenue. Car aux alentours du Parc des Virunga, à l’Est de la République démocratique du Congo, 250 kilomètres de lignes électriques ont été installés. Des infrastructures sur la base du modèle wallon qui sont sorties de terre ces trois dernières années.
Ce partenariat entre l’Alliance Virunga et ORES est né de la volonté d’améliorer les conditions de vie des habitants proches du Parc, dans le but de contrer la prolifération des milices armées.
C’est ainsi, qu’il y a quelques années, Emmanuel de Mérode a entamé le développement d’une industrie locale, notamment via la construction d’un réseau de distribution d’électricité et d’unités de production d’énergie hydraulique pour l’alimenter. A ce jour, deux centrales hydroélectriques sont opérationnelles, huit autres verront le jour dans un avenir proche.
Un travail qui porte ses fruits. En trois ans, 6.000 foyers ont eu accès à l’électricité. Et avec l’arrivée d’un tel réseau, certains villages se sont transformés.
« C’est spectaculaire ! », se réjouit Emmanuel de Mérode. « A Kiwanja par exemple, aujourd’hui, un peu plus de 500 entreprises sont connectées au réseau. 80% de ces entreprises n’existaient pas avant que l’électricité n’arrive, et donc il y a un développement économique qui se voit et qui se sent… ça créé de l’emploi. Car le problème dans ces zones, le taux de chômage parmi les jeunes est de plus de 70%. Cela amène de la violence, de l’insécurité. La création de groupes armés est le malheur de cette région. Et c’est intégralement lié au chômage. Avec l’arrivée de l’électricité et l’emploi que ça génère, c’est positif pour la jeune génération« .
Un projet de développement qui tente de réparer une injustice
Étendu sur plus de 800.000 hectares, le Parc des Virunga se maintient entre deux extrêmes : richesses naturelles et pauvreté économique. Ce qui en fait une cible pour ceux qui cherchent à tirer profit de ses ressources – trafics illégaux de charbon de bois et braconnage, notamment…. D’autant plus que de nombreuses règles interdisent aux congolais l’exploitation des richesses naturelles du Parc. Une interdiction perçue comme une injustice au sein de la population locale.
« On a un héritage au niveau de la politique de la conservation qui n’est pas facile à gérer », admet Emmanuel de Mérode. « Ce parc a été créé il y a presque cent ans et à l’époque, les circonstances étaient très différentes… Beaucoup de choses ont changé en cent ans. En particulier, la situation démographique. Le besoin en ressources naturelles a fortement augmenté.
Il est problématique que 4 millions de personnes vivant à moins d’une journée de marche du Parc, ne peuvent pas accéder à cet énorme espace de terres extrêmement riches, alors qu’ils ont faim. Ils ont besoin de terres agricoles…. C’est un problème auquel il faut trouver des solutions.
Le Parc des Virunga, classé parmi les sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO, signifie que c’est une richesse pour le bénéfice de toute l’humanité. Mais il faut reconnaître que cela a un coût. Et le fait que ce coût soit entièrement imposé à la population locale, qui est l’une des populations les plus pauvres de la planète, est totalement inacceptable. C’est comme ça qu’on définit une injustice sociale.
C’est un équilibre que l’on doit rétablir, d’une manière au moins équivalente en termes de richesses. C’est pour cela que le projet d’électrification est si intéressant, il nous permet d’imaginer le Parc comme le moteur d’une nouvelle économie, sans pour autant détruire les terres« .
RTBF
Robert Mugabe, le premier dirigeant du Zimbabwe indépendant, est décédé à l’âge de 95 ans. Sa famille a confirmé sa mort à la BBC. M. Mugabe suivait un traitement dans un hôpital de Singapour depuis avril. Il a été évincé lors d’un coup d’État militaire […]
InternationaleRobert Mugabe, le premier dirigeant du Zimbabwe indépendant, est décédé à l’âge de 95 ans.
Sa famille a confirmé sa mort à la BBC. M. Mugabe suivait un traitement dans un hôpital de Singapour depuis avril.
Il a été évincé lors d’un coup d’État militaire en 2017 après 37 ans au pouvoir.
Les premières années au pouvoir de M. Mugabe ont été saluées en raison de son programme d’accès à la santé et à l’éducation pour la majorité des zimbabwéens défavorisés par le régime blanc de Rhodésie (ancienne colonie britannique).
Cependant, ses dernières années ont été marquées par des violations des droits de l’homme, des abus et la corruption.
Il a remporté la première élection du Zimbabwe après l’indépendance du pays vis-à-vis du Royaume-Uni, devenant Premier ministre en 1980.
Il a aboli le poste en 1987, devenant président. Son successeur, Emmerson Mnangagwa, a exprimé sa « plus grande tristesse », qualifiant M. Mugabe d' »icône de la libération ».
M. Mugabe est né le 21 février 1924 dans ce qui était alors la Rhodésie – une colonie britannique, dirigée par sa minorité blanche.
Il a été emprisonné pendant plus d’une décennie sans procès après avoir critiqué le gouvernement de la Rhodésie en 1964.
En 1973, alors qu’il était encore en prison, il a été choisi comme président de l’Union nationale africaine du Zimbabwe (Zanu), dont il était membre fondateur.
Une fois libéré, il s’est rendu au Mozambique, d’où il a dirigé des raids de guérilla en Rhodésie. Mais il était aussi considéré comme un habile négociateur.
Des accords politiques visant à mettre fin à la crise ont abouti à l’indépendance de la nouvelle République du Zimbabwe.
Grâce à sa grande visibilité dans le mouvement indépendantiste, M. Mugabe a remporté une victoire écrasante lors de la première élection dans le pays.
Mais au cours de ses décennies au pouvoir, de nombreuses critiques ont commencé à pleuvoir, décrivant M. Mugabe comme une sorte de « dictateur ».
En 2000, confronté pour la première fois à une vive opposition politique, il s’est emparé de fermes appartenant à des Blancs pour réinstaller des fermiers noirs, provoquant des perturbations économiques mais renforçant sa popularité parmi ses partisans.
A la même époque, les milices pro-Mugabe ont eu recours à la violence pour influencer les résultats politiques.
Il a déclaré que seul Dieu pouvait le démettre de ses fonctions.
En 2008, lorsqu’il a perdu le premier tour de l’élection présidentielle, les attaques contre l’opposition ont conduit son rival à se retirer de la course.
Il a été contraint de partager le pouvoir en 2009 dans un contexte d’effondrement économique, installant son rival Morgan Tsvangirai comme premier ministre.
Mais en 2017, alors qu’on craignait qu’il ne prépare sa femme Grace à lui succéder, l’armée – son alliée de longue date – s’est retournée contre le président et l’a forcé à démissionner.
BBC
Lors d’une audience le 4 juillet dernier, Maurice (un coq) a été accusé d’être une « nuisance sonore » face au tribunal correctionnel de Rochefort. « Le coq, le chien, le klaxon, la musique, c’est le dossier du bruit », avait affirmé Me Vincent Huberdeau, avocat des plaignants. Le […]
Non classéLors d’une audience le 4 juillet dernier, Maurice (un coq) a été accusé d’être une « nuisance sonore » face au tribunal correctionnel de Rochefort.
« Le coq, le chien, le klaxon, la musique, c’est le dossier du bruit », avait affirmé Me Vincent Huberdeau, avocat des plaignants.
Le voisinage qui ne supportait pas les chants de l’animal demandait que la justice donne 15 jours à la propriétaire de Maurice, pour éloigner l’animal ou le faire taire.
Tout refus impliquait immédiatement 150 euros d’astreintes quotidiennes ainsi que 1.000 euros de dommages et intérêts aux retraités.
Symbole des difficultés de cohabitation dans les campagnes entre les gens du cru et les néo-ruraux de tout poil – retraités, vacanciers ou urbains fuyant les villes – le conflit du coq Maurice avait débuté par une plainte banale pour trouble anormal du voisinage.
Elle avait été déposée par un couple d’agriculteurs retraités domicilié en Haute-Vienne, incommodés par le chant trop matinal de Maurice près de leur résidence de vacances.
Le tribunal correctionnel de Rochefort a décidé ce jeudi d’autoriser le coq Maurice à continue à chanter.
Les plaignants devront même verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la propriétaire de l’animal.
Le procès n’est en tout cas pas le dernier du genre puisque dans les Landes, le tribunal de Dax se penchera début octobre sur le cas de canards et d’oies accusés de caqueter trop fort.
La hiérarchie militaire des FARDC se bouscule vers Beni. La traque des présumés ADF reçoit un nouveau commandement; toute la machine semble être en marche pour donner à la population meurtrie de Beni l’impression d’une victoire préalablement rassurée. Or, sur terrain, des forts signaux font […]
SecuritéLa hiérarchie militaire des FARDC se bouscule vers Beni. La traque des présumés ADF reçoit un nouveau commandement; toute la machine semble être en marche pour donner à la population meurtrie de Beni l’impression d’une victoire préalablement rassurée.
Or, sur terrain, des forts signaux font comprendre que les “assaillants” seraient au courant de toute la planification de l’armée gouvernementale jusqu’aux plus petits détails. Depuis deux semaines, leurs mouvements en vue de disposition de riposte se font observer dans cette région dont ils ont gagné la maîtrise plus que les troupes loyalistes. Une question pertinente consiste justement à s’interroger “comment sont-ils capables de pénétrer même les secrets les plus ultra de la défense nationale congolaise???
Pourtant, du côté de l’officiel, on sombre de paradoxe en paradoxe, les troupes s’apprêtent une fois de plus à se lancer dans les opérations sur terrain dans une incertitude stratégique totale: les services de renseignements de l’Etat ne sont toujours jamais parvenus à localiser avec exactitude les assaillants ni à les identifier avec précision, l’armée officielle manque toute connaissance sur les points de leurs passages, ni sur les lieux exacts de leur retranchement, encore moins sur leurs voies d’exfiltration et d’infiltration ainsi que sur les réseaux de leur ravitaillement. Qui oserait nous contredire à ce sujet? – S’il y en a un qui peut le faire, alors il faut qu’il édifie les opinions en répondant clairement à ces questions toujours en suspens qui ont amené la population locale à perdre la confiance dans ses dirigeants.
D’où, la vérité est que la prochaine opération de grande envergure annoncée par l’armée FARDC inquiète plus qu’elle ne rassure: on a peur de se retrouver devant un théàtre qui tournera en dérison le peu qui reste de l’espoir de vivre dans la région de Beni. Les militaires gouvernementaux sont sur terrain, ils ont accompagné les massacres en cours tout au long des cinq dernières années sans dire au peuple congolais en général, et celui de Beni en particulier, ni le vrai nom des assaillants, ni leur véritable origine, ni leurs objectifs réels, ni leur localisation exacte… Et pourtant, ces bouchers humains, estimés au départ par le gouvernement congolais lui-même comme une poignée de personnes, ont fini par étendre, sous le regard des troupes loyalistes, leurs actions sur toute la région qu’ils contrôlent du fond de la campagne jusqu’au coeur des villes, telle que celle de Beni.
D’aucuns ouvrent les yeux pour surveiller que les gros moyens militaires de l’Etat en train d’être engagés dans un contexte plein d’imprécision, ne soit une énième stratégie des compolices nationaux de balkanisation du pays destinée à ravitailler les ennemis, en vue de les doter des moyens nécessaires pour conclure la victoire des comploteurs.
Le peuple congolais doit être vigilent. L’atmosphère nuageuse n’a pas encore dégagé l’horizon de l’avenir non seulement de la région de l’Est, mais aussi de tout le pays. Voilà qu’un Jean-Pierre Bemba est encore rappelé sans raison convaincante à la CPI, les géants G7 du monde poursuivent des discussions opaques sur le destin de la R.D. Congo, le soutien ouverte des autorités du pays aux envahisseurs au détriment des autochtones, anéantissement délibéré des resistants autochtones pour laisser libre mouvement aux forces d’invasion… Aucun de ces faits n’est certes isolés. Il sied de découvrir que tout évolue dans le sens d’anéantir le plus littéralement possible la capacité des congolais en tant que Nation, et laisser libre passage à la réalisation du plan de balkanisation qui n’a que déjà trop évolué.
A bon entendeur salut!
Talangai Katchelewa
Beni
Bongo à Londres pour des ‘contrôles médicaux de routine’
InternationaleL’information émane de la présidence gabonaise qui nie que l’état de santé du président se détériore près d’un an après avoir été victime d’un AVC.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba fait l’objet de « contrôles médicaux de routine » à Londres dans la cadre d’un séjour privé.
L’état de santé de Bongo a fait l’objet de toutes sortes de spéculations, le leader gabonais n’ayant fait que quelques apparitions et n’ayant prononcé que quelques mots en public depuis son retour en mars après des soins à l’étranger.
Le leader de 60 ans a été victime d’un accident vasculaire cérébral en octobre dernier lors d’une visite en Arabie saoudite.
« A aucun moment la santé du président ne s’est détériorée, bien au contraire… M. Ali Bongo Ondimba est en train de recouvrer toutes ses capacités physiques », a déclaré la présidence dans un communiqué.
La présidence gabonaise a déclaré que le président gabonais restait à la tête du pays et qu’il rentrerait bientôt chez lui.
Le gouvernement gabonais a rejeté des informations de l’agence de presse Bloomberg, qui citant des sources familiales sur les raisons du voyage du président gabonais, affirmait que Bongo avait été hospitalisé à Londres, en raison de son état de santé qui s’aggravait.
« Le Président de la République n’est pas hospitalisé (…) mais est en séjour privé dans sa résidence londonienne où il a pris quelques jours de congé avec sa famille », a déclaré la présidence.
« Il effectue des examens médicaux de routine et poursuit sa rééducation » précise l’Institution.
Le mois dernier, Bongo est apparu en public à deux reprises pour assister aux célébrations de la fête de l’indépendance du pays, déposant une couronne sur une tombe et, le lendemain, utilisant une longue canne pour se rendre à un défilé militaire.
BBC
Face à la reprise intensive des actions tragiques des tueurs contre les civils dans la partie Est de la région de Beni, la société civile de cette entité a monté une série d’action en guise de protestation. L’objectif consiste à forcer la main du pouvoir […]
SecuritéFace à la reprise intensive des actions tragiques des tueurs contre les civils dans la partie Est de la région de Beni, la société civile de cette entité a monté une série d’action en guise de protestation. L’objectif consiste à forcer la main du pouvoir enfin à agir pour ramener la paix dans la régiion. Car la reconquête de la paix à Beni n’est pas une utopie, mais question de volonté.
Ainsi, en plus de deux jours sans activités qui viennent d’être passés, désormais il y aura allumage du feu toutes les nuits dans tous les quartiers, cellules et avenues du chef-lieu du territoire ainsi qu’à son intérieur jusqu’au jour où le président Félix Tshisekedi, chef de l’Etat viendra personnellement à Beni palper et expérimenter le degré de l’amertume vécue au quotidien dans cette partie du pays.
Bien plus, à cette disposition s’ajoute la suspension de perception des taxes de l’Etat sur toute l’etendue du territoire de Beni. Souvent le gouvernement congolais est plus sensible à ce qui touche à l’argent de sa caisse qu’à ce qui décime la vie de ses citoyens. Toutes ces dispositions sont décrétées comme un signal fort pour exiger de l’autorité des actions concrètes en vue de stopper définitivement les tueries à répétition. Cela est possible, si on y met le minimum de bonne volonté et de l’honnêteté.
Les autorités locales tentent vainement d’empêcher la poursuite de ces protestations. Malheureusement, à tout ce courage manque la solidarité nationale de la part du reste des compatriotes qui pensent que le malheur s’abattant sur la région de Beni ne les concernent pas!
Talangai Katchelewa
Beni
La survivante du naufrage, une Camerounaise de 40 ans prénommée Josepha, avait été retrouvée en hypothermie avec une autre femme et un petit garçon morts depuis peu sur les restes d’un canot pneumatique au large de la Libye lors d’une opération de Proacti Le naufrage […]
InternationaleLa survivante du naufrage, une Camerounaise de 40 ans prénommée Josepha, avait été retrouvée en hypothermie avec une autre femme et un petit garçon morts depuis peu sur les restes d’un canot pneumatique au large de la Libye lors d’une opération de Proacti
Le naufrage d’une embarcation de migrants partie de Libye est un « terrible rappel » des risques de cette traversée et met en demeure l’UE de se doter de capacités de sauvetage en Méditerranée, a affirmé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne.
« Le naufrage d’un navire au large des côtes d’Al Khoms, où plus de 100 personnes ont peut-être perdu la vie, est un terrible rappel des risques auxquels sont encore confrontés ceux qui effectuent ce dangereux voyage vers l’Europe », a déploré Federica Mogherini dans un communiqué.
« Chaque vie perdue est une de trop », a-t-elle insisté. L’ONU considère ce drame comme la « pire » tragédie en mer Méditerranée cette année.
Federica Mogehrini a plaidé pour la recherche « d’alternatives sûres et dignes aux traversées maritimes dangereuses » et préconisé « des réinstallations et des retours volontaires hors de Libye pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines ».
Elle a également réclamé « des capacités de recherche et de sauvetage adéquates » pour l’Union européenne.
Les arrivées de migrants partis des côtes de Libye est un sujet de contentieux au sein de l’Union européenne. « L’Italie n’est plus disposée à accepter tous les immigrants qui arrivent en Europe », a averti le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, patron du parti d’extrême droite Lega, après avoir décidé de fermer les ports de la péninsule aux bateaux qui ont sauvé des naufragés.
« La France et l’Allemagne ne peuvent pas décider de politiques migratoires en ignorant les demandes des pays les plus exposés comme nous et Malte », a-t-il averti. Les pays de l’Est de l’Europe refusent pour leur part de partager la prise en charge des demandeurs d’asile.
A l’initiative de la France, quatorze pays européens ont donné leur accord, dont huit « de manière active », pour mettre en oeuvre un « mécanisme de solidarité » visant à se répartir les migrants secourus en Méditerranée afin de faire accepter leur débarquement en Italie.
L’absence de « partage du fardeau » de l’accueil est l’un des principaux arguments de l’Italie pour expliquer la fermeture de ses ports.
Federica Mogherini a par ailleurs réclamé « la fin du système de gestion des migrations irrégulières et de détention arbitraire des réfugiés et des migrants en Libye ».
Elle a recommandé « l’accélération de l’évacuation humanitaire » de Libye des réfugiés et des migrants et de « leur réinstallation vers des pays tiers ». Environ 4.400 réfugiés ont été évacués à ce jour, a-t-elle annoncé.
Les musulmans vivant en République démocratique du Congo seront privés de visa d’entrée en Arabie saoudite pour participer au pèlerinage à la Mecque en raison de l’épidémie Ebola, qui sévit depuis un an dans l’est du pays, a-t-on appris jeudi auprès de la communauté islamique. […]
SantéLes musulmans vivant en République démocratique du Congo seront privés de visa d’entrée en Arabie saoudite pour participer au pèlerinage à la Mecque en raison de l’épidémie Ebola, qui sévit depuis un an dans l’est du pays, a-t-on appris jeudi auprès de la communauté islamique.
« Je suis au regret d’annoncer aux centaines de musulmans, Congolais et étrangers, habitant la RDC, qui voulaient se rendre à la Mecque pour le pèlerinage, que les autorités saoudiennes ont signifié qu’aucun visa ne sera délivré à toute personne qui viendrait de la RDC », a déclaré à l’AFP Cheick Ali Mwinyi, chef de la communauté islamique en RDC.
Cette épidémie, qui frappe actuellement la RDC et qui dure depuis août 2018, est la plus grave de l’histoire de la maladie depuis celle ayant touché l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016. Elle a tué plus de 1.700 personne.
En majorité chrétienne, la communauté islamique en RDC revendique 10% de l’ensemble de la population congolaise estimée à 80 millions d’habitants comme pratiquant de la religion musulmane.
VOA
Des habitants d’un quartier de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont barricadé mercredi les routes, paralysant toutes les activités, pour protester contre le meurtre de quatre personnes, dont deux adolescents, tués dans la nuit par des bandits armés. Des poteaux électriques […]
PolitiqueDes habitants d’un quartier de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont barricadé mercredi les routes, paralysant toutes les activités, pour protester contre le meurtre de quatre personnes, dont deux adolescents, tués dans la nuit par des bandits armés.
Des poteaux électriques ont été arrachés pour bloquer toute possibilité de circulation des taxis-motos et des bus dans ce quartier de la capitale du Nord-Kivu, ont constaté deux journalistes de l’AFP.
Des jeunes en colère occupaient les rues en condamnant « l’inaction des autorités face à ces tueries qui durent » depuis le début de l’année et qui ont fait au moins sept morts en six jours, sans que l’identité des assaillants ne soit connue.
« Le soir, un véhicule a déposé des gens qui sont entrés dans un point de recharge de téléphone, ont tiré sur le propriétaire, un adolescent qui tentait de fuir a été atteint à la tête, ensuite ils ont tiré sur une femme qui vendait ses légumes à l’extérieur », a témoigné à l’AFP Yannick Choukourou présent lors de la fusillade.
« Dans leur fuite, un adolescent qui a crié +au voleur+ dans une maison voisine a été criblé de balles », a-t-il encore ajouté. Trois autres témoins présents interrogés par l’équipe de l’AFP ont donné une version semblable des faits.
« Comment peut-on faire preuve d’autant d’incapacité à maitriser des criminels qui tuent des enfants ? », a tempêté entre deux sanglots Janvier Katembo, l’oncle d’un des adolescents tués.
« La police est arrivée après trente minutes. Ils n’ont pas osé poursuivre les bandits armés et ont rebroussé chemin », a encore déploré M. Katembo. Aucune autorité n’était disponible pour répondre aux sollicitations de l’équipe de l’AFP.
Au moins dix personnes ont été tuées par des bandits armés dans des braquages ou au hasard dans les rues de Goma depuis mars. Les autorités n’ont arrêté ni donné l’identité des assaillants.
Repaire de milices et groupes armés, la province du Nord-Kivu est en proie à une forte insécurité depuis plus de deux décennies.
VOA